Rue Proudhon (Saint-Denis)

Rue Proudhon
Image illustrative de l’article Rue Proudhon (Saint-Denis)
La rue Proudhon au coin Nord-Est de l'avenue du Président-Wilson. Les deux immeubles sont toujours debout.
Situation
Coordonnées 48° 54′ 23″ nord, 2° 21′ 46″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Ville Aubervilliers, Saint-Denis
Quartier(s) La Plaine Saint-Denis
Début Avenue du Président-Wilson sur la plaine Saint-Denis
Fin Rue des Gardinoux
Morphologie
Type Rue
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Proudhon
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
(Voir situation sur carte : Île-de-France)
Rue Proudhon

La rue Proudhon est une voie de communication de Saint-Denis, prolongée vers Aubervilliers.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Elle marquait la limite de la barrière d'octroi, qui a donné son nom à une rue voisine.

Accès

Station de métro Front populaire.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Elle porte le nom du théoricien anarchiste et socialiste Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865).

Historique[modifier | modifier le code]

La rue Proudhon en 2020.

À la fin du XIXe siècle, avec la rue des Fillettes, la rue de la Montjoie et la rue du Pilier, elle devient progressivement une zone industrielle attachée aux produits métallurgiques et chimiques[1]. Des usines, raccordées au réseau ferroviaire, s'installent sur des parcelles vendues par la Société Riffaud-Civet.

Au début du XXe siècle, cette rue était un axe de communication entre la gare du chemin de fer du Nord et de Pantin et d'Aubervilliers, supportant notamment une circulation de chargements de charbons et de pavés[2].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Société du Chemin de Fer Industriel (CFI) Administration et activités (1884-1993)
  2. Mémoires de M. le préfet de la Seine et de M. le préfet de police, et procès-verbaux des délibérations, Volume 106, 1908
  3. Macron, un destin machiavélique gravé dans Paris, Thierry Van de Leur, 2017