Salvator Rosa

Salvator Rosa
Autoportrait. Sur le panneau de bois, on peut lire : "aut tace, aut loquere meliora silentio."
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
RomeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Lieux de travail
Mouvement
Conjoint
Lucrezia Paolini (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Discussion entre philosophes
de l'Académie de Platon

Palais ducal, Urbino

Salvator Rosa est un poète satirique, acteur, musicien, graveur et peintre italien né le à l'Arenella, un quartier de Naples, et mort le à Rome.

La devise de Salvator « aut tace aut loquere meliora silentio » (« Soit se taire, soit dire des choses meilleures que le silence ») figure sur son autoportrait de la National Gallery de Londres.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et apprentissage[modifier | modifier le code]

Il naît à l'Arenella, dans la banlieue de Naples, le 20 ou le . Son père, Vito Antonio de Rosa, est arpenteur. Comme il souhaitait que son fils devînt avocat ou prêtre, il le fait entrer au couvent des pères somasques. Cependant, Salvator préfére les arts et en secret travaillait avec son oncle maternel, Paolo Greco, pour apprendre la peinture et il va chez son propre beau-frère, Francesco Francanzano, élève de Ribera puis chez Aniello Falcone, en même temps que chez Domenico Gargiulo, ou chez Ribera lui-même. Selon certaines sources, il aurait passé son temps dans une vie errante avec des bandits. À l'âge de dix-sept ans, il perd son père et, comme sa mère était sans ressources avec au moins cinq enfants, il se retrouve sans soutien financier.

Il continue son apprentissage avec Falcone, en l'aidant à réaliser ses scènes de bataille. Dans cet atelier, on dit que Lanfranco remarqua son travail et lui conseilla d'aller à Rome, où il resta de 1634 à 1636.

Revenu à Naples, il se met à peindre des paysages étranges, envahis par la végétation, des rivages déchiquetés, des montagnes et des grottes. Rosa fut parmi les premiers à peindre des paysages « romantiques », avec une prédilection pour les scènes pittoresques et souvent agitées, ainsi que les scènes crues où l'on voyait des bergers, des brigands, des marins et des soldats. Ces premiers paysages se vendent à bas prix par l'intermédiaire de petits marchands. Cette sorte de peinture lui convenait particulièrement.

À Rome de 1638 à 1646[modifier | modifier le code]

Il revient à Rome en 1638-1639 où il est hébergé par le cardinal Francesco Maria Brancaccio, évêque de Viterbe. C'est pour l'église Santa Maria della Morte de Viterbe qu'il peignit son premier et l'un de ses rares retables représentant l'Incrédulité de saint Thomas.

Rosa a beaucoup de facilité pour la peinture : ainsi la Bataille héroïque de 1664 est peinte en huit jours. À Rome, il se lie d'amitié avec Pietro Testa et Claude Gellée dit Le Lorrain. Il s'intéresse à toute une série d'arts : la musique, la poésie, l'écriture, la gravure à l'eau-forte et la comédie. Il a un cercle d'amis choisis, comme le poète et philosophe Giovanni Battista Ricciardi, avec lesquels il aborde des thèmes philosophiques et littéraires[1]. Pendant un carnaval à Rome, il écrit une pièce de théâtre et la joue sous le masque de Coviello ; son personnage se moque de Rome et distribue des ordonnances médicales burlesques contre les maladies du corps et plus particulièrement celles de l'esprit. Sous ce costume, il se moque lourdement des grosses comédies interprétées dans le Trastevere sous la direction de Bernini... Curieusement Salvator Rosa et Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière (1622-1673), sont contemporains.

Ses pièces de théâtre eurent du succès, mais elles lui valurent des ennemis puissants à Rome parmi les mécènes et les artistes, y compris Bernini lui-même. À la fin de 1639, il doit se réfugier à Florence où l'a invité le cardinal Gian-Carlo de Médicis. Il y reste huit ans. Une fois sur place, Rosa réunit une sorte d'atelier et de salon de poètes, de dramaturges et de peintres – ce qu'on a appelé l'Accademia dei Percossi (« l'Académie des Frappés »). Dans le milieu artistique rigide de Florence, il présente ses toiles montrant des paysages sauvages. Malgré son influence, il attire peu de vrais élèves. Un autre peintre et poète, Lorenzo Lippi, partage avec Rosa l'hospitalité du cardinal et fréquente le même cercle d'amis. Lippi l'encourage à continuer le poème Il Malmantile racquistato. Il est en bons termes également avec Ugo et Giulio Maffei et loge avec eux à Volterra, où il écrit quatre satires, Musique, Poésie, Peinture et Guerre. Vers la même époque, il fait son autoportrait, à présent à la National Gallery de Londres.

