Robert Bernard (compositeur)

Robert Bernard
Description de cette image, également commentée ci-après
Yvonne Lephay et Robert Bernard en 1948.

Naissance
Genève
Décès (à 70 ans)
Paris
Activité principale Pianiste, compositeur, pédagogue
Activités annexes musicographe, critique musical
Formation Conservatoire de musique de Genève, Université de Genève
Enseignement Schola Cantorum de Paris, Conservatoire international de musique de Paris

Robert Bernard (Genève - Paris ) est un compositeur, pianiste, pédagogue, musicographe et critique musical français d'origine suisse.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le à Genève[1], Robert Bernard étudie au conservatoire et à l'université de la ville, auprès de Templeton Strong, Barblan et Lauber[1].

En 1926, il s'installe à Paris et travaille avec Louis Aubert[1]. Il est nommé professeur à la Schola Cantorum en 1937[1]. Dans la capitale française, il enseignera également au Conservatoire international de musique.

Entre 1939 et avril 1940 puis 1946 et 1951, il collabore à La Revue musicale, comme rédacteur en chef puis comme codirecteur avec Henry Prunières[1],[2] et enfin comme directeur. Pendant la guerre, il crée et dirige un nouveau journal, L'Information musicale. Bernard est secrétaire général d'une Association de musique contemporaine récemment créée, qui organise des concerts chaque semaine : C. Münch dirige des œuvres de Marcel Mihalovici, Florent Schmitt (président d'honneur) et Honegger le 20 mars 1940, et ce premier concert est radiodiffusé[3].

Bernard participe à la rédaction de plusieurs ouvrages sur l'histoire de la musique, notamment La Musique des origines à nos jours dirigé par Norbert Dufourcq, dans lequel il rédige les articles sur les compositeurs contemporains. Il organise des conférences culturelles à travers le monde. Dans ses ouvrages, articles et conférences, il attache une grande importance à la musique française. Il est en particulier l'auteur de monographies consacrées à Franck, Aubert et Roussel[1].

En tant que compositeur, il a écrit de la musique de chambre, des mélodies, des concertos pour piano et des pièces pour piano seul. Il a composé une œuvre inspirée du tableau de Poussin Les Bergers d'Arcadie. Il a également été musicien et chef d'orchestre.

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Jacques Durand (1865-1928), Genève, Édition de la Revue mensuelle, , 100 p. (BNF 35135493)
  • Albert Roussel : sa vie, son œuvre, Paris, La Colombe, coll. « Euterpe » (no 3), , 128 p.
  • Histoire de la Musique, 3 tomes publiés de 1961 à 1964, réédités et mis à jour en 1970 et 1974 avec un quatrième tome.

Compositions[modifier | modifier le code]

  • Divertissement pour violon et orchestre ;
  • Prélude pour le cimetière marin ;
  • Quintette.
  • Concerto pour piano (24 janvier 1943, salle Poirel, Conservatoire) par Louise Clavius Marius (épouse de Tony Aubin) et l'orchestre dirigé par Alfred Bachelet
  • Les Bergers d'Arcadie, poème symphonique (Concerts Pasdeloup, décembre 1943, sous la direction de Gustave Cloëz)[4]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Baker et Slonimsky 1995, p. 389.
  2. Myriam Chimènes, « L’Information musicale : une “parenthèse” de La Revue musicale ? », La Revue des revues, no 24,‎ , p. 91-110 (lire en ligne)
  3. La Revue des revues : lire en ligne sur Gallica
  4. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k47364046/f2.item.r="Robert%20Bernard".zoom Peu de temps avant, il a publié un article, "Jeunesse et révolution", dans L'Écho des étudiants (16 octobre 1943 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8289167m/f7.item.r="Robert%20Bernard".zoom#) : "…on [Jean Rivain etc] essaie de faire comprendre aux jeunes que l'on compte sur eux pour faire la révolution. On les méprise au point de ne jamais rien leur demander de constructif et l'on prend un malin plaisir à leur faire comprendre que le seul moyen pour eux de « se réaliser » est d'apprendre à faire la grimace, à passer de la pommade aux puissants et à soumettre leurs idées à la susceptibilité, la cupidité et l'ambition des faux maîtres qu'ils veulent bien se donner." Arthur Honegger fait référence à un autre article dans lequel il défend les jeunes musiciens : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7654080h/f4.item.zoom

Article connexe[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bases de données[modifier | modifier le code]