Manoir de Graffard

Manoir de Graffard
Présentation
Type
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Propriétaire
Famille de Graffart
Usage
Patrimonialité
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État de conservation
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Localisation
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Coordonnées
Carte

Le manoir de Graffard ou Graffart, est une demeure du XVIe siècle, remaniée au XVIIIe siècle[1], qui se dresse sur l'ancienne commune française de Barneville, en Cotentin, dans le département de la Manche, en région Normandie. Il est partiellement inscrit aux monuments historiques.

Localisation[modifier | modifier le code]

Le manoir est situé au lieu-dit « Graffard », à flanc de coteau, en bordure de l'ancien grand chemin de Barneville à Bricquebec, à un kilomètre au nord-est de l'église Saint-Germain de Barneville-sur-Mer, au sein de la commune de Barneville-Carteret, dans le département français de la Manche. Le fort de Graffard commandait l'entrée du havre de Carteret[2]

Historique[modifier | modifier le code]

Le plus ancien possesseur connu du fief de Graffard, dont relevait une partie du territoire de Barneville[3], est un certain Geoffroy de Graffart cité dans les dernières années du XIIe siècle[4].

Au XIVe siècle, la maison forte de Graffart de par sa position géographique comme point de surveillance du havre de Carteret eut un rôle stratégique important lors de la guerre de Cent Ans[5]. Vers 1356/1360[6], la place est tenu par les Anglais qui devaient la rendre aux Français à la suite du traité de Brétigny, mais ne l'évacuèrent que vers le mois de [7], après avoir demandé la somme de 2 000 écus pour sa restitution, comme il est noté dans les comptes de Jean Climence, trésorier du roi de Navarre.

Au XIVe siècle, le fief de Graffard est la possession de la famille Lefebvre de Graffart qui le conservera jusqu'au début du XVIe siècle[4].

Le manoir à la veille de la Révolution n'était déjà plus qu'une ferme. Entre 1810 et 1840, le domaine était affermé à dix cultivateurs. En 1832, dans une séance du conseil municipal il est dit : « L'ancien château de Graffard est dans un état qui nécessite de grands frais d'entretien ». Le manoir échut par mariage à la famille Desfriches, comte Doria, qui s'en sépara en 1920[5].

Seigneurie de Graffart[modifier | modifier le code]

La seigneurie, qui était tenue directement du roi, s'étendait sur les paroisses de Saint-Georges-de-la-Rivière et Saint-Jean-de-la-Rivière. Relevaient de la seigneurie des moulins à eau et à vent, des pêcheries, et « des salines, mondins et grèves ». Dans le bourg de Barneville se dressait le colombier et dont les tenanciers devaient deux douzaines de pigeons ou six sols[5]. Son seigneur avait également le droit de gravage et varech.

Robert Lefebvre de Graffard est cité en 1415[6] et vers 1418 « lors âgé de 95 ans » il se retire au château de Bricquebec « pour la tuition et desfense du pays et conservation à l'obaissance de Sa Majesté, pour résister aux pilleries et incursions des Angloys ayant faict descente en France ». Le , le roi d'angleterre Henri V donne le château de Bricquebec à Guillaume comte de Suffolk. Le duc de Bedford confisque alors les biens de Robert Lefebvre de Graffard au profit de Jehan Granelay, mais par lettres patentes du roi d'Angleterre, compte tenu de son grand âge, « en considération de son antiquité de 95 ans, ne pouvant plus porter les armes et usé de vieillesse », il est remis en possession de ses biens. C'est son fils aîné, Michel Lefebvre de Graffard, contrôleur de la place de Cherbourg en 1435 pendant l'occupation anglaise, qui hérite[4]. Il est reconnu noble en 1463 lors de la recherche de noblesse de Montfaut[note 1]. En 1527, c'est Nicolas Lefebvre de Graffard, fils ou petit-fils de Michel, qui est seigneur de Graffard. Il n'aura qu'une fille Catherine Lefebvre de Graffard qui épouse Richard du Moustier, écuyer, seigneur de Tombeville. En 1534, Catherine, veuve de Richard, dame de Graffart, rend aveu au roi pour le fief de Graffard « le cinquiesme jour de mars l'an mil cinq cens trente quatre avant Pasques ». La terre passe ensuite à son fils, Jean du Moustier. Selon des notes du chanoine Couppey, Jean du Moustier aurait vendu la terre de Graffard à noble Jacques Pitteboult, par contrat du passé devant Le Biez, tabellion, pour le prix de 3 450 livres tournois et 15 écus de vin[8],[note 2].

