Adrian Severin

Adrian Severin
Illustration.
Fonctions
Député européen

(7 ans, 5 mois et 29 jours)
Élection 25 novembre 2007
Réélection 7 juin 2009
Législature 6e et 7e
Groupe politique S&D (2007-2011)
NI (2011-2014)
Ministre des Affaires étrangères

(1 an et 17 jours)
Président Ion Iliescu
Gouvernement Ciorbea
Prédécesseur Teodor Meleșcanu
Successeur Andrei Pleșu
Député à la Chambre des députés

(17 ans, 6 mois et 2 jours)
Législature 1re, 2e, 3e, 4e et 5e
Biographie
Date de naissance (70 ans)
Lieu de naissance Bucarest
Parti politique Front de salut national
Parti démocrate
Parti social-démocrate

Adrian Severin (né le à Bucarest) est un homme politique roumain, membre du Parti social-démocrate.

Biographie[modifier | modifier le code]

Membre du Front de salut national, puis du Parti démocrate (qu'il quitte en ) et du Parti social-démocrate, il est ministre des Affaires étrangères du au , dans le gouvernement de Victor Ciorbea. Il est député roumain de 1990 et de 1992 à 2007, date de sa démission.

En , le Sunday Times révèle qu'il a proposé à plusieurs députés européens de les payer 100 000 euros par an en échange d’amendements qu’ils pourraient faire adopter. Adrian Severin fut un de ceux qui accepta le marché. L'hebdomadaire affirme avoir reçu un courriel adressé aux faux lobbyistes, disant : « Juste pour faire savoir que l’amendement que vous souhaitiez a été déposé à temps », ainsi qu'une facture de 12 000 euros pour « services de conseil »[1]. Adrian Severin réfute les accusations de corruption et déclare que « toute l'histoire est une infamie sans fin »[2]. Le Parlement européen ouvre une enquête interne sur les trois députés impliqués dans cette affaire[3]. Il perd son mandat de député européen après les élections européennes de 2014.

Le , la Direction nationale anticorruption roumaine (DNA) lance des poursuites à son encontre pour faux et usage de faux ayant causé un préjudice de plus de 430 000 euros au budget du Parlement européen[4]. En , il est condamné pour corruption à trois ans et trois mois de prison ferme[5]. Il annonce son intention de faire appel de cette décision.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Trois députés européens prêts à "vendre leurs services" (presse) », Le Monde, 20 mars 2011.
  2. « Un eurodéputé roumain accusé de corruption nie en bloc », Le Monde, 20 mars 2011.
  3. « Le Parlement européen enquête sur trois de ses élus accusés de vénalité », Le Monde, 20 mars 2011.
  4. « Poursuites contre un eurodéputé roumain », sur Le Figaro, (consulté le ).
  5. « Roumanie: prison pour un ex-eurodéputé », sur Le Figaro, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]