Stéphanie Vallée

Stéphanie Vallée
Fonctions
Ministre de la Justice
Ministre responsable de la région de l'Outaouais

(4 ans, 5 mois et 25 jours)
Premier ministre Philippe Couillard
Gouvernement Couillard
Prédécesseur Bertrand Saint-Arnaud (Justice)
Stéphane Bergeron (Outaouais)
Successeur Sonia LeBel (Justice)
Mathieu Lacombe (Outaouais)
Ministre responsable de la Condition féminine

(1 an, 9 mois et 5 jours)
Premier ministre Philippe Couillard
Gouvernement Couillard
Prédécesseur Agnès Maltais
Successeur Lise Thériault
Députée à l'Assemblée nationale du Québec

(11 ans, 6 mois et 5 jours)
Élection 26 mars 2007
Réélection 8 décembre 2008
4 septembre 2012
7 avril 2014
Circonscription Gatineau
Législature 38e, 39e, 40e et 41e
Prédécesseur Réjean Lafrenière
Successeur Robert Bussière
Biographie
Date de naissance (52 ans)
Lieu de naissance Sherbrooke (Canada)
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti libéral du Québec
Diplômée de Université d'Ottawa
Profession Femme politique
Ministre de la Justice

Stéphanie Vallée est une femme politique canadienne née le à Sherbrooke. À la suite de l'élection générale québécoise de 2007, elle est devenue députée de la circonscription de Gatineau à l'Assemblée nationale du Québec. Elle a été élue sous la bannière du Parti libéral du Québec.

Biographie[modifier | modifier le code]

Stéphanie Vallée détient une licence en droit civil (LL.L) de l'Université d'Ottawa (1993) et est avocate inscrite au Barreau du Québec depuis 1995. Associée du cabinet Vallée & Hubert de Maniwaki de 1995 à 2007 où elle pratique en droit civil, matrimonial et criminel. Elle est négociatrice en chef pour le Ministère des affaires indiennes et du Nord Canada en 2006 et 2007.

Elle est adjointe parlementaire à la ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport et ministre de la Famille, Michelle Courchesne, du au .

Réélue aux élections générales du 8 décembre 2008.

À compter du , elle est adjointe parlementaire du premier ministre du Québec.

Le , elle est nommée ministre de la Justice du Québec.

À titre de ministre de la Justice, elle dépose le projet de loi no. 59 pour lutter contre la radicalisation. Ce projet de loi est critiqué pour l'atteinte qu'il pourrait porter à la liberté d'expression[1],[2],[3].

En , lorsque la ministre québécoise de la Condition féminine, Lise Thériault, affirme qu'elle n'était pas féministe, Stéphanie Vallée se déclare elle-même «humaniste plutôt que féministe». À titre de Procureure générale du Québec, elle défend devant la Cour supérieure du Québec la thèse selon laquelle il est possible de participer à un mariage confessionnel sans contracter de mariage civil, parlant à ce propos d'«union spirituelle», un concept inexistant en droit[4]. La ministre Vallée réaffirme par la suite la position juridique traditionnelle québécoise afin d'assurer le respect des dispositions législatives existantes. [1]

Le , l'Assemblée nationale adopte le projet de loi 62 déposé par la ministre Stéphanie Vallée et portant sur la neutralité religieuse de l'État et l'encadrement des accommodements religieux. Ce projet de loi prévoit que les prestataires des services publics doivent recevoir ces services à visage découvert. Au cours des jours suivant l'adoption du projet de loi, Stéphanie Vallée se contredit à quelques reprises : affirmant d'abord qu'il faudra, pour prendre les transports en commun, avoir le visage découvert pendant l'ensemble du trajet, elle a indiqué ensuite qu'il faudra dévoiler son visage seulement au moment de l'entrée afin de pouvoir confirmer l'identité si cela s'avère nécessaire.

Le 11 juin 2018, le gouvernement du Québec octroie une subvention de 4 millions de dollars canadiens sur 5 ans à Montréal International pour la création d'un réseau international francophone en faveur de la protection et de l'avancement des droits des personnes LGBTQI[5],[6]. En tant que ministre responsable de la Lutte contre l'homophobie, Stéphanie Vallée déclare: « Le gouvernement du Québec souhaite non seulement continuer de jouer un rôle actif sur la scène internationale pour la pleine reconnaissance des droits des personnes LGBT, mais aussi agir à titre de chef de file dans ce dossier. Nous sommes fiers de contribuer à une plus grande ouverture à l'égard de la diversité sexuelle, ici comme ailleurs, et de participer à la Conférence mondiale de la Coalition pour les droits égaux[7]. » Cet engagement aboutit l'année suivante à la création de l'organisation Égides, Alliance internationale francophone pour l'égalité et les diversités [8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Louise Leduc, « Lutte contre la radicalisation: les cégeps irrités par le plan de Québec », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Marco Bélair-Cirino, « Le Barreau exhorte Québec à ne pas porter atteinte à la liberté d’expression », sur Le Devoir, (consulté le )
  3. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « Propos haineux : la législation prise entre l'arbre et l'écorce | Radio-Canada.ca », sur Radio-Canada, (consulté le )
  4. « Une ministre dépassée par sa fonction », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
  5. « LGBT : différentes réalités à travers le monde » (consulté le )
  6. Helen Steiman, « Les droits 2ELGBTQIA+ au cœur de la coopération franco-québécoise pour la jeunesse | LOJIQ », sur www.lojiq.org, (consulté le )
  7. Cabinet du ministre de la Justice et procureur général du Québec, « Le Québec démontre son engagement en faveur des droits des personnes LGBT lors de la Conférence mondiale de la Coalition pour les droits égaux »,
  8. « À propos | Egides.org », sur www.egides.org (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]