Sibu

Sibu
詩巫
Sibu
Temple Yu Long à Sibu.
Administration
Pays Drapeau de la Malaisie Malaisie
État Sarawak
Maire YBhg.Datuk Tiong Thai King
Démographie
Population 247 995 hab. (2010)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 2° 18′ nord, 111° 49′ est
Superficie 827 830 ha = 8 278,3 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Malaisie
Voir sur la carte administrative de Malaisie
Sibu
Liens
Site web Site officiel

Sibu est une ville de l'État du Sarawak en Malaisie. Sa population s'élevait à 247 995 habitants en 2010[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Sibu est arrosée par la Rajang et se trouve à 184 km au nord-est de Kuching, la capitale de l'État du Sarawak.

Histoire[modifier | modifier le code]

Avant le , Sibu était un village connu sous le nom de "Maling", où seules existaient quelques maisons en bois. La population était alors majoritairement malaise. En 1841, Sarawak était dirigée par le Raja Blanc, James Brooke. La troisième division de l'état est créée, et prend le nom du ramboutan local du fait de sa profusion, appelé localement "Buah Sibu" en langue Iban.

En 1901, Wong Nai Siong conduit une première vague de chrétiens de Fuzhou à Sibu en quête d'une terre pour s'établir et développer l'économie locale, avec l'autorisation du Rajah Charles Brooke. À la suite de la révolte des Boxers, et de la répression des chrétiens chinois, nombre d'entre eux sont contraints à l'émigration hors de Chine, particulièrement à Sibu et Sitiawan. Wong Nai Siong arrive à Singapour en . De là, il voyage en Malaisie occidentale, à Sumatra et dans les Indes orientales néerlandaises, sans parvenir à trouver un endroit pour s'y établir lui et les siens. En , à la suite d'un accord passé avec le Rajah de Sarawak, il explore la vallée du fleuve Rajang, pour y découvrir son delta fertile, et décide de s'y établir. Ainsi, trois vagues successives d'immigrants chinois viennent à leur tour s'y établir. La première représentait 72 personnes, la seconde 535 et la troisième 511, soit 1118 au total.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Sarawak Statistics Bulletin, 2012, cité par le BorneoPost Online [1] Consulté le 10 août 2012.

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