Watch Dogs 2

Watch Dogs 2
Logo officiel de Watch Dogs 2.

Développeur
Éditeur
Réalisateur
Danny Bélanger, Jonathan Morin
Compositeur

Date de sortie
PlayStation 4, Xbox One

INT : 15 novembre 2016


Microsoft Windows

INT : 29 novembre 2016

Genre
Mode de jeu
Plate-forme
Ordinateur(s) :
Console(s) :
Service(s) en ligne :

Langue
Moteur

Site web

Watch Dogs

Watch Dogs 2, typographié WATCH_DOGS 2 (trad. litt. : « Les chiens de garde 2 »), est un jeu vidéo d'action-aventure et d'infiltration développé par le studio Ubisoft Montréal et édité par Ubisoft. C'est la suite du jeu Watch Dogs sorti en . Le jeu est sorti le sur PlayStation 4, Xbox One et le sur Microsoft Windows.

Après Chicago dans le premier opus, le jeu se déroule cette fois-ci dans la ville de San Francisco, aux États-Unis[1]. Le jeu peut être joué en vue à la troisième personne et en vue à la première personne lors de la conduite. Le joueur peut parcourir le monde à pied ou dans un véhicule. Le joueur contrôle Marcus Holloway, un hacker qui travaille pour le groupe d'hacktivistes DedSec pour prendre le contrôle sur le ctOS 2.0, le système de surveillance globale de San Francisco.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Après Chicago dans le premier opus, la baie de San Francisco[2] devient la seconde ville à installer le système de surveillance CTOS (acronyme de l'anglais « city » (ct, signifiant ville), suivi de « Operating System » (OS, signifiant système d'exploitation)), qui centralise toutes les données des habitants et des différents systèmes électroniques de la ville.

Le jeu introduit un nouveau protagoniste, Marcus Holloway, qui est un jeune et brillant hacker venu d'Oakland. Pendant son enfance, il a été accusé à tort, par la nouvelle version améliorée du système CTOS, le CTOS 2.0, d'un crime qu'il n'a pas commis. Le logiciel a fait le lien entre ses informations personnelles et le crime grâce à une mystérieuse fonction. Réalisant que le système porte préjudice aux citoyens innocents de San Francisco, il décide de travailler avec le groupe d'hacktivistes DedSec pour prendre le contrôle sur le système CTOS et arrêter son créateur, Blume.

Système de jeu[modifier | modifier le code]

Le jeu offre au joueur la possibilité de pirater le monde qui l'entoure pour l'aider à atteindre ses objectifs. Il est possible par exemple de prendre à distance le contrôle d'un véhicule pour le déposer juste devant Marcus ou bien pirater un chariot élévateur ou une grue pour atteindre les plus hauts gratte-ciel. Comme dans les jeux Ubisoft sortis quelque temps avant, le jeu donne accès à un « arbre de compétences ». On peut gagner des points de compétences en finissant des courses ou d'autres activités ou en gagnant des followers (abonnés). Ces compétences, entre autres, donnent accès à plus de possibilités de piratage. En finissant les missions, Marcus gagne des followers, qui font office de points d'expérience ; en en gagnant assez, des missions et des compétences sont débloquées. Marcus peut également dépenser l’argent amassé dans des magasins (concessionnaire, magasins de vêtements, café, vendeur de voiliers). La personnalisation de personnage est bien plus présente que dans le premier Watch Dogs, puisque chaque vêtement (casquette, foulard, haut, pantalon, sacoche et chaussures) sont à choisir indépendamment. Une imprimante 3D est disponible pour créer des gadgets tels que des drones et des tasers.

Marcus a aussi de nombreux gadgets comme deux boules de billard attachées entre elles permettant d'infliger de gros dégâts sans alerter les ennemis autour, un quadricoptère (drone) permettant de préparer les attaques d'en haut, survoler les zones à infiltrer et de pirater certaines choses, un Jumper (véhicule radiocommandé)[1] permettant de tout pirater et s'infiltrer dans les bouches d'aération et de se faufiler plus facilement derrière les ennemis, un taser à portée moyenne permettant d’assommer les ennemis, disposant de munitions illimitées mais leurs alliés peuvent les relever et alerter tous les alliés aux alentours, le dernier gadget est un robot de patrouille que l'on peut pirater pour distraire les ennemis et s'infiltrer facilement.