Retour à Naples en 1646[modifier | modifier le code]

Autoportrait en guerrier, 1640-1649
Monte dei Paschi di Siena la banque Sienne.

En 1646, il revient à Naples et il semble qu'il ait sympathisé avec l'insurrection de Masaniello, comme le suggère un passage dans l'une de ses satires. Il est douteux cependant qu'il ait participé réellement à la révolte. On a raconté que Rosa, avec d'autres peintres (Coppola, Paolo Porpora, Domenico Gargiulo, Dal Po, Marzio Masturzo, les deux Vaccari et Cadogna), tous sous les ordres d'Aniello Falcone qui est leur capitaine, ont formé la Compagnia della Morte, qui se proposait de faire la chasse aux Espagnols dans les rues, sans même épargner ceux qui chercheraient asile dans un lieu sacré. Il peint un portrait de Masaniello - probablement d'après ses souvenirs plutôt que sur le personnage vivant. À l'approche de don Juan d'Autriche, cette Compagnia sanguinaire se dispersa.

D'autres racontent qu'à ce moment il s'enfuit pour se joindre à des brigands des Abruzzes. Bien qu'il soit difficile de faire entrer cet épisode dans les dates de sa carrière que nous connaissons, en 1846 un ballet romantique tiré de cette histoire et intitulé Catarina fut présenté à Londres par le chorégraphe Jules Perrot et le compositeur Cesare Pugni.

Installation définitive à Rome en 1649[modifier | modifier le code]

Héraclite et Démocrite, 1645-1649
Musée d'histoire de l'art de Vienne.

Finalement, après un voyage à Venise avec Ricciardi[1], il revient à Rome en 1649 et y reste. Il y peint quelques sujets importants, et fait preuve d'une disposition d'esprit peu commune qui le fait passer du paysage à l'histoire avec Démocrite au milieu des tombes, La Mort de Socrate, La Mort de Regulus (tous deux à présent en Angleterre), La Justice quittant la Terre et La Roue de la Fortune. Cette dernière œuvre, satirique, soulève une tempête de controverses. Rosa, pour arranger les choses, publie une description de sa signification (où il atténue passablement les faits réels), ce qui ne l'empêche pas de se trouver à deux doigts d'une arrestation. C'est vers cette époque que Rosa écrit sa satire appelée Babylone, sous laquelle il faut lire évidemment le nom de Rome.

Tout autour de lui gronde une hostilité sourde. On prétend que les satires qu'il a publiées ne sont pas de lui, mais qu'il les a volées à d'autres. Rosa repousse ces accusations avec indignation, bien qu'à la vérité les satires traitaient de façon si fouillée de personnes, d'allusions et d'anecdotes classiques, qu'on a bien du mal à voir à quel moment de sa carrière si remplie Rosa aurait pu avoir meublé son esprit avec une telle multitude de détails assez érudits. On a le droit peut-être de supposer que les amis littérateurs à Florence et Volterra lui ont donné des conseils sur la matière de ses satires, comme sur leur composition, il n'en reste pas moins qu'elles sont absolument et entièrement de lui. Pour confondre ses détracteurs, il écrit alors la dernière de la série, intitulée Envie.


L'Ombre de Samuel apparaissant
à Saül chez la pythonisse d'Endor
1668, musée du Louvre.

Parmi les peintures de ses dernières années, on trouve l'admirable Bataille avec les navires brûlant au large dans un carnage qui n'en finit pas, ainsi que Saül et la Sorcière d'Endor, peint en quarante jours et peut-être sa dernière œuvre (maintenant au musée du Louvre), Pythagore et les Pêcheurs et Le Serment de Catilina (au Palais Pitti). Dans sa peinture de paysage, il décrit une nature inquiétante et sinistre, très éloignée du paysage idéal de Poussin et Lorrain qu'il avait pratiqué au début de sa carrière[2].

Alors qu'il travaille à une série de portraits satiriques, dont le dernier devait être le sien, Rosa est frappé d'hydropisie. Il meurt six mois plus tard. Dans ses derniers moments, il se marie avec une Florentine du nom de Lucrèce, qui lui a donné deux fils, dont l'un devait lui survivre, et il meurt plein de repentir. Il est enterré dans l'église des Anges, où l'on a placé un portrait de lui. Après les difficultés de sa première jeunesse, Salvator Rosa avait réussi à se constituer une coquette fortune.

