Pierre Blairet
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| Nom de naissance | Pierre Paul Blairet |
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| Distinctions | Médaille d'argent de la jeunesse, des sports et de l'engagement associatif Médaille de bronze de la jeunesse, des sports et de l'engagement associatif (d) Chevalier des Palmes académiques |
Pierre Blairet, né à Verdun (Meuse) le et mort à Verdun le , a consacré une grande partie de sa vie au militantisme syndical et politique ainsi qu'à la gymnastique et au spectacle de cirque.
Biographie[modifier | modifier le code]
Vie familiale[modifier | modifier le code]
Fils et petit-fils de cheminot, Pierre Paul Blairet passe toute sa jeunesse à Verdun dans le quartier de Belleville. Il a une sœur et un frère, Michel Blairet. Il fait son service militaire en Allemagne de l'Ouest d’ à [1]. De son premier mariage en à Verdun avec Paulette, morte en 1968, est né Charles qui lui a donné 4 petits-enfants et 5 arrière-petits-enfants. En à Étain (Meuse), il épouse Simone, morte en 2007[2].
Parcours professionnel[modifier | modifier le code]
Après avoir passé son certificat d’études primaires , à 14 ans il entre comme apprenti au dépôt de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) à la gare de Verdun où il obtient son certificat d'aptitude professionnelle (CAP) d'ajusteur. Le il adhère à la Confédération générale du travail (CGT)[3] dont il devient un militant syndical très actif.
Il adhère au Parti communiste (PCF) en et entre au bureau fédéral en avant d’accéder au secrétariat fédéral en . Il n'est pas réélu au secrétariat en 1961 mais demeure au bureau fédéral jusqu’en et au comité fédéral jusqu’en . Il souhaite alors se consacrer à des tâches syndicales. Il est par ailleurs candidat aux élections cantonales d’[1].
Engagements associatifs[modifier | modifier le code]
À partir des années 1950, il est un des piliers de la Persévérance Avant-Garde, société de gymnastique de Verdun[2], ce qui l'a amené à créer en 1972 — avec André Bister, Robert Bister et Georges Miltg — l'école du cirque Persé Circus à Thierville dont les artistes sont parvenus à susciter l’admiration des plus grands tels que le célèbre Achille Zavatta mais aussi les talentueux Jean Richard et la famille Bouglione[4].
Sensible aux questions d’éducation, il devient délégué départemental de l’Éducation nationale et est nommé chevalier des Palmes académiques[1].
Publications[modifier | modifier le code]
- Pierre Blairet et Alain-Gilles Minella, Cheminot, Monaco, Éditions du Rocher, coll. « Ma vie est mon métier », , 226 p. (ISBN 978-2-268-02892-7, BNF 36703164).
- Pierre Blairet, Les cheminots de Verdun face au démembrement de la SNCF, Verdun, Syndicat des cheminots de Verdun-C.G.T., , 99 p. (OCLC 464611488, BNF 35903555).
Distinctions et récompenses[modifier | modifier le code]
Le , Pierrot reçoit une médaille pour 65 ans de syndicalisme, décernée par Bernard Thibault secrétaire national de la CGT et remise par Maddy Parmentier, secrétaire de l'Union locale CGT de Verdun[5].
Pierre Blairet est[1] :
Chevalier de l'ordre des Palmes académiques ;
Médaille de la jeunesse, des sports et de l'engagement associatif, bronze ;
Médaille de la jeunesse, des sports et de l'engagement associatif, argent.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- Pierre Vincent, « Blairet Pierre, Paul dit « Pierrot » », sur univ-paris1.fr (consulté le )
- « Verdun : Décès de Pierre Blairet », sur estrepublicain.fr, (consulté le )
- Pierre Blairet et Alain-Gilles Minella 1998, p. 129.
- « Persé Circus, école de cirque à Thierville-sur-Meuse », sur cirque-lorraine.com (consulté le )
- Pascal Isch, « 1er mai à Verdun : sauver les acquis sociaux », sur estrepublicain.fr, (consulté le )
Sources[modifier | modifier le code]
- Archives familiales
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la vie publique :
