Oppidum du Castellar

Oppidum du Castellar
Camp du Mont Bastide
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1996)
Coordonnées 43° 43′ 49″ nord, 7° 21′ 00″ est
Altitude 568 m
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
(Voir situation sur carte : Alpes-Maritimes)
Oppidum du Castellar
Oppidum du Castellar
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
(Voir situation sur carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur)
Oppidum du Castellar
Oppidum du Castellar
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Oppidum du Castellar
Oppidum du Castellar

L’oppidum du Castellar est un oppidum ligure situé au sommet du Mont Bastide, sur le territoire de la commune d'Èze dans le département français des Alpes-Maritimes. L'oppidum du Castellar a été inscrit au titre des monuments historiques le [1].

Situation de l'oppidum celto-ligure[modifier | modifier le code]

L'oppidum est connu depuis 1851 quand il a été signalé par le Dr Naudot. Il a réalisé un premier plan du site en 1852. L'oppidum du Castellar occupe le sommet du Mont Bastide qui culmine à 568 m et s'étend sur ses pentes sur une dénivellation d'une cinquantaine de mètres, dominant la mer Méditerranée à l'ouest et le col d'Èze à l'est.

Le site se présente comme un camp celto-ligure couronnant une crête allongée. Trois systèmes défensifs protégeaient le camp :

  • une enceinte extérieure, ou « murs avancés ouest du Mont Bastide »,
  • une enceinte supérieure,
  • un « bastion inférieur ouest ».

Une quatrième protection a été définie par G. Brétaudeau comme l'« enclos est » ou la « bastide avancée Est du Mont Bastide », situé sur le promontoire rocheux qui domine le village d'Èze, mais on peut aussi y voir un enclos pastoral.

La réalité des trois systèmes défensifs décrits par le commandant Octobon est discutée par Pascal Arnaud. Il y voit seulement des murs de soutènement probablement remontés au IIe siècle à l'emplacement des remparts protohistoriques.

Des murs entourent l'oppidum, soit d'appareil cyclopéen soit d'appareil moyen. Une voie rectiligne a été tracée le long de la crête. Deux voies sensiblement parallèles suivent les remparts.

Le site a été occupé de façon sporadique comme l'ont montré les tessons retrouvés, datant de la fin du néolithique local et de la Tène. L'oppidum doit remonter à la fin de l'âge du fer, entre 200 avant J.-C. et 50 avant J.-C. Le site protohistorique a été agrandi dans une zone où le commandant Octobon a trouvé des quantités importantes de mobilier campanien. Les vestiges visibles actuellement sont ceux d'un village d'époque romaine datant des Julio-Claudiens.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Oppidum du Castellar », notice no PA06000002, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • A. Naudot, Notes sur quelques monuments antiques des Alpes-Maritimes, Mémoire de la Société impériale des antiquaires de France, p. 294-308, 1852
  • Chanoine L. de Villeneuve, Essais archéologiques sur les castellaras de la région de Monaco, avec dessins, relevés et plans, Monaco, 1905
  • François-Charles-Ernest Octobon, Camp du Mont Bastide, p. 3-25, dans Provence historique, tome 5, fascicule 19, 1955 (lire en ligne)
  • François-Charles-Ernest Octobon, Le castellaras du Mont Bastide à Èze (Alpes-Maritimes), p. 5-57, dans Mémoires de l'Institut de préhistoire et d'archéologie Alpes-Méditerranée, tome 16, 1974
  • François-Charles-Ernest Octobon, Le castellaras du Mont Bastide à Èze (Alpes-Maritimes) (annexes), p. 3-45, dans Mémoires de l'Institut de préhistoire et d'archéologie Alpes-Méditerranée , tome 17, 1975

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]