C'était un graveur de mérite, avec une série représentant des petits soldats, qui lui valut beaucoup de popularité et d'influence, et d'un certain nombre de sujets plus grands et très ambitieux.

Héritage artistique[modifier | modifier le code]

Indiscutablement Rosa a été un maître dans cette tendance qui a conduit au romantisme et au pittoresque. On discute toujours pour savoir quelle influence a eue son travail dans les décennies ou les siècles suivants. Wittkower déclare à juste titre que c'est dans ses paysages, pas dans ses grands drames historiques ou religieux, que Rosa exprime vraiment l'étincelle originale qui était innée en lui. Il peut les avoir écartés comme de simples bagatelles comparés à ses autres thèmes, mais ces toiles d'un académisme conventionnel ont souvent retenu son côté rebelle. En général, dans les paysages il a évité les campagnes calmes, idylliques et pastorales d'un Claude Gellée dit Le Lorrain et d'un Paul Brill, et il a créé des fantaisies inquiétantes et mélancoliques, noyées dans les ruines, peuplées de brigands. Le contraste entre les artistes de son temps se lit bien dans ces vers écrits en 1748 par James Thomson[3] :

« Whate'er Lorraine light touched with softening hue
Or savage Rosa dashed, or learned Poussin drew.
 »

Dans un temps où les artistes devaient humblement se soumettre à leurs employeurs, Rosa avait une fière indépendance, qui proclamait le rôle spécial de l'artiste. « Notre richesse doit consister en choses de l'esprit et dans un contentement de nous-mêmes que nous buvons à petites gorgées, pendant que d'autres se repaissent dans la prospérité. » Il refusait de peindre sur commande ou de s'entendre à l'avance sur un prix. Il choisissait lui-même ses sujets. Il déclarait peindre « pour me sentir pris dans des transports d'enthousiasme et je n'utilise mes pinceaux que lorsque je me sens moi-même emporté ». Cet esprit de tempête est devenu l'enfant chéri des romantiques britanniques.

Satires[modifier | modifier le code]

Autoportrait, vers 1645
musée des beaux-arts de Strasbourg.

Les satires de Salvator Rosa méritent plus d'attention qu'elles n'en ont reçue généralement, même si, à la fin du XIXe siècle, deux livres les ont prises en compte – dus à Cesareo en 1892 et à Cartelli en 1899. Les satires, malgré leur retentissement considérable à l'étranger pendant la vie de leur auteur, n'ont pas été publiées avant 1719. Elles sont toutes écrites en terza rima, sans beaucoup de correction littéraire, mais remarquablement spirituelles, acérées et même brillantes. Ce sont des dénonciations cinglantes et, de ce point de vue, elles sont traitées de façon trop monotone. Rosa apparaît ici comme un censeur fort sévère de tous les rangs et de toutes les conditions, n'épargnant pas les plus élevés. Il est un défenseur des pauvres et des opprimés, un champion de la vertu morale et de la foi catholique. Il semble étrange qu'un homme qui a pris une part si libre aux plaisirs et aux divertissements de la vie puisse se montrer si impitoyable envers ceux qui les lui procuraient.

La satire sur la Musique étale l'insolence et la débauche des musiciens et la honte des cours et des églises qui les encouragent. Celle sur la Poésie insiste sur la pédanterie, le plagiat, l'adulation, l'affectation et l'impudeur des poètes – et aussi sur leur pauvreté et la négligence avec laquelle on les traitait. On y trouve une sortie très vigoureuse contre l'oppression des dirigeants et des aristocrates. La gloire du Tasse est assurée ; Dante est présenté comme dépassé et l'Arioste comme un corrupteur.

Celle contre la Peinture fulmine contre l'imagerie qui traite des sujets sur le ton du misérabilisme, comme les mendiants (bien que Rosa doive sûrement avoir été responsable en partie de ce dévoiement de l'art), et contre l'ignorance et l'obscénité des peintres et leurs astuces commerciales. C'est pour lui une faute contre le bon goût de peindre les saints et les saintes vautrés et à moitié nus. La satire contre la Guerre (qui contient un panégyrique de Masaniello) se moque de la folie des soldats mercenaires, qui se battent et qui meurent pendant que les rois restent chez eux. Il y fustige la conduite abominable des rois et des seigneurs, leur hérésie et leur incrédulité.

