TT Aquilae

TT Aquilae
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière en bande visible de TT Aquilae, adaptée de Kiss (1998)[1]
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 19h 08m 13,74971s[2]
Déclinaison +01° 17′ 55,1480″[2]
Constellation Aigle
Magnitude apparente 6,52 - 7,65[3]

Localisation dans la constellation : Aigle

(Voir situation dans la constellation : Aigle)
Caractéristiques
Type spectral G0/2Ib[4] (F6-G5[3])
Indice U-B +0,638 - +1,601[5]
Indice B-V +0,932 - +1,637[5]
Variabilité δ Cep[3]
Astrométrie
Vitesse radiale 3,00 km/s[6]
Mouvement propre μα = −0,277 mas/a[2]
μδ = −4,673 mas/a[2]
Parallaxe 0,962 7 ± 0,022 4 mas[2]
Distance 1 039 ± 24 pc (∼3 390 al)[7]
Magnitude absolue −4,26[8]
Caractéristiques physiques
Masse 6,2 - 8,6 M[9]
Rayon 83,8 - 100,5 R[10]
Gravité de surface (log g) 1,10 - 1,70[8]
Luminosité 5 284 L[9]
Température 5 007 - 5 630[8] (- 6 200[11]) K
Métallicité +0,10[8]

Désignations

TT Aql, HD 178359, HIP 93390, BD+01°3899, SAO 124305[7]

TT Aquilae (en abrégé TT Aql) est une étoile variable céphéide classique de la constellation de l'Aigle. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Gaia, elle est distante d'environ 1 040 pc (∼3 390 al) de la Terre[2].

La magnitude apparente visuelle de TT Aql varie entre 6,52 et 7,65 sur une période de 13,754 6 jours[3]. La courbe de lumière est asymétrique, la montée entre le minimum et le maximum de luminosité prenant moitié moins de temps que la descente entre le maximum et le minimum[12].

TT Aql est une étoile supergéante jaune-blanc environ cinq mille fois plus lumineuse que le Soleil. Elle pulse et sa température varie entre environ 5 000 et 6 000 K[11], tandis que le type spectral varie entre F6 et G5. Le rayon vaut 91,4 R au maximum de luminosité, variant entre 84 R et 100 R pendant que l'étoile pulse[10].

Les masses des Céphéides peuvent être estimées à l'aide des relations de Baade-Wesselink et cela donne 8,6 M. La masse estimée en s'appuyant sur le trajet d'évolution est 7,7 M. La masse calculée en modélisant les pulsations est 6,2 M. Le désaccord entre les masses obtenues par les différentes méthodes est observé pour la plupart des variables Céphéides[9].

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Laszlo L. Kiss, « A photometric and spectroscopic study of the brightest northern Cepheids - I. Observations », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 297, no 3,‎ , p. 825 (DOI 10.1046/j.1365-8711.1998.01559.x, Bibcode 1998MNRAS.297..825K)
  2. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  3. a b c et d (en) N. N. Samus, O. V. Durlevich et al., « VizieR Online Data Catalog: General Catalogue of Variable Stars (Samus+ 2007-2013) », VizieR On-line Data Catalog: B/gcvs. Originally published in: 2009yCat....102025S, vol. 1,‎ (Bibcode 2009yCat....102025S)
  4. (en) N. Houk et C. Swift, « Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD Stars, Vol. 5 », Michigan Spectral Survey, vol. 05,‎ , p. 0 (Bibcode 1999MSS...C05....0H)
  5. a et b (en) L. N. Berdnikov, « VizieR Online Data Catalog: Photoelectric observations of Cepheids in UBV(RI)c (Berdnikov, 2008) », VizieR On-line Data Catalog: II/285. Originally published in: 2008yCat.2285....0B, vol. 2285,‎ (Bibcode 2008yCat.2285....0B)
  6. (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  7. a et b (en) V* TT Aql -- Classical Cepheid Variable sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. a b c et d (en) V. V. Kovtyukh, S. M. Andrievsky, S. I. Belik et R. E. Luck, « Phase-dependent Variation of the Fundamental Parameters of Cepheids. II. Periods Longer than 10 Days », The Astronomical Journal, vol. 129,‎ , p. 433 (DOI 10.1086/426339, Bibcode 2005AJ....129..433K)
  9. a b et c (en) W. P. Gieren, « Towards a reconciliation of Cepheid masses », Astronomy and Astrophysics, vol. 225,‎ , p. 381 (Bibcode 1989A&A...225..381G)
  10. a et b (en) M. Imbert, « Détermination des rayons de Céphéides. V. Vitesses radiales et dimensions de 22 Céphéides galactiques. Determination of the radii of Cepheids V. Radial velocities and dimensions of 22 galactic Cepheids », Astronomy and Astrophysics Supplement, vol. 140,‎ , p. 79 (DOI 10.1051/aas:1999515, Bibcode 1999A&AS..140...79I)
  11. a et b (en) R. E. Luck, S. M. Andrievsky, A. Fokin et V. V. Kovtyukh, « Phase-Dependent Variation of the Fundamental Parameters of Cepheids. Iv. S-CEPHEIDS », The Astronomical Journal, vol. 136,‎ , p. 98 (DOI 10.1088/0004-6256/136/1/98, Bibcode 2008AJ....136...98L)
  12. (en) R. Schaltenbrand et G. A. Tammann, « The light curve parameters of photoelectrically observed galactic Cepheids », Astronomy and Astrophysics Supplement, vol. 4,‎ , p. 265 (Bibcode 1971A&AS....4..265S)

Liens externes[modifier | modifier le code]