Manuela Weichelt-Picard
| Manuela Weichelt-Picard | |
.jpg) Portrait officiel, 2019. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Conseillère nationale | |
| En fonction depuis le | |
| Législature | 51e |
| Groupe politique | vert (G) |
| Commission | CdG et CSSS |
| Conseillère d'État du canton de Zoug | |
| – | |
| Département | Intérieur |
| Députée au Grand Conseil du canton de Zoug | |
| – | |
| Législature | 1995-1998, 1999-2002 |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Romanshorn |
| Nationalité | Suisse |
| Parti politique | Alternative verte zougoise |
| Profession | Infirmière |
modifier  | |
Manuela Weichelt-Picard, née le à Romanshorn (TG ; originaire de Zillis-Reischen), est une personnalité politique suisse, membre de l'Alternative verte zougoise.
Elle siège au Conseil d'État du canton de Zoug de 2007 à 2018, puis au Conseil national depuis décembre 2019.
Biographie[modifier | modifier le code]
Manuela Weichelt-Picard grandit dans le canton de Thurgovie et à Neunkirch (SH)[réf. nécessaire].
En 1989, elle obtient après une formation de quatre ans un diplôme d'infirmière en soins intégrés, puis suit une formation de travailleuse sociale diplômée de 1991 à 1994 à l’Université des sciences appliquées de Zurich. Elle décroche encore en 2002 après cinq ans d'études un master en santé publique des universités de Bâle, Berne et Zurich[1],[2],[3].
Entre 1995 et 1998, elle dirige la prescription contrôlée d'héroïne dans le canton de Zoug dans le cadre d'un projet de l'Office fédéral de la santé publique. Entre 2000 et 2005, elle est chef de projet au département de la santé du canton des Grisons, puis membre de l'équipe dirigeante de l'antenne zurichoise de la Croix-Rouge suisse de 2005 à 2006[2],[3].
Manuela Weichelt-Picard est mariée et mère de deux filles[réf. nécessaire]. Elle vit à Zoug[4].
Parcours politique[modifier | modifier le code]
De 1994 à 2002, elle représente le parti de Steinhausen Frische Brise au Grand conseil zougois, où elle est membre de la Commission hospitalière[réf. nécessaire]. Entre 1996 et 2002, elle est à la tête du groupe de l'Alternative verte zougoise, formation qu'elle préside entre 2005 et 2007[réf. nécessaire].
En , Manuela Weichelt-Picard est la première femme[5] à entrer au gouvernement cantonal zougois. Responsable de la Direction de l'intérieur, elle est réélue à deux reprises. Fin 2016, le parlement zougois l'élit à la présidence du gouvernement cantonal (Landammann) pour deux ans. Elle décide de ne pas se représenter au gouvernement zougois en 2018 et de faire une pause dans sa carrière politique[6].
Le , elle annonce sa candidature au Conseil national[7]. Élue en octobre, elle récupère le siège perdu en 2011 par Josef Lang au profit du Parti libéral-radical et occupé jusque là par Bruno Pezzatti. Première femme à représenter le canton de Zoug à l'Assemblée fédérale[6], elle siège au sein de la Commission de gestion (CdG) et de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS)[4].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Des figures alémaniques inédites à Berne », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- (de) Staatskanzlei des Kantons Zugs, « Protokoll des Kantonsrats. Sitzung der 31. Legislaturperiode (2015‒2018) », sur zg.ch, (consulté le ), p. 2965
- (de) Kanton Zug, « Zuger Regierungsrat 2017 » (consulté le )
- « Biographie de Manuela Weichelt-Picard », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- (de) Alexandra Aregger, « Alternative Grüne wollen zurück in den Nationalrat », sur Nau (consulté le )
- (de) Andrea Muff, « Zug: Manuela Weichelt-Picard ist neu gewählte Nationalrätin », sur Luzerner Zeitung, (consulté le )
- (de) « Keine Frauen im Parlament - «Die Männer sind einfach im Weg gestanden» », sur Schweizer Radio und Fernsehen (SRF), (consulté le )
Annexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (de) Site officiel
- Ressources relatives à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Profil Smartvote 2019, 2023
