Robert Altmayer

Robert Altmayer
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Marie-Robert AltmayerVoir et modifier les données sur Wikidata
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Grade militaire
Général de corps d'armée (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Distinction
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Marie-Robert Altmayer, né le à Bordeaux et mort le à Paris 16e[2], est un général de corps d'armée français, qui a commandé la 10e armée française du au .

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils aîné du général de division Victor Joseph Altmayer (1844-1908).

Capitaine au 29e régiment de dragons, il a le une altercation à Bar-sur-Aube avec un paysan sur le champ duquel il était entré à cheval, altercation dont la presse se fait l'écho en pleine résolution de la révolte des vignerons champenois[3],[4],[5],[6]. Le capitaine Altmayer est relevé de son commandement et changé de corps par mesure de discipline, rejoignant le 12e régiment de hussards[7],[8].

Commandant de la cavalerie d'Algérie en 1929, puis inspecteur général de la Cavalerie du au , le général de corps d'armée Robert Altmayer fut placé en position de réserve le .

Réactivé le , sur décision du général Weygand, le général Robert Altmayer fut nommé le à la tête de la 10e armée, avec laquelle il tenta de tenir un front sur la Seine, jusqu'au , avant de livrer des combats de retardement jusque sur la Loire.

Le général Robert Altmayer ne reçut finalement pas d'ordres visant à la constitution d'un « réduit breton »[9] envisagée un temps par Paul Reynaud.

Fait prisonnier le , il fut libéré le et replacé dans la réserve le .

Son frère cadet, le général de corps d'armée René Altmayer (1882-1976) commandait le 5e corps d'armée[10] du au , puis la région militaire de Montpellier, du au , où il fut placé en position de réserve.

Sa sépulture se trouve au cimetière Notre-Dame de Versailles.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Publication[modifier | modifier le code]

  • La Xe Armée sur la Basse-Somme, en Normandie et vers le réduit breton : mai-, Paris, Ed. Défense de la France, 1946

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 16e, no 228, vue 24/31.
  3. « Un regrettable incident peut remettre le feu aux poudres dans l'Aube », Le Petit Parisien,‎ (lire en ligne)
  4. « À Bar-sur-Aube, pénible incident », Le Petit Champenois,‎ (lire en ligne)
  5. « La situation en Champagne : l'incident Altmayer-Brion », Le Petit Champenois,‎ (lire en ligne)
  6. « En Champagne : l'incident Altmayer-Brion », L'Action française,‎ (lire en ligne)
  7. « L'incident Altmayer », L'Action française,‎ (lire en ligne)
  8. « Le capitaine Altmayer frappé », Le Petit Haut-Marnais,‎ (lire en ligne)
  9. Erwan Le Gall, « Pour une culture de la guerre de 1940 », sur Ar Brezel (consulté le )
  10. (en) Julian Thompson, Dunkirk : Retreat to Victory, Pan Macmillan, , 338 p. (ISBN 978-0-330-50845-2, lire en ligne)

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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