Marcus a aussi un smartphone permettant d'installer différentes applications telles que DedSec, Nudle Maps (un système GPS), ./Recherches (application permettant de dépenser ses points de compétences gagnés)...

Multijoueur[modifier | modifier le code]

Le multijoueur revient dans Watch Dogs 2. Le jeu introduit un mode multijoueur coopératif, dans lequel les joueurs peuvent rencontrer et interagir avec d'autres joueurs aléatoires. Ils peuvent explorer le monde ouvert et accomplir des missions ensemble, ce qui aidera également les joueurs à gagner des followers. Le jeu dispose d'un système d'émote, qui permet aux personnages de communiquer entre eux par des gestes simples. Le jeu peut être joué entièrement en ligne ou hors ligne[3]. Il propose également six modes multijoueurs compétitifs[4] :

  • Mode intrusion ou Hacker le hackeur : mode multijoueur compétitif en un contre un, initialement présent dans le premier jeu, dans lequel un joueur rejoint secrètement la session solo d'un autre joueur et lui vole des données virtuelles. Le joueur envahisseur doit rester caché tout en volant les données, tandis que le joueur défenseur doit identifier et tuer le joueur envahisseur[5].
  • Chasseur de primes : mode introduit dans le jeu. Si un joueur en ligne crée trop de chaos, le mode sera initié. Alternativement, un joueur peut initier manuellement ce mode de jeu. La police, ainsi qu'un à trois autres joueurs, rejoindront la partie du joueur dans l'espoir de tuer le chassé et de réclamer la prime, qui leur donne des points d'expérience. Le chassé peut soit riposter aux chasseurs en les tuant, ce qui lui donne une plus grande récompense, soit leur échapper jusqu'à l'expiration de la prime[6]. Le chassé, quant à lui, peut également être aidé par un autre joueur si celui-ci choisit de le rejoindre. Les joueurs peuvent placer manuellement une prime sur eux-mêmes en utilisant le smartphone du jeu[7].
  • Showd0wn : mode ajouté dans une mise à jour. Dans ce mode, 2 équipes de 2 joueurs s'affrontent dans des missions courtes. Les missions varient de la première équipe à voler les disques durs à l'équipe offensive qui doit pirater les serveurs que l'équipe défensive protège dans un temps limité[8].
  • Course : mode ajouté dans une mise à jour. Jusqu'à quatre joueurs s'affrontent dans des courses en tête à tête pour atteindre la ligne d'arrivée avec des drones, des ekarts, des bateaux et des vélos[9]
  • Homme contre machine : mode ajouté dans une mise à jour. Jusqu'à quatre joueurs travaillent ensemble pour abattre une machine dans un temps restreint[10].
  • Loot Trucks : mode ajouté dans une mise à jour. Jusqu'à quatre joueurs s'affrontent dans un combat en tête-à-tête pour voler une boîte de valeur dans un camion, et échapper à la police et aux autres joueurs. Cet événement a une chance de se produire aléatoirement lorsqu'un joueur est en free-roaming, mais peut aussi être déclenché manuellement[8].

Univers[modifier | modifier le code]

Le joueur incarne Marcus Holloway, le principal protagoniste, né en 1992 à Los Angeles, qui a grandi à Oakland, en Californie. Le personnage exècre le système CTOS car le système le confond avec un haut profil de criminel. Il est connu par son surnom « Retr0 » car il aime la culture RnB et le hip-hop. Marcus est un membre du groupe de hackers DedSec et les aide à acquérir de nouveaux membres dans l'espoir de déstabiliser le système. Il combat les personnes qui contrôlent ou qui veulent contrôler le CTOS pour leurs propres intérêts. Marcus combat avec des armes qu'il a construit lui-même et en s'aidant d'Internet.

Au début du jeu, Marcus fait la rencontre d'un groupe d'hacktivistes dont : Sitara Dhawan, la chef de l'équipe à la fois graffeuse et DJ protestant contre le contrôle par les entreprises et Big Brother, et vandalisant des panneaux d'affichages ou autres cibles ; Timothée « Wrench » Blechman, hackeur affilié à DedSec et ingénieur reconnaissable grâce à son masque dont la visière est équipée de lumières clignotants selon ses émotions ; Josh Sauchak, hackeur expert, souffrant du syndrome d'Asperger[11], qui est la plupart du temps silencieux, apathique, et ne semble éprouver aucun sentiment envers les membres de DedSec ; et Horatio Carlin, l’élément central de l'équipe de DedSec, qui comporte Marcus, Sitara, Josh et Wrench. À mesure que le jeu progresse, le groupe fait la rencontre de Raymond « T-Bone » Kenney, personnage central du premier épisode, à San Francisco d'une façon plutôt inattendue, alors que l'équipe de DedSec vient de subir un revers cinglant[12]. Tous ont comme ennemi commun Dušan Nemec, l'antagoniste principal du jeu, présenté sous la fonction de directeur technologique chez Blume. Ils ont également comme ennemi, Lenora « Lenni » Kastner, chef de Prime_Eight, un collectif de hackers rival de DedSec, engagé par Dušan.

