Jacques-Édouard Gatteaux

Jacques-Édouard Gatteaux
Édouard Gatteaux par Paul Flandrin, Château de Versailles
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Décès
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Père
Distinctions
signature de Jacques-Édouard Gatteaux
Signature de Gatteaux.
Vue de la sépulture.

Jacques-Édouard Gatteaux, né le à Paris où il est mort le dans le 7e arrondissement[1], est un sculpteur et médailleur et fondeur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jacques-Édouard Gatteaux est le fils du médailleur Nicolas-Marie Gatteaux. Il est l'élève de son père, puis de Jean-Guillaume Moitte à l'École des beaux-arts de Paris.

Il obtint le premier grand prix de Rome en gravure de médaille et pierre fine en . Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts à l'Institut de France en , et est promu officier de la Légion d'honneur.

On lui doit de nombreuses médailles, dont celles qui représentent Corneille, La Fontaine, Buffon, Malherbe, Rabelais, La Fayette, le sacre de Charles X et l'avènement de Louis-Philippe. Il est l'auteur des bustes en marbre de Rabelais et de Michel-Ange[2], ainsi que de la statue d'Anne de Beaujeu de la série Reines de France et Femmes illustres du jardin du Luxembourg à Paris. Il enseigne la gravure sur médaille notamment à Guillaume Bonnet, sculpteur lyonnais.

Collectionneur et grand donateur, il a fait don d'œuvres renommées au musée du Louvre, à l'École des beaux-arts de Paris, à la Bibliothèque Nationale de France, à la Monnaie de Paris et au musée de Montauban. L'incendie de l'hôtel particulier des Gatteaux, en 1871, durant la Semaine sanglante, a entraîné la perte d'une partie importante de ses collections. Près de 600 dessins de sa main, effectués entre environ 1815 et environ 1840, représentant des œuvres, des formes ou des choses vues, sont rassemblés dans un album dit « musée imaginaire », aujourd'hui au musée du Louvre[3].

Sa Minerve en bronze de 1843[4] est conservée à Paris au musée du Louvre.

Iconographie[modifier | modifier le code]

Une médaille à l'effigie de Jacques-Edouard Gatteaux a été exécutée par Eugène Oudiné après 1861. Un exemplaire[5] en est conservé à Paris au musée Carnavalet .

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives de Paris acte de décès no 331 dressé le 09/02/1881, vue 11 / 31
  2. La Grande Encyclopédie, vol. 18.
  3. Victor Hundsbuckler, « Le musée imaginaire de Jacques Édouard Gatteaux », Grande Galerie - Le Journal du Louvre, no 54,‎ .
  4. Hauteur 74 cm.
  5. ND 4416.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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