Martha King

Martha King
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Martha King, née vers 1803 et morte le , est la première illustratrice botanique résidente de Nouvelle-Zélande. Elle est une personnalité éminente lors des débuts de Wanganui et de New Plymouth en tant que fondatrice d'écoles dans les deux districts.

Biographie[modifier | modifier le code]

Martha King est née en Irlande en 1802 ou 1803[1]. La famille est socinienne, et il est possible que King ait travaillé comme gouvernante avant d'émigrer[2]. Elle émigre en Nouvelle-Zélande en , arrivant à Wellington à bord du multi-mâts (en) London. Elle voyage avec sa sœur aînée, Maria, et son frère, Samuel Popham King[3].

De Wellington, les Kings naviguent vers Wanganui à bord de l'Elizabeth, arrivant le , et font partie des colons fondateurs de la nouvelle ville. Ils achètent une partie des terres acquises par le colonel William Wakefield (en) de la Compagnie de Nouvelle-Zélande[1]. Samuel King construit deux maisons et Martha et sa sœur ouvrent la première école de Whanganui peu de temps après. Une source affirme que l'école est populaire, les sœurs équilibrant bien discipline et gentillesse[4].

En , la famille King s'installe à New Plymouth, naviguant à bord du Ralph Bernal[4]. King y ouvre une école avec sa sœur, Maria, et sa belle-sœur, Mary Jane King. Ce lieu est également utilisé pour d'autres fonctions, telles que des bals et des activités culturelles, qui reflètent la présence proéminente des Kings dans la vie publique de New Plymouth[2],[4]. Les deux sœurs tissent également du lin pour fabriquer des tissus, des sacs et d'autres biens pour compléter leurs revenus[2]. King créée un « beau jardin », et le quitter a été une cause de détresse lorsqu'elle a temporairement déménagé à Auckland pour sa sécurité pendant la première guerre de Taranaki (en) de 1860–1861[2].

King meurt à son domicile de New Plymouth le , à l'âge de 94 ans[3],[5].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Parmi les premiers colons britanniques et irlandais, King est la première a se tourner vers l'illustration botanique pour « gagner sa vie dans des conditions difficiles »[2].

En , King est chargée par la Société de Botanique et d'Horticulture de Wellington (Wellington Horticultural and Botanical Society) de préparer deux ensembles de dessins de spécimens botaniques indigènes, l'un devant être transmis aux directeurs de la New Zealand Company et l'autre à la London Horticultural Society[3],[6]. La raison exacte pour laquelle King a été choisi pour cette commande est inconnue[7]. Le premier ensemble de 40 aquarelles est achevé en , et transmis à la New Zealand Company à Londres en  ; il est acquis par la bibliothèque Alexander Turnbull en 1981[7]. Le deuxième ensemble a disparu sans laisser de trace[3].

En 1845, quatre des lithographies de King sont reprises dans le livre Illustrations to Adventures in New Zealand de Jerningham Wakefield (en)[8].

Hormis les aquarelles botaniques, il ne reste de l'œuvre de King que 16 croquis au crayon représentant des scènes de Wellington, Wanganui et New Plymouth, datés entre 1841 et 1859[3]. Bien que King ait ensuite exposé à l'Exposition universelle de Sydney de 1879, aucun autre exemple de son travail n'a survécu[7].

Reconnaissance[modifier | modifier le code]

En 2017, King est sélectionnée comme l'une des « 150 femmes en 150 mots » (150 women in 150 words) de la Société royale de Nouvelle-Zélande, célébrant les contributions des femmes au savoir en Nouvelle-Zélande[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Martha King » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b (en) Moira M. Long, Ministère de la Culture et du Patrimoine, « Martha King » Accès libre, sur Dictionary of New Zealand Biography, (consulté le )
  2. a b c d et e (en) Mary R. S. Creese et Thomas M. Creese, Ladies in the laboratory III: South African, Australian, New Zealand, and Canadian women in science: nineteenth and early twentieth centuries: a survey of their contributions, Lanham, Maryland, Scarecrow Press, (ISBN 978-0810872899, OCLC 659564120), p. 122
  3. a b c d et e (en) Bee Dawson, Lady painters: the flower painters of early New Zealand, Auckland, Viking, , 13–27 p. (ISBN 0670886513)
  4. a b et c (en) F. Bruce Sampson, Early New Zealand Botanical Art, Auckland, Reed Methuen, (lire en ligne), p. 83
  5. (en) Taranaki Herald, « Death » Accès libre, (consulté le ), p. 2
  6. a et b (en) « Martha King », royalsociety.org.nz, Royal Society Te Apārangi, (consulté le )
  7. a b et c (en) Patrick Brownsey et Audrey Eagle, The essential Audrey Eagle, Wellington, Te Papa Press, , 10–11 p. (ISBN 9781877385902)
  8. (en) Dictionary of women artists, London, Fitzroy Dearborn, , 125 (ISBN 1884964214, OCLC 37693713, lire en ligne Inscription nécessaire)

Liens externes[modifier | modifier le code]