Aiden Pearce, protagoniste du premier opus, apparaitra également brièvement dans une mission dans laquelle Marcus doit l'aider à s'échapper des Bratva. Jordi Chin, fixeur associé à Aiden apparaissant lors du premier épisode, sera aussi présent dans le DLC Condition humaine où il fait équipe avec Marcus pour démanteler une activité clandestine de Bratva.

Des gangs sont éparpillés dans l'univers du jeu dont les 580's, gang afro-américain présent dans Oakland et contrôlant le trafic d’héroïne, les Son of Ragnarok, gang de motards présent dans Oakland, la Silicon Valley et Marin, ils vendent de la Meth et des armes de contrebandes, les Tezcas, gang de rue mexicano-américain présent dans Oakland et San Francisco, les Auntie Shu Boys, faction criminelle sino-américaine qui font dans le trafic d'êtres humains et des faux billets, et les Bratva, mafia russe, ils sont présents dans Marin et font de l’extorsion, du trafic humain, du trafic d'armes et du trafic de drogue. Ils parviendront même à capturer Aiden Pearce lors d'une mission secondaire.

Développement[modifier | modifier le code]

Le dirigeant d'Ubisoft Tony Key affirme à l'E3 2014, que l'équipe était satisfaite des ventes du premier jeu, et que la marque serait transformée en une franchise de longue durée[13]. Selon le directeur créatif Jonathan Morin, le principal objectif du premier jeu était d'établir la marque Watch Dogs. Il était prévu de prendre des risques avec la suite, au lieu de créer une version plus polie du jeu précédent[14]. Pour améliorer le jeu, Morin et son équipe ont lu les critiques du premier jeu, et ont visité NeoGAF et divers forums pour étudier les commentaires des joueurs. Leurs priorités comprenaient la création d'un environnement « crédible », l'octroi d'une plus grande liberté aux joueurs et l'introduction d'un nouveau personnage principal, dont la personnalité serait complètement différente de celle du protagoniste du premier jeu, Aiden Pearce[15]. Le développeur principal Ubisoft Montréal a travaillé avec d'autres filiales Ubisoft Toronto, Ubisoft Paris, Ubisoft Bucarest, Ubisoft Kyiv, et Ubisoft Reflets pour aider à la production[16]. La mécanique de conduite a été entièrement revue pour la rendre plus accessible aux joueurs, et a été développée par Ubisoft Reflections, développeur de la série Driver d'Ubisoft[17]. À la lumière des plaintes concernant une baisse graphique de Watch Dogs par rapport à ce qui a été vu à l'E3 2012, Ubisoft a assuré que Watch Dogs 2 ne subirait pas le même résultat car, contrairement au premier volet, il a été développé pour PlayStation 4 et Xbox One dès le départ[18]. Une autre amélioration par rapport au premier jeu était un lien thématique plus important avec le récit[19]. Les opérations principales sont structurées comme des arcs narratifs qui durent jusqu'à 90 minutes chacun, faisant avancer l'intrigue à chaque achèvement[20].

Le développeur a travaillé avec des consultants hackeurs qui validaient leurs scripts, y compris l'utilisation du jargon, et mécaniques de jeu afin d'assurer l'authenticité du sujet. La propagande utilisée par le groupe de hackeurs du jeu, DedSec, a été influencée par la culture des GIF animés, du glitch art et des bandes dessinées de la fin des années 1940[21]. David Maynor a servi de conseiller en piratage[22]. Le directeur de contenu Thomas Geffroyd, fort de vingt ans d'expérience dans la communauté du piratage informatique, avait pour mission d'accumuler des informations auprès d'hacktivistes — comme l'auteur Violet Blue — puis de les relayer à l'équipe. Le jeu comporte également des références à la vie réelle ; le Projet Chanology a été fictionnalisé dans la mission « Faux profits »[23]

