Wilhelm Stetter

Wilhelm Stetter
Naissance
Décès
Activité
Lieu de travail

Wilhelm Stetter est un peintre et prêtre né en 1487 et mort le à Strasbourg.

Biographie[modifier | modifier le code]

Lorsque ses peintures furent réunies en 1930, il était désigné par le « maître à la croix de Malte » avant d'être identifié comme Wilhelm Stetter en 1952 par Jean Rott[1].

En plus de ses activités de peinture, il est prêtre catholique, ordonné à Bâle en 1512[1]. Il rentre dans les ordres de la commanderie de Saint-Jean de Jérusalem vers 1509-1510, en devient le custode en 1522 et le reste jusqu'à sa mort[1]. Il se rend en 1528 et 1539 à Sélestat[2].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Les peintures de Wilhelm Stetter ont été créées pour répondre aux besoins de son ordre[1]. A la destruction de la commanderie en 1633, ses œuvres sont dispersées et certaines se retrouvent dans des églises de Strasbourg. Le custode Jean-François-Ignace Goetzmann, a d'ailleurs établis un inventaire des œuvres de la commanderie lorsque celles-ci arrivèrent au sein de l'église Saint-Jean de Strasbourg.

Malgré le fait que ses oeuvres se soient éparpillées à travers le monde, on arrive tout de même à attribuer autour d'une trentaine d'oeuvres, parfois datées, parfois signées du monogramme WS. Quatre de ses œuvres se trouvent au musée des beaux-arts de Nancy, deux se trouvent au sein des collections du Musée de l'Oeuvre Notre-Dame de Strasbourg et une autre représentant un Christ de douleurs à Sélestat bibliothèque humaniste[2]. Une Annonciation de sa main datée de 1527 est exposée au musée des Augustins de Fribourg-en-Brisgau[3].

Style et reconnaissance[modifier | modifier le code]

Les peintures de Stetter s'inspirent du travail de Hans Baldung, dont il est possible qu'il ait été l'élève entre 1510 et 1512[1]. Il utilise une palette claire, en mélangeant des techniques de tempera et de peinture à l'huile[1]. Son œuvre est caractérisée par une architecture riche, des paysages atmosphériques et une répétition des figures[1]. Son style se rapproche de ceux d'Albrecht Dürer et Hans Baldung Grien, et est considéré comme de facture moyenne[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Macy, Laura Williams., Oxford art online., Macmillan, ©2002- (ISBN 1-884446-05-1 et 9781884446054, OCLC 50959350, lire en ligne)
  2. a b et c « tableau : Christ de douleur, ou Ecce Homo », sur www2.culture.gouv.fr (consulté le )
  3. Chefs-d'œuvre du Moyen Âge à l'époque baroque présentés au Augustinermuseum à Freiburg i. Br., städtische museen Freiburg im Breisgau, Deutscher Kunstverlag, {{>.}} 152-153.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Victor Beyer, « Wilhelm Stetter », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 36, p. 3762
  • Le maitre W.S. à la croix de Malte, Wilhelm Stetter, Jean Rott, Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace, 1952 - 119 pages Document utilisé pour la rédaction de l’article

Liens externes[modifier | modifier le code]

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