Jacques Pitteboult († av. 1554), écuyer, était également vicomte de Saint-Sauveur-le-Vicomte et seigneur de Gonneville (1523) et de la Roquelle (1550) (cf. Saint-Jacques-de-Néhou)[note 3],[9]. C'est son fils, Pierre Pitteboult ( )[note 4], écuyer, qui probablement construisit le logis seigneurial du manoir actuel vers 1574-1575, lors des guerres de Religion. En 1598, par la recherche de Roissy, il est reconnu noble ainsi que ses deux fils, Pierre et Jean. Son fils aîné, Pierre, sera à son tour en possession de la seigneurie de Graffard pour laquelle il fait hommage le , et aveu le . Également seigneur de Saint-Georges, il décèdera entre 1635 et 1640 sans postérité. C'est son frère, Jean, qui lui succède[10].

Jean Pitteboult, écuyer, rendra hommage pour Graffard le et aveu le . En 1640, il est cité dans l'état de la noblesse et sera inhumé le dans le chœur de l'église de Barneville. De son union avec Jeanne des Fontaines ( 1666) il eut François Pitteboult, seigneur de Graffard et de Saint-Jean-de-la-Rivière en 1660[11]. François Pitteboult fit aveu de Graffard le . Trésorier de la paroisse, il avait donné, en 1657 ou 1658, à l'église de Barneville une rente foncière de 7 livres pour l'entretien de la chapelle Saint-Sébastien. De son mariage avec Charlotte Thomas[note 5], il eut : Charles-Robert, qui suit, Jeanne-Marie[note 6], et Charlotte[note 7],[10].

Charles-Robert Pitteboult (…1669-1704…), écuyer, sera seigneur de Graffard, de Sortosville-en-Beaumont et en partie de Saint-Georges-de-la-Rivière. De son mariage avec Renée Le Cygne de Ponthierry il eut : Germaine (° )[note 8], François (° ), écuyer, seigneur de Sortosville-en-Beaumont et Saint-Georges-de-la-Rivière en partie, mort sans postérité[note 9], et Pierre, qui suit[10].

Pierre Pitteboult ( - ), écuyer, est seigneur de Graffard pour lequel il fait aveu le . Le il avait épousé, en l'église Saint-Malo de Valognes, Madeleine de Cussy ( 1769), fille de Jean-René de Cussy, chevalier, seigneur d'Armanville (cf. Saint-Cyr), Theurthéville, Nouainville, Montfiquet et autres lieux, lieutenant du roi « ès ville et chasteau de Valloingnes »[4],[12]. Pierre, inhumé le dans le cœur de l'église de Barneville, avait eu de son mariage avec Madeleine de Cussy : Charles-Pierre-François (-), Pierre-Georges-François-Robert, qui suit, Charles-François (° 1717, mort en bas âge), Jean-François Charles (° 1718, mort en bas âge), Madeleine (1719-).

C'est Pierre-Georges-François-Robert de Pitteboult (-1764), époux de Anne-Catherine-Jacqueline de Hennot du Rosel ( 22 brumaire an IV () à Valognes)[note 10], qui fait aveu de Graffard le , de Sortosville-en-Beaumont le , de Barneville en 1747, et est seigneur d'Écausseville et de Saint-Georges-de-la-Rivière en partie[9],[note 11], et qui décéda sans postérité en 1764 au château d'Écausseville et est inhumé le dans le chœur de l'église de Barneville[4],[note 12].

L'héritage passe à sœur Madeleine Pitteboult (° 1719), fille du défunt Pierre Pitteboult et de noble dame Madeleine de Cussy[note 13], qui avait épousé le , dans la chapelle seigneuriale, Jean-Baptiste François Rossignol, écuyer, seigneur de Carteret, fils de Robert Le Rossignol, seigneur et patron de Carteret, conseiller du Roi, lieutenant civil et criminel au bailliage de Saint-Sauveur-le-Vicomte et de noble dame Barbe Dancel de Quinéville[11],[note 14]. Elle meurt en 1769 au château d'Écausseville et est inhumée le , par le curé de Saint-Georges-de-la-Rivière, dans le haut de la nef de l'église de Barneville[12].

C'est Marie-Bernadine de Hennot du Rosel (° 1750), une cousine, qui hérita des biens de la famille Pitteboult. Marie-Bernadine était la fille de Pierre-François de Hennot et de Bernardine-Louise-Françoise Cabieul. Ce même Pierre-François était l'un des deux enfants de Georges-Robert-Louis de Hennot du Rosel et de Germaine Pitteboult de Graffard[12],[note 15].