Dans Babylon ofrece, Rosa se représente comme un pêcheur, Tirreno, constamment malchanceux dans ses prises sur l'Euphrate, il converse avec un indigène du pays, Ergasto. Babylone (Rome) est traitée très sévèrement et Naples ne vaut pas mieux.

L'envie (la dernière des satires, généralement considérée comme la meilleure, même si on voit mal pourquoi) représente Rosa en train de rêver que, comme il est sur le point d'inscrire en toute modestie son nom au seuil du temple de la gloire, la déesse ou le diable de l'Envie lui barre le passage. Il s'ensuit un long échange d'invectives réciproques. Ici nous avons le portrait, fortement appuyé, du principal détracteur romain de Salvator (nous ne savons pas s'il a jamais été identifié), et le peintre proteste qu'il ne condescendrait jamais à faire n'importe quel travail licencieux, correspondant aux indécences qui sont alors en vogue dans la peinture.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Salvator Rosa a inventé la peinture romantique-impressionniste[réf. nécessaire] dans l'histoire de l'art : « Ses paysages sauvages et plus de 2 000 marines sont si impressionnants qu'ils ont submergé l'esprit des artistes du XIXe siècle, principalement en Grande-Bretagne[4]. »

Salvator Rosa ouvre aussi dans son œuvre la page du fantastique, et de l'obscur, par son tableau L'Umana Fragilità.

Trois hommes, une gravure de la série Diverse Figure. Rijksmuseum Amsterdam.

Il a très souvent mis dans son œuvre des traits d'esprit humoristiques et satiriques, et qui ensemble font probablement de lui aussi le premier « caricaturiste de l'histoire ». L'exemple de ce qu'il a courageusement vécu avec son tableau Allégorie de la Fortune du Getty Center, et une remarquable synthèse de son caractère satirique courageux et de son coup de pinceau génial[5].

Salvator Rosa peut être considéré comme un des plus grands graveurs italiens du XVIIe siècle[6]. Ses gravures resteront célébrées au cours du XVIIIe et du XIXe siècles[7]. Au niveau technique, il a été influencé par ses contemporains comme Giovanni Benedetto Castiglione et Giuseppe de Ribera. Imprimée vers la moitié du siècle (1656/1658), sa série d'estampes Diverse Figure (connues aussi comme Capricci ou Figurine) avait eu un énorme succès parmi ses contemporains, ce qui explique les nombreuses reproductions du XVIIe siècle. Les personnages de cette récolte ont été une référence pour beaucoup de jeunes artistes pendant des siècles[8]. Le Gabinetto Nazionale delle Stampe di Roma conserve plusieurs éditions de cette série, mais la plus complète est surement celle conservée au British Museum de Londres[9].

À Rome, 1638-1646





À Naples 1646-1649


Installation définitive à Rome en 1646


  • Paysage de rivière avec Apollon et la sibylle de Cumes (1650), huile sur toile, 174 × 260 cm, Wallace collection, Londres.
  • Paysage boisé (v. 1650), huile sur toile, 72 × 134 cm, collection particulière
  • Saint Jean-Baptiste baptisant le Christ dans le Jourdain (v. 1655), huile sur toile, 173 × 259 cm, Kelvingrove Art Gallery and Museum, Glasgow.
  • Saint Jean-Baptiste révélant le Christ aux disciples (v. 1655), huile sur toile, 173 × 259 cm, Kelvingrove Art Gallery and Museum, Glasgow.
  • Bandits sur une côte rocheuse (1655–1660), huile sur toile, 75 × 100 cm, Metropolitan Museum of Art, New York[17].


À Rome, Scènes (1646-1660)[modifier | modifier le code]



Après 1660



Non datés

Hommages[modifier | modifier le code]

