Niklaus Friedrich von Mülinen

Niklaus Friedrich von Mülinen
Fonctions
Président
Diète fédérale
-
Président de Berne
-
Christoph Friedrich Freudenreich (d)
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
BerneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Famille
Famille von Mülinen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Autres informations
Distinction

Niklaus Friedrich, comte von Mülinen, né le à Berne et mort dans la même ville le , est un historien, diplomate et homme d'État suisse.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'Albrecht von Mülinen, schultheiss bernois sous l'Ancien Régime, il suivit des études juridiques, historiques et scientifiques à l'Université de Göttingen, ou il fit la rencontre de Christian Gottlob Heyne et de Johann Friedrich Blumenbach entre 1779 à 1780. Il se lia avec Johannes von Müller en 1783.
Tourné vers les études historiques, il avait une vision du refus absolu de la Révolution et l'idée d'une évolution organique du droit. Il voyagea en France, en Angleterre, en Hollande et dans le Rhin. Il devint capitaine du 1er bataillon du Régiment de grenadiers bernois.
De 1805 à 1808, il mit en scène les fêtes d'Unspunnen, et, en 1811, fonda une Société suisse d'histoire qu'il présida jusqu'en 1831 et écrivit de nombreux articles pour sa revue, le Geschichtsforscher[1]. Cependant la société ne lui survécut pas.
Il constitua une bibliothèque, avec son père, composée de plus de 6 000 imprimés et 800 manuscrits. L'une des plus importantes de Suisse, elle permit au manoir de la Chartreuse de devenir un centre intellectuel d'envergure européenne.
Il entra dans le gouvernement et devint une des principales personnalités bernoises du régime de la Médiation, dont il fut l'un des concepteurs, et du régime de la Restauration. Il devint Président de la Chambre administrative du canton d'Oberland de 1801 à 1802, membre de la commission gouvernementale bernoise en 1802, avoyer de Berne entre 1803 et 1826[1].

Il marqua l'histoire bernoise et suisse par son esprit confédéral, en combattant le zèle restaurateur des autres patriciens bernois et en favorisant une évolution des libertés individuelles et l'évolution de la Confédération d'États vers un État fédéral[1].

Il dirigea la délégation qui s'est rendu à Paris en pour féliciter Louis XVIII.
Il fut fait comte autrichien en 1816 et Grand-croix de l'ordre de l'Aigle rouge en 1817.

Publications[modifier | modifier le code]

  • Recherches historiques sur les anciennes assemblées des États du Pays-de-Vaud, Berne (1797)
  • An die Hasler: den 10. Oktober 1801 (1801)
  • Versuch einer urkundlichen Geschichte der Burg Unspunnen, ihrer Umgegend und deren Beherrscher (1830)
  • Familien-Geschichte und Genealogie der Grafen von Mülinen, Berlin (1844)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Niklaus Friedrich von Mülinen », sur Dictionnaire historique de la Suisse (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]