Le , Marie-Bernadine épousa Jérôme-Frédéric Bignon (1747-1784)[note 16], conseiller au Parlement, bibliothécaire du roi et membre de la Société des Inscriptions et Belles Lettres, qui devient ainsi seigneur de Graffard, mais qui ne séjourna que rarement au manoir. C'est Me Jean-Louis Chellé, avocat au Parlement de Paris et M. Michel de Ventigny, sieur de La Duranderie, qui résidait à Graffard, géraient les biens importants : fiefs de Barneville, Graffard, Le Rozel, Sortosville-en-Beaumont, Saint-Georges-de-la-Rivière en partie et d'autres biens[13], et des propriétés, dont le château d'Écausseville, s'étendant sur douze autres paroisses du Cotentin[14].

Jérôme-Frédéric Bignon mourut à Paris, paroisse Saint-Eustache, le , et sa veuve épousa, en 1791, M. Hypolite Berthelot de la Villheurnoy. Son nom figurant sur la liste des émigrés, ses biens furent confisqués, alors qu'elle résidait à Soissons. Après avoir obtenu difficilement sa radiation de la liste elle finit par rentrer dans ses biens en 1800[5]. En 1821, M. et Mme de La Villheurnoy était encore en possession de Graffard. Pauline-Mélanie-Louise Bignon, petite fille de Jérôme-Frédéric Bignon et Marie-Bernadine du Hennot, qui avait épousé, le , Stanislas-Philippe-Henri Desfriches (1787-1866), marquis Doria, hérita de Graffard, qui passa ensuite aux mains de son fils Armand-Paul Desfriches, comte Doria (1824-1896), châtelain d'Orrouy, membre de l'Institut de France. Le fils de ce dernier, Paul Prudent Desfriches, comte Doria, vendra Graffard le , devant Me Louis Vrac, notaire à Barneville[14].

Description[modifier | modifier le code]

Du Moyen Âge, il reste peu de vestiges, sinon une partie de l'enceinte extérieure. Elle se présente sous une forme carrée de 65 mètres de côté. On pénètre dans la cour par une double porte, charretière et piétonne toutes deux en arc en plein cintre, flanquée à gauche d'une tourelle défensive, percées de trous à fusil permettant le tir au ras de la muraille et vers le porche d'entrée. Elle a perdu une partie de son élévation ainsi que sa toiture en poivrière. Sa partie haute servait de colombier. Sur la droite du porche, une grosse tour circulaire, peu saillante et dont il subsiste quelques traces dans la muraille, devait être le grand colombier du manoir. En poursuivant de ce côté, et après avoir cheminé au pied du mur d'enceinte réduit au quart de sa hauteur on atteint l'angle sud-est flanqué d'une tourelle en poivrière à laquelle on accédait par le premier étage de la charreterie. Les bâtiments de part et d'autre de l'entrée correspondent aux communs ; celui de gauche, une vaste grange, avec aire à battre, percée côté cour d'une grande porte en anse de panier pour le passage des charrettes, aujourd’hui bouchée. À droite le bâtiment des communs, haut d'un étage avec un escalier extérieur, abrite le cellier, la charreterie avec ses quatre grandes arcades en plein cintre reposant sur des piliers carrés surmontés d'un larmier et l'écurie percée d'une porte haute permettant de rentrer à cheval. La date de 1663 avec François Pittebout et Charlotte Thomas est inscrite. Le reste de la cour est ceinte de hautes murailles avec dans l'angle nord-est encore une tourelle en élévation alors que celle qui flanquait la muraille côté sud est aujourd'hui détruite.

Le logis[note 17] érigé pendant les guerres de Religion, probablement par Pierre Pitteboult en 1574-1575, et en partie ruiné au XIXe siècle, s'appuie sur un des côtés de l'enceinte et fait face à l'entrée. Des quatre pavillons qui l'encadraient, trois ont disparu. L'édifice est en partie construit sur des caves voûtées d'arêtes dont les arcs reposent sur des piliers carrés. Ces caves présentent une certaine analogie avec celles du manoir de Saint-Christophe-du-Foc. La façade principale, côté cour, avec frontons triangulaires et pilastres, inspirée de l'art de l'architecte Serlio, entré en France vers 1550, porte à droite des traces de reprise de maçonnerie et à gauche les parties ruinées. À noter l'insertion de l'escalier rampe sur rampe dans la travée centrale en lieu et place de la traditionnelle tour d'escalier hors œuvre, généralement située en façade arrière du logis[16].

