1638 en philosophie


L’année 1638 a été marquée, en philosophie, par les événements suivants :

Événements[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • Torquato Accetto : (it) Rime del signor Torquato Accetto, divise in amorose, lugubri, morali, sacre, et varie, Naples, Giacomo Gaffaro, (édition augmentée de l'ouvrage publié en 1621)
  • Tommaso Campanella :
    • Universalis philosophiæ seu Metaphysicarum rerum, Paris, 1re éd. 1638. Rédigé en 1602-1623. Ed. abregée par Giovanni Di Napoli, 3 t., Bologne, Zanichelli, 1967.
    • Metafisica. Universalis philosophia seu metaphysicarum rerum iuxta propria dogmata. Liber 1º (Paris 1638, rééd. Turin 1961), édition critique par P. Ponzio, Bari, Levante, Bari 1994.
    • Philosophia rationalis, Paris, 1re éd. 1638. Rédigé en 1612-1618. 5 traités comprenant la grammaire (1618), la dialectique, la rhétorique, la poésie, et l'histoire.
  • Thomas Hobbes : De principiis, (1638-1639), National Library of Wales, Aberystwyth, MS 5297 ; publié par J. Jacquot et H.W. Jones en Appendice II de la Critique du « De Mundo » de Thomas White, 449-460 ; « De principiis. Notes de Herbert de Cherbury sur une version ancienne de De Corpore », traduction, introduction et notes par L. Borot, in Philosophie, no 23, été 1989, 3-21.

Naissances[modifier | modifier le code]

  • à Paris : Nicolas Malebranche, mort à Paris le , est un philosophe, prêtre oratorien et théologien français. Dans ses œuvres, il a cherché à synthétiser la pensée de saint Augustin et Descartes. Malebranche est surtout connu pour ses doctrines de la Vision des idées en Dieu et de l'occasionnalisme qui lui permettent de démontrer le rôle actif de Dieu dans chaque aspect du monde ainsi que l'entière dépendance de l'âme vis-à-vis de Dieu. Il est qualifié de « plus grand métaphysicien que la France ait jamais eu » par le philosophe catholique Étienne Gilson[1].

Décès[modifier | modifier le code]

  •  : Johann Heinrich Alsted (né en ) est un théologien, philosophe et encyclopédiste protestant calviniste allemand.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Étienne Gilson (préf. Henri Gouhier et Thierry-Dominique Humbrecht), L'Athéisme difficile, Paris, Vrin, coll. « Bibliothèque des textes philosophiques », (1re éd. 1979), 125 p. (ISBN 978-2-7116-2545-1), p. 111.
  2. early modern letters online
  3. « Pendant la durée entière de son mandat, note le philosophe et historien du droit Otto von Gierke, il apparaît comme l'âme de la politique citadine en lutte pour la croyance réformée, les franchises et les droits municipaux contre les suzerains et les nobles » (Johannes Althusius und die Entwicklung der naturrechtlichen Staatstheorien. Zugleich ein Beitrag zur Geschichte der Rechtssystematik, Marcus, 1902).

Voir aussi[modifier | modifier le code]