Teobaldo Power

Teobaldo Power
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Naissance
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 36 ans)
MadridVoir et modifier les données sur Wikidata
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Orgue (en), pianoVoir et modifier les données sur Wikidata

Teobaldo Power y Lugo-Viña, né le à Santa Cruz de Tenerife − mort le à Madrid, est un pianiste et compositeur espagnol. Son œuvre la plus célèbre sont les Cantos Canarios.

Biographie[modifier | modifier le code]

Descendant de marchands irlandais et d’un père militaire, il se démarque dès son jeune âge par son talent au piano et en tant que compositeur. Il étudie avec son père, pianiste et compositeur, dès l'âge de sept ans et se produit à onze ans au piano à Madrid et Barcelone[1],[2]. En tant qu'enfant prodige il est capable de surprendre les intellectuels de l’époque. En 1858, il s’installe à Barcelone, où il est le disciple du compositeur Gabriel Balart.

Quatre ans plus tard, il se rend à Paris pour des études de piano avec Antoine-François Marmontel[1] et d’harmonie avec Elwart, études qu’il termine à seulement 18 ans[3]. Ensuite sa carrière fulgurante le mène à Tenerife, Grande Canarie, Cuba, Madrid, Lisbonne, Madère, Malaga. Entre ces voyages et en raison de sa santé délicate, il passe une saison dans son île natale de Tenerife, en particulier dans la ville de Las Mercedes, où il compose les Cantos Canarios, dans lesquels il s’inspire des airs populaires des îles Canaries.

En 1882, il se présente presque simultanément à l’examen pour le poste de professeur de piano au Conservatoire royal supérieur de musique de Madrid et à celui de deuxième organiste de la Chapelle Royale, et réussit les deux.

Il meurt à seulement 36 ans à Madrid, atteint de la tuberculose.

Œuvre[modifier | modifier le code]

Teobaldo Power compose pour l'orchestre et des pièces pour piano. Sa sonate en quatre mouvements est composée dans un contexte où, en Espagne, elle avait pratiquement disparu à la fin du XIXe siècle. C'est une grande œuvre romantique portée par un premier mouvement en forme de mouvement perpétuel et des motifs d'octave implacables dans la finale[1].

Piano
  • Grand sonate
  • Cantos Canarios
  • Polaca de concierto
  • Canción española
  • Vals de bravura
  • Vals brillante
  • Doce estudios artísticos
  • Tanganillo
  • Barcarola
Orchestre
  • La Aurora
  • Polaca de concierto (1878)
  • Cantos Canarios (1883)
  • Sinfonía en do menor
Opéra
  • A Normand, Normand et demi

Discographie[modifier | modifier le code]

  • Cantos canarios : Canto del Güeyero ; Arroró ; Folías ; Tajaraste ; Seguidillas ; Malagueñas ; Isa-Tanganillo - Los Sabandeños (BMG) (OCLC 431116527)
Pièces isolées
  • Barcarola dans El último adiós : música en la España romántica - Patrick Cohen, piano (, Glossa GCD 920501) (OCLC 914321736)

Hommage[modifier | modifier le code]

  • L’Auditorium Teobaldo Power de Tenerife (anciennement le cinéma Orotava et plus anciennement la Casa Curras, un bâtiment du XVIIIe siècle), est une salle de spectacle nommée en son honneur depuis 1957. Elle peut recevoir mille spectateurs et sert pour de nombreux enregistrements, en raison de son excellente acoustique[4].

Source[modifier | modifier le code]

(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Teobaldo Power » (voir la liste des auteurs).
  1. a b et c Grove 2001.
  2. (es) « Teobaldo Power y Lugo-Viña », sur dbe.rah.es (consulté le )
  3. (es) Hernández, « El niño prodigio del piano del XIX », Diario La Provincia,‎ 14 de febrero de 2013.
  4. (es) « Auditorio Teobaldo Power », sur laorotava.es

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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