Le manoir possédait autrefois une chapelle seigneuriale dédiée à Saint-Michel encore utilisée en 1740[11].

Face au logis seigneurial, en haut de la cour, sur un ancien puits, qui assurait l’approvisionnement en eau, a été posé un bloc de calcaire, probablement de Valognes, sculpté avec la date de 1744 et les armes de la famille Pitteboult : d'argent au chevron de gueules chargé de trois (allias six) sautoirs d'argent et accompagné de trois roses de gueules deux et un[9],[note 18].

Devant l'entrée du logis, git un vieux canon brisé de la première moitié du XVIe siècle. Il arbore sur le méplat supérieur un léger relief, venu de fonderie, représentant la salamandre, l'emblème de François Ier. Ce canon, dont la gueule a été brisée en biseau, ainsi que le bouton de culasse, serait une « couleuvrine bastarde », qui tirait des boulets de 7 livres ¼ (3,549 kg) à raison de douze coups par heure. Le tube octogonal en fonte de fer qui devait peser environ 1 233 kg nécessitait treize chevaux pour le conduire, douze pionniers et deux canonniers pour le servir[17].

Protection[modifier | modifier le code]

Le logis, y compris la partie ruinée avec les caves voûtées d'arêtes et la porte rustique, et les éléments décoratifs dispersés dans la cour ; les façades et toitures des communs, y compris les murailles de clôture, les tourelles et le porche ; le potager et ses murs de clôture sont inscrits au titre des monuments historiques, par arrêté du [18].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La famille Lefebvre de Graffard portait : d'argent chargé de deux chevrons de gueules accompagné de cinq étoiles de même, deux, deux et un.
  2. Il est possible que Jacques Pitteboult était en possession de Graffad dès 1540, comme le mentionnait un document daté de cette date, détruit en 1944, intitulé « Papier terrier ou déclaration du domaine du Roy nostre sire en sa Vicomté est Chastellenie de Carentan au bailliage de Costentin, fait par maistre Robert Guillotte, escuyer, vicomte dudict lieu de Carentan… » qui liste les possesseurs de fiefs et cite « Jacques Pittebou pour le fief de Graffard ».
  3. La famille Pitteboult, originaire d'Aubigny, sera anoblie en 1479. Elle conservera Graffard de 1544 à 1764.
  4. Jacques Pitteboult avait eu trois fils, Julien, seigneur de la Roquelle, Jehan, seigneur de Gonneville, et Pierre, seigneur de Graffard.
  5. Charlotte Thomas sera inhumée le dans le chœur de l'église de Barneville.
  6. Jeanne-Marie épousera en 1672 le seigneur de Barneville, Adrian du Saussey.
  7. Charlotte Pitteboult sera religieuse à l'abbaye bénédictine de Notre-Dame des Anges à Coutances : profession du , doyenne et dépositaire en 1713.
  8. Germaine Pitteboult épousera le , Georges-Robert-Louis de Hennot, seigneur et patron du Rosel et de Saint-Germain-le-Gaillard en partie.
  9. François Pitteboult constitua, le devant Launoy, notaire à Sortosville-en-Beaumont, une rente de 250 livres à prendre sur ses biens de Sortosville, pour la tenue d'une école à Barneville, se réservant à lui et ses successeurs le droit de choisir le prêtre maître d'école. Il avait épousé sous le régime de la séparation de biens, le à La Haye-d'Ectot, Charlotte-Françoise du Saussey, dame de Barneville, veuve d'Antoine Bauquet, seigneur d'Huberville.
  10. Anne-Catherine-Jacqueline de Hennot du Rosel était la fille de Georges-Robert-Louis de Hennot et de Germaine Pitteboult de Graffard.
  11. En 1752, il eut un procès avec Pancrace Hellouin, seigneur d'Ancteville et du Dick, au sujet de la possession du fief et du droit de patronage honoraire de la paroisse[11].
  12. Pierre-Georges-François-Robert de Pitteboult fut inhumé dans le chœur de l'église de Barneville par le curé du Rosel.
  13. Madeleine de Cussy sera inhumée, le , à l'entrée du portail de l'église de Barneville.
  14. En 1746, Pierre-Georges-François Pitteboult, petit-fils de Charles Robert, eut des contestations avec les héritiers de la famille Du Saussey au sujet du fief de Barneville, et finit par l'acheter pour le prix de 7 150 livres, somme qui loin de représenter la valeur des biens vendus resta entre les mains de l'acquéreur car François Lefevre du Perron, qui avait obtenu le fief par licitation, n'avait aucun moyