Titus Corlățean

Titus Corlățean
Illustration.
Titus Corlățean en 2012.
Fonctions
Président du Sénat roumain
(intérim)

(2 mois et 6 jours)
Législature 8e
Prédécesseur Teodor Meleșcanu
Successeur Robert Cazanciuc (intérim)
Anca Paliu Dragu
Ministre des Affaires étrangères

(2 ans, 3 mois et 4 jours)
Premier ministre Victor Ponta
Gouvernement Ponta I, II et III
Prédécesseur Andrei Marga
Successeur Teodor Meleșcanu
Ministre de la Justice

(2 mois et 30 jours)
Premier ministre Victor Ponta
Gouvernement Ponta I
Prédécesseur Cătălin Predoiu
Successeur Mona Pivniceru
Biographie
Date de naissance (56 ans)
Lieu de naissance Medgidia (Roumanie)
Parti politique PSD
Diplômé de Université de Bucarest
Profession Diplomate

Titus Corlățean, né le à Medgidia, est un homme politique roumain membre du Parti social-démocrate (PSD). Il est ministre des Affaires étrangères d' à .

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Titulaire d'une licence de droit obtenue en 1994 à l'université de Bucarest, il se spécialise en 1995 en droit international et relations internationales auprès de son université et en diplomatie et relations internationales à l'École nationale d'administration française (ENA).

Il intègre le ministère roumain des Affaires étrangères en qualité de diplomate dès . Il représente le gouvernement devant la cour européenne des droits de l'homme (CEDH) entre et . Deux mois plus tard, il est nommé conseiller personnel du Premier ministre Adrian Năstase pour la politique extérieure.

Débuts en politique[modifier | modifier le code]

Il est désigné en secrétaire exécutif de la Jeunesse sociale-démocrate (TSD) pour les Relations internationales. Il devient un an plus tard secrétaire d'État au sein du ministère des Affaires étrangères, chargé du département des Roumains de l'étranger.

Il abandonne ses fonctions au sein de la TSD en pour exercer les responsabilités de porte-parole du Parti social-démocrate (PSD).

Un spécialiste de la politique étrangère[modifier | modifier le code]

Aux élections législatives du 28 novembre 2004, il est élu à la Chambre des députés. Il doit donc quitter son poste au ministère le mois suivant, mais il est choisi en tant que secrétaire de la commission de la Politique étrangère, président de la sous-commission des Roumains de l'étranger et membre de la commission de l'Intégration européenne à la Chambre.

Investi en vice-président du PSD, sous la présidence de Mircea Geoană, il est désigné comme observateur roumain au Parlement européen huit mois plus tard. Il prend le poste de secrétaire général du parti en .

À l'occasion des élections européennes spéciales du 25 novembre 2007, il mène la liste sociale-démocrate. Avec 23,1 % des voix, le PSD envoie dix députés siéger au Parlement européen, dont lui. Il devient alors premier vice-président de la commission des Affaires juridiques.

Il revient au Parlement roumain lors des élections législatives du 30 novembre 2008, se faisant élire au Sénat. À l'ouverture de la nouvelle législature, il est porté à la présidence de la commission de la Politique étrangère et renonce à être vice-président du PSD.

En , il prend la tête du département du Parti social-démocrate pour les Relations extérieures, puis retrouve un poste de vice-président du parti à l'occasion du remplacement de Geoană par Victor Ponta.

Ministre de Victor Ponta[modifier | modifier le code]

Lorsque ce dernier accède au pouvoir le , il nomme Titus Corlățean ministre de la Justice. Dès le 6 août cependant, il se voit déplacé au ministère des Affaires étrangères[1]. Il est reconduit dans ses fonctions après le , à la suite des élections législatives du 9 décembre, puis le , après la rupture de l'Union sociale-libérale (USL). Il démissionne le suivant, à la suite de multiples dysfonctionnements dans l'organisation du vote des expatriés pour l'élection présidentielle[2]. Il est remplacé par Teodor Meleșcanu, ancien du parti libéral PNL.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Le ministre de l'intérieur roumain démissionne et dénonce des », Le Monde,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  2. Mirel Bran, « Scandale sur le vote de la diaspora roumaine », Le Monde,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]