Ubisoft Montréal a fait de fréquents voyages de repérage en Californie pour faire des recherches sur le décor, et a tenté de mettre dans le jeu la plupart des points de repère locaux de cette région. Pour les régions qu'ils n'ont pas pu intégrer au jeu, l'équipe a redessiné ces lieux et les a réintégrés dans le jeu. Selon le producteur Dominic Guay, la présence de lieux réalistes et précis dans le jeu était essentielle, car ils encouragent les joueurs à explorer le monde ouvert. Contrairement aux précédents jeux à monde ouvert d'Ubisoft, les joueurs n'ont pas besoin d'escalader des tours pour découvrir des lieux et des missions. Au contraire, le jeu est ouvert dès le départ, permettant aux joueurs d'explorer la ville librement. Le nouveau système de progression du jeu, qui demande aux joueurs de gagner des adeptes au lieu d'accomplir des missions principales, était une autre façon pour Ubisoft Montréal d'espérer encourager l'exploration et de faire en sorte que la ville se sente plus « libre »[24],[25]. Watch Dogs 2 avait une soixantaine de programmeurs consacrés à son développement[26].

Une suite à Watch Dogs a fait l'objet de rumeurs depuis sa sortie mais a été officialisée pour la première fois par l'éditeur Ubisoft à travers des rapports financiers en février[27] et [28] avant d'être confirmée dans le cadre du lineup de l'E3 2016. Une révélation en ligne de 20 minutes a été organisée quelques jours plus tard[29]. Le , Watch Dogs 2 a été annoncé comme ayant été prêt à être commercialisé[30].

Le moteur de jeu est une version améliorée de Disrupt[31].

Bande-son[modifier | modifier le code]

La bande-son a été composée par Hudson Mohawke. Imprégnée d'un mélange de musique électronique et de hip-hop, elle est abordée à partir de la palette des musiques cultes de science-fiction[32]. Ubisoft s'est associé au producteur musical néerlandais Oliver Heldens pour adapter sa vidéo de son titre Good Life dans la veine de DedSec. Pour l'acquisition de chansons sous licence, un accord a été passé avec Amoeba Music[26]. La bande-son de Mohawke est sortie séparément sous le nom de DedSec - Watch Dogs 2 (Original Game Soundtrack) via Warp Records[33].

Sortie[modifier | modifier le code]

Le , Ubisoft révèle la sortie du jeu pour le 15 novembre de la même année sur Microsoft Windows, PlayStation 4 et Xbox One en six éditions distinctes[34]. En septembre 2016, il a été annoncé que Watch Dogs 2 bénéficierait d'améliorations sur PlayStation 4 Pro [35]. En , Ubisoft a annoncé que la version Windows était retardée au pour s'assurer que le jeu était bien optimisé[36]. Il a fait la couverture du magazine Edge en août[37]. À deux semaines de la sortie, Ubisoft et Samsung s'associent pour offrir un téléchargement numérique gratuit de Watch Dogs 2 à l'achat de leurs disque durs ou de leurs écrans de jeu incurvés[38]. Les copies Amazon Prime ont fait l'objet d'une sortie anticipée, qui a révélé des problèmes avec le multijoueur. Ubisoft a promis de réparer la fonctionnalité dans les temps [39], mais le jour de la sortie, la société a déclaré qu'elle était interrompue - citant des lags et plantages persistants[40]. Le multijoueur coopératif a été activé une semaine après la sortie du jeu[41]. Une version d'essai gratuite d'une durée de trois heures a été mise à disposition le sur PlayStation 4 ; la version Xbox One a été mise en téléchargement le [42].

La précommande de l'édition Gold Edition Collector comprenait du contenu supplémentaire tel que des skins d'armes, des véhicules et des drones ; la Deluxe Collector's Edition contient les mêmes éléments, mais exclut le passe de saison. Chacune de ces éditions, ainsi que l'édition générique Collector, contient un robot physique appelé Wrench Junior, contrôlé par une application mobile sur un smartphone ou une tablette. La Gold Edition contenait les mêmes objets et le passe de saison, et tandis que l'édition Deluxe omettait l'inclusion du passe de saison, elle contenait tous les autres ajouts[43]. La mission Tueur du Zodiaque était également exclusive aux achats en précommande. Elle implique le protagoniste Marcus Holloway à la poursuite d'un copycat qui effectue le même modus operandi que le tristement célèbre tueur du Zodiaque[44]. Les membres d'Amazon et de Twitch Prime ont eu droit à du contenu gratuit comme des boosts de XP et des packs de skin[45]. ScoutXpedition, une mission bonus de précommande sur PlayStation 4, est devenue gratuite en [46].

