Émile Jean Sulpis

Émile Jean Sulpis
Alphonse Legros, Portrait d'Émile Jean Sulpis, 1898,
Paris, BnF.
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Prix de Rome ()
Pensionnaire de la Villa Médicis (d) (-)
Chevalier de la Légion d'honneur‎ ()
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Émile Jean Sulpis, né le à Paris et mort le [N 1], est un dessinateur et graveur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Émile Jean Sulpis est le fils du graveur d'architecture Jean-Joseph Sulpis (1826-1911)[1], avec lequel il est parfois confondu.

Il est élève à l'École Estienne à Paris, où il enseignera la gravure[2]. Il est également élève d'Alexandre Cabanel et de Louis-Pierre Henriquel-Dupont.

Il expose au Salon des artistes français à partir de 1880, et y obtient une médaille de première classe en 1894[3].

Il obtient le prix de Rome en 1884 et devient pensionnaire de la villa Medicis à Rome du au [4].

Il obtient le grand prix de l'Exposition universelle de 1900[3], année où il est nommé chevalier de la Légion d'honneur[3]..

Il participe à l'Exposition franco-britannique de 1908 à Londres, où il expose La Sagesse victorieuse des Vices d'après Andrea Mantegna (Paris, Chalcographie du Louvre[5]). Il habite à cette époque au 93, rue Denfert-Rochereau à Paris[5].

Il quitte son poste de professeur de dessin à l'école Estienne en 1911, date à laquelle il est admis à la retraite, remplacé par Mathurin Méheut[6].

Il est élu en 1911 à l'Académie des beaux-arts, section quatre, gravure, fauteuil qu'il occupe jusqu'à sa mort en 1942.

Le graveur Albert Decaris rédige après sa mort une notice sur sa vie et son œuvre[7].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Adam et Ève, vers 1884, gravure.

Émile Jean Sulpis est connu pour ses gravures de reproduction des grands maîtres, notamment Albrecht Dürer[1].

Il réalise également des gravures originales :

  • Cérès ;
  • Adam et Ève, vers 1884.

Récompenses[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Ou début 1943 selon le Dictionnaire Bénézit, édition de 1964.
  2. Henri Béraldi se félicite qu'elle joue avec le blanc du papier qui n'a pas été entièrement recouvert par la gravure : « Les burinistes seraient-ils enfin tentés de revenir aux bons principes ? » (Henri Béraldi et L. Conquet, op. cit.)

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Henri Béraldi et L. Conquet, Les graveurs du XIXe siècle : guide de l'amateur d'estampes modernes, T. 12 , Paris, 1885-1892 (lire en ligne).
  2. « Les illustres » sur ecole-estienne.paris.
  3. a b et c Dictionnaire Bénézit, 1964.
  4. « Les pensionnaires de la Villa Médicis » sur villamedici.it.
  5. a et b Exposition franco-britannique de Londres, 1908. Catalogue spécial officiel de la section française, Paris, Comité français des expositions à l'étranger, 1908, p. 275.
  6. Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, Paris, Imprimerie municipale, , p. 466.
  7. Albert Decaris, Notice sur la vie et les œuvres de Émile-Jean Sulpis (1856-1942), Paris, Typ. Firmin-Didot & Cie, 1946.
  8. Catalogue des estampes et des dessins modernes, œuvres de Cécil Aldin, H. Daumier, C. F. Gaillard, etc., [s.n.], 1909.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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