María Cegarra Salcedo

María Cegarra Salcedo
Fonction
Conseillère municipale
La Unión
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 93 ans)
Nationalité
Formation
Université de Murcie (Bachelor of Chemical Sciences (d)) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Membre de
Real Academia Alfonso X el Sabio (en) (-)
Sección FemeninaVoir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
Distinction

María Cegarra Salcedo (La Unión, 1899 - Murcie, 1993) est une poétesse espagnole, ainsi que la première diplômée en Espagne en Sciences chimiques[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Fille d'un père commerçant et d'une mère enseignante d'origine andalouse, le précédent littéraire dans sa famille est son frère Andrés Cegarra Salcedo, écrivain et créateur d'Éditorial Levante[2]. Après la mort dudit frère, María a publié son premier poème, Cristales míos, et après la mort de sa sœur, son dernier ouvrage, Poemas para un silencio, a émergé[1].

Entre 1921 et 1924, elle offre ses services comme assistante technique au laboratoire d'analyses industrielles de la veuve de Francisco Munuera. Après, à partir de la fin des années 1920 et pendant plusieurs décennies, elle prend la tête de son propre laboratoire, orienté vers l'exploitation minière, dans sa maison de famille.

Après la mort de son frère Andrés en 1928, elle se consacre à la poésie. Grâce à lui, elle avait rencontré Carmen Condé, avec qui elle a entretenu une longue et profonde amitié recueillie dans des lettres. Elle participe aux activités menées à l' Université populaire que Conde et Antonio Oliver ont fondée dans cette ville. Elle se lie également d'amitié avec le journaliste Raimundo de los Reyes et les poètes Miguel Hernández et Ramón Sijé [3]. Avec Miguel Hernández, elle entretient une relation étroite[4].

En 1935, elle publie son premier recueil de poèmes, Cristales míos, prologué par l'écrivain Ernesto Giménez Caballero[3].

En 1946, elle obtient un diplôme en Sciences chimiques à l'Université de Murcie. Elle enseigne pendant quarante ans dans différents centres éducatifs de Carthagène, ainsi que dans d'autres centres de formation professionnelle et de baccalauréat, tel que l'École d'experts industriels.

Cegarra entre en politique en tant que conseillère du conseil municipal de La Unión dans les années 1960, étant la première femme de ce conseil[5].

Elle décède le 26 mars 1993.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Elle collabore avec l'un des magazines les plus prestigieux du moment, La Gaceta Literaria, dirigé par Giménez Caballero[6].

Elle écrit la pièce Mineros (1932-1933) avec Carmen Conde. Elle y mêlent fiction et éléments autobiographiques puisqu'elles s'inspirent de la vie de Cegarra et de sa famille. De même, elle est liée à l'histoire du mouvement ouvrier dans le district minier de La Unión[6].

Elle a collaboré avec les revues La Región, La Verdad, Tránsito, Levante Agrario, Títiro Canta, et Monteagudo, entre autres. Elle a publié l' intégrale de sa Poésie en 1987, avec une introduction de Santiago Delgado[7].

  • Mes Cristaux, 1935[8].
  • Délire et Formules, 1978[9].
  • Poésie complète, 1986[10].
  • Chaque jour avec moi, 1986.
  • Poèmes pour un silence, 1999.

Hommages[modifier | modifier le code]

  • En 1980, on a donné son nom au lycée d'enseignement secondaire de la Unión[11].
  • À l'occasion du centenaire de sa naissance (1999), la mairie de La Unión a inauguré un buste de la poétesse devant le Liceo de Obreros, un centre dirigé par son frère Andrés au début du XXe siècle[12].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « María Cegarra Salcedo » [archive du ], Región de Murcia Digital (consulté le ).
  2. JOSÉ MARÍA RUBIO PAREDES, « MARÍA CEGARRA O LA INTIMIDAD FRENTE A LA MUERTE ».
  3. a et b Garcerá, « "Todos aquellos que tengamos alas". Carmen Conde y María Cegarra Salcedo: Colaboración literaria y editorial a través de su legado epistolar (1924-1982) », Lectora: revista de dones i textualitat, no 25,‎ , p. 135–151 (ISSN 1136-5781, lire en ligne, consulté le ).
  4. (es) « Cegarra Salcedo, María », www.miguelhernandezvirtual.es (consulté le ).
  5. (es) lainformacion.com, « La familia dona al Ayuntamiento de La Unión parte de las pertenencias de la poetisa María Cegarra », La Información, (consulté le ).
  6. a et b Pegalajar-Heredia, « Mineros, por Carmen Conde y María Cegarra Salcedo: Un claro ejemplo de literatura feminista », (consulté le ).
  7. Montero Plata et Ana María Pérez-Guerrero, « Sincronías y sinergias animadas: La visión de la industria de la animación de Pixar y Ghibli », Con A de animación, no 5,‎ , p. 26 (ISSN 2173-3511, DOI 10.4995/caa.2015.3538, lire en ligne, consulté le ).
  8. Cegarra Salcedo, María 1899-1993, Cristales míos, Torremozas, (ISBN 978-84-7839-729-7, OCLC 1061842121, lire en ligne).
  9. « “Todos aquellos que tengamos alas”. Carmen Conde y María Cegarra Salcedo. », Lectora,‎ (ISSN 1136-5781, DOI 10.1344/lectora2019.25.8, lire en ligne, consulté le ).
  10. (es) Salcedo, « DE "POEMAS PARA UN SILENCIO" », Monteagudo, no 2,‎ , p. 11–12 (ISSN 1989-6166, lire en ligne, consulté le ).
  11. « IES María Cegarra Salcedo (La Unión) | todoeduca », todoeduca.com (consulté le )
  12. (es) Ayuntamiento de La Unión, « Excmo. Ayuntamiento de La Unión » (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]