Par Audouin et Wicar, d'après un autoportrait.
  • Depuis la fin des années 1990, la salle du Louvre n° 717 au 1er étage de l'aile Denon[23], consacrée aux peintures italiennes des XVIIe et XVIIIe siècles, porte le nom de Salvator Rosa, par la volonté des conservateurs du musée.
  • Poète, musicien, acteur comique et chanteur, il a créé Michelemmá (en français Michelle, en anglais Michelle ma belle), devenue la référence des chansons napolitaines et des chansons d'amour napolitaines - maintenant parmi les plus romantiques du monde[24].
  • Une des stations du métro de Naples, devenue expression artistique contemporaine Metro dell'Arte : métro de l'art de la ville, porte le nom de la rue Salvator Rosa, où elle se trouve.
  • Dans Le Corricolo de 1843 Éternel guide culturel touristique de Naples d'Alexandre Dumas, Salvator Rosa devient l'artiste-héros légendaire de la ville parthénopéenne. (Le Corricolo- Chapitre XXX - L'église del Carmine.)
  • La troisième pièce de la deuxième des Années de pèlerinage de Franz Liszt est titrée Canzonetta del Salvator Rosa.
  • E.T.A. Hoffmann a consacré une nouvelle à Salvator Rosa et Léon Dierx un des poèmes de son recueil Poèmes et poésies (1861)[25].
  • Salvator Rosa, opéra en quatre actes de Antonio Carlos Gomes, sur un livret d'Antonio Ghislanzoni d'après le roman Masaniello de Eugène de Mirecourt. Première le 21 mars 1874, Théâtre Carlo-Felice, Gênes.
  • Dans sa nouvelle La couleur tombée du ciel, Lovecraft évoque un paysage de Salvator Rosa.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Stefano Causa, « Biographies », dans Mina Gregori, Le Musée des Offices et le Palais Pitti, Paris, Éditions Place des Victoires, (ISBN 2-84459-006-3), p. 664
  2. a b et c Vincent Pomarède, 1001 peintures au Louvre : De l’Antiquité au XIXe siècle, Paris/Milan, Musée du Louvre éditions, , 352-354 p. (ISBN 2-35031-032-9), p. 352.
  3. Elizabeth Durot-Boucé, Introduction à la fiction gothique, Éditions Publibook, 2013.
  4. (en) James S. Patty, Salvator Rosa In French Literature: From The Bizarre To The Sublime » (2004).
  5. Allégorie de la Fortune
  6. (it) « Alla scoperta del Salvator Rosa incisore | Artribune », (consulté le )
  7. (es) Skull Séré y Rubio Frank G. (ed.), Salvator Rosa. Las pinturas brujas, Vola, Archivos, , 78 p. (ISBN 978-84-949485-2-7), pp. 9-24
  8. (it) « Quel gran genio di SALVATOR ROSA », sur MultiploDAutore, (consulté le ).
  9. Christian von Heusinger, « A Group of Trial Proofs and Early States of Salvator Rosa's "Figurine" », Print Quarterly, vol. 1, no 2,‎ , p. 115–119 (ISSN 0265-8305, lire en ligne, consulté le )
  10. Grotte et cascades, palais Pitti
  11. Paysage avec H. en arme, Los Angeles
  12. a b c d e et f Mina Gregori (trad. de l'italien), Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Paris, Éditions Place des Victoires, , 685 p. (ISBN 2-84459-006-3), p. 494-497
  13. Fiche Astrée, musée d'histoire de l'art
  14. Portrait vendu par Christie's
  15. a et b Musée de la civilisation, « Collections - Musée de la civilisation », sur Collections - Musée de la civilisation (consulté le )
  16. Autoportrait, Metropolitan
  17. Bandits sur la côte, Metropolitan
  18. Emmanuelle Brugerolles (dir.), Le Baroque à Rome, Paris, Beaux-Arts de Paris éditions, , 152 p. (ISBN 978-2-84056-836-0), p. 86-89
    Une étude préparatoire de ce tableau se trouve au Cabinet des dessins de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris [1].
  19. Rêve d'Énée, Metropolitan
  20. Saint François, Phillips Col
  21. Philosophe, coll. part.
  22. Corentin Dury, Musées d'Orléans, Peintures françaises et italiennes, XVe – XVIIe siècles., Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN 978-94-6161-659-3), n°375
  23. Salle n° 13 dans l'ancienne numérotation. Il s'agit de la salle qui a abrité le chef-d'œuvre de Léonard de Vinci Mona Lisa entre 2001 et 2005.
  24. La chanson napolitaine
  25. Savator Rosa de Léon Dierx sur Wikisource.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Statue de Salvator Rosa par Carrier-Belleuse (1860) et livre de James S. Patty (2004).
  • (en) James S. Patty, Salvator Rosa in French Literature. From the bizarre to the sublime, The University Press of Kentucky, 2004.
  • (nl) Cornelis de Bie, Het Gulden Cabinet, 1662, p. 303
  • (en) Christian von Heusinger, « A Group of Trial Proofs and Early States of Salvator Rosa's Figurine », Print Quarterly, vol. I, no 2, 1984
  • (en) Antony Griffiths, « On Some Albums of Etchings », Print Quarterly, vol. IX, no 3, 1992

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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