Sepideh Farsi

Sepideh Farsi
Biographie
Naissance
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Sepideh Farsi (en persan: سپیده فارسی) est une réalisatrice iranienne, née en 1965 à Téhéran.

Biographie[modifier | modifier le code]

Sepideh Farsi se rend à Paris en 1984 pour étudier les mathématiques. Elle a 19 ans et est finalement davantage attirée par les arts visuels. Elle commence à créer des photographies avant de réaliser ses premiers courts métrages[1]. Une de ses premières réalisations est un documentaire consacré à la diaspora iranienne, Le monde est ma maison. Elle poursuit avec, en 2000, le portrait d'un cinéaste indien, sobrement intitulé Homi D. Sethna, Film-maker, qui reçoit le Prix FIPRESCI au Festival de Bombay, puis en 2001 avec Hommes de feu consacré cette fois aux pompiers de Téhéran. En 2003, elle réalise une œuvre de fiction sur le thème de l'identité, Le Voyage de Maryam, un film entre fiction et reportage qui suit l'itinéraire d'une jeune femme iranienne vivant à Paris et revenant chercher son père dans les rues de Téhéran : photo jaunie en main, elle interroge les passants et les commerçants[1].

En 2007, elle tourne un nouveau documentaire, Harat. Au printemps 2008, à nouveau dans des pérégrinations dans Téhéran, elle réalise un film avec un téléphone portable (en raison des restrictions gouvernementales sur le tournage). Ce film montre divers aspects de la vie dans la capitale iranienne : chauffeurs de taxi, femmes dans un salon de coiffure, jeunes hommes parlant de drogue, rappeur iranien, etc[2]. En 2009, elle est membre du jury du meilleur premier film lors du Festival international du film de Locarno. En 2014, elle tourne une nouvelle fiction, en Grèce avec des acteurs iraniens ; Red Rose brise les tabous du cinéma iranien en incluant des scènes de sexe et en évoquant les relations entre la jeune génération contestataire et la génération qui avait contesté le régime du Chah[3].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b AlloCiné
  2. a et b Régnier 2009, Le Monde.
  3. a et b Perrin 2015, Libération.
  4. Frodon 2003, Le Monde.
  5. Peigne-Giuly 2003, Libération.
  6. Provençal 2006, Le Monde.
  7. Luciani 2015, Le Monde.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles classés par date de parution.

  • Jean-Michel Frodon, « "Le Voyage de Maryam" : à la recherche du père dans Téhéran, sans ordre apparent », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  • Annick Peigne-Giuly, « Intime Téhéran », Libération,‎ (lire en ligne).
  • Jérôme Provençal, « "Le Regard" : retour en Iran parmi les fantômes », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  • Isabelle Régnier, « "Téhéran sans autorisation" : fragments de conversation avant soulèvement », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  • « Téhéran sans autorisation », Le Point,‎ (lire en ligne).
  • Noémie Luciani, « « Red Rose » : l’éclosion d’un amour pendant la « révolution verte » », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  • Jean-Pierre Perrin, « «Red Rose», l’Iran sans tabou », Libération,‎ (lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]