Accueil[modifier | modifier le code]

Aperçu des notes reçues
Presse numérique
Média Note
Gameblog (FR) 8/10[47]
Gamekult (FR) 8/10[48]
GameSpot (US) 8/10[49]
IGN (US) 8,5/10[50]
Jeuxvideo.com (FR) 17/20[51]

Presse spécialisée[modifier | modifier le code]

Watch Dogs 2 est « généralement favorables » accueilli par la presse spécialisée, selon l'agrégateur de critiques Metacritic[52],[53],[54]. Les problèmes techniques sur les consoles ont été corrigés avec le patch de mise à jour 1.04[55]. Dans sa critique, Zack Furniss de Destructoid loue le changement de ton de la suite vers un manque de sérieux et déclare que son protagoniste Marcus Holloway possédait un charme et un esprit similaires. Il fait l'éloge de la composante « hacking », qui peut être utilisée dans de multiples domaines, et apprécie sa compatibilité avec une approche non létale ; en fait, Furniss estime que, pour cette raison, les armes à feu auraient pu être totalement exclues. L'amélioration du sstème de conduite des véhiculen par rapport au premier jeu est saluée, mais des problèmes techniques comme les glitches et le faible frame rate sont cités comme des défauts[56]. Pour Matt Buchholtz, d'EGM, le jeu signifie « un centrage moins hacktiviste et une belle immersion dans la baie de San Francisco. » Le cadre, les personnages et l'histoire sont cités comme des améliorations considérables par rapport à son prédécesseur. Buchholtz constate que les tâches demandées pour gagner des adeptes réussissent à encourager l'exploration du monde. Il note cependant que, dans le contexte du personnage principal, le meurtre n'a pas grande utilité, ce qui mène à une utilisation accrue de la furtivité[57]. Elise Favis de Game Informer dénonce et loue à la fois des éléments par rapport à ceux de Watch Dogs premier du nom. Elle apprécie le fait que le piratage soit prioritaire dans le gameplay et la nouvelle mécanique de conduite « plus fluide », mais voit des incohérences dans les actions du protagoniste par rapport à sa personnalité et trouve les personnages secondaires « trop odieux et mesquins pour être des compagnons significatifs. » Favis fait également l'expérience d'un faible frame rate sur PlayStation 4[58].

Aron Garst de Game Revolution déclare que Watch Dogs 2 avait redressé « presque tous les aspects négatifs de l'original », et en tant que tel, a marqué un changement favorable dans la franchise[59]. Dan Stapleton d'IGN apprécie Marcus Holloway plus qu'Aiden Pearce du premier jeu, et apprécie également les personnages secondaires de DedSec. Le penchant de Marcus pour l'intégrité morale est en contradiction notable pour Stapleton, cependant, à la lumière de la perspective de lui faire tuer des innocents si on le souhaite. Par conséquent, la personnalité du personnage est observée comme la seule exclusion de la violence et une poussée axiomatique vers l'approche furtive, que Stapleton insiste sur le fait qu'elle était le plus accommodant des outils disponibles[60]. Rédacteur du Polygon, Philip Kollar voit en Watch Dogs 2 qu'il pourrait attirer ceux qui s'identifient comme « jeune, en colère contre le système, et pour ce qui pourrait mieux marcher dans le monde [61]. »

Côté francophone, Gamekult fait l'éloge du multijoueur seamless « refait qui plus est son apparition pour offrir des diversions supplémentaires avec notamment ce principe de chasseur/proie quand un hackeur débarque dans notre partie[48]. » Pour Gameblog, le jeu « arrive avec la promesse d'un univers plus dense, un gameplay plus riche et surtout une liberté accru[47]. » Pour Jeuxvideo.com, Watch Dogs 2 est « plus léger que son aîné par son scénario, son ambiance et ses personnages », mais regrette principalement « la surpuissance de Marcus au corps-à-corps et un moteur physique rendant, de temps à autre, les collisions à moto ridicules et le parkour imprécis[51]. »

Ventes[modifier | modifier le code]

En , Ubisoft révèle que les pré-commandes du jeu étaient décevantes pour la compagnie. Pour cette raison, Ubisoft a pris une approche plus conservatrice et a réduit les projections de vente de la deuxième moitié de l'année fiscale 2017. Par contre, le CEO Yves Guillemot était confiant que le jeu ne serait pas un échec commercial et a énoncé la comparaison avec Far Cry 3, un jeu avec un succès commercial mais de faibles ventes de pré-commandes[62],[63]. Il croyait que les reviews auraient un grand impact sur les ventes grâce à l'approche consommateur du "attendre-et-voir". Watch Dogs 2 a atteint le deuxième rang des meilleurs vendeurs au Royaume-Uni durant la semaine de sortie, d'après Chart-Track, soit une augmentation des ventes de 80% par rapport à l'original[64],[65]. Aux États-Unis, le jeu s'est classé 8ème dans les ventes de . La version sur Playstation 4 s'est vendu à la hauteur de 68 796 exemplaires au Japon.

En , Ubisoft annonce que le jeu s'est vendu a plus de 10 millions d'exemplaires[66].

Distribution[modifier | modifier le code]

Voix originales[modifier | modifier le code]

  • Ruffin Prentiss : Marcus Holloway
  • Shawn Baichoo : Wrench
  • Tasya Teles : Sitara
  • Jonathan Dubsky : Josh
  • John Tench : Raymond « T-Bone » Kennedy
  • Michael Xavier : Horatio Carlin
  • Billy MacLellan : Jimmy Siska
  • Christopher Jacot : Dusan Nemek
  • David Collins : Miranda Comay

Voix françaises[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Nots[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Preview Watch Dogs 2 : Un gameplay affiné dans un univers moins sérieux », sur Jeuxvideo.com, 24 octore 2016 (consulté le ).
  2. (en) Giancarlo Varanini, « Watch Dogs 2 Reveal – Here's What You Need to Know about ctOS' Bay Area Invasion », sur Ubisoft, .
  3. (en) Peter Brown, « Watch Dogs 2 Review in Progress [Updated] », sur Gamespot (consulté le ) : « On peut s'amuser à jouer à Watch Dogs 2 hors ligne, mais le multijoueur - quand il fonctionne - ne doit pas être ignoré. ».
  4. « Watch Dogs 2 se dote d'un mode de jeu à 4 joueurs », sur Jeuxvideo.com, (consulté le ).
  5. (en) Julia Alexander, « Ubisoft reveals two online multiplayer modes for Watch Dogs 2 », sur Polygon, .
  6. (en) Louise Blain, « Watch Dogs 2's Bounty Hunter mode will send online players to kill you », sur GamesRadar, .
  7. (en) Ray Carsillo, « Watch Dogs 2's Bounty Hunter mode is the latest way to invade your friends' game », Electronic Gaming Monthly,‎ (lire en ligne).
  8. a et b (en) Tom Senior, « Watch Dogs 2 gets new multiplayer mode and multiplayer races free today », PC Gamer,‎ (lire en ligne).
  9. (en) « Watch Dogs 2 Brings EKart, Motocross, and Drone Races to Multiplayer – IGN Video », sur IGN, .
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  11. Baptiste Zapirain, « Watch Dogs 2: Josh, le héros autiste », sur journaldemontreal.com, (consulté le ).
  12. (en) « Watch Dogs 2: Every Main Character, Ranked (Every DedSec Member) », sur The Gamer (consulté le ).
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  14. (en) « Watch Dogs 2 will "carry on taking risks" says Ubisoft », sur GamesTM, .
  15. (en) Mike Mahardy, « Watch Dogs 2 Details Officially Revealed », sur GameSpot, .
  16. (en) Damon van der Linde, « Ubisoft's Watch Dogs 2 looks at the sunnier side of Big Brother », sur National Post, .
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  18. (en) Tatiana Morris, « Watch Dogs 2 shouldn't see same downgrade as original, due to more 'predictable context' », sur GameZone, .
  19. (en) Kirk McKeand, « Watch Dogs 2's politically charged self-awareness looks set to surprise », sur The Daily Telegraph, .
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  21. (en) Mikel Reparaz, « Watch Dogs 2 – Remote Access: How Hacker Culture Helped Create DedSec », sur Ubisoft, .
  22. Christopher Heine, « Ubisoft Wants Gamers to Learn What Data a Hacker Can Steal From Their Selfies », Adweek,‎ (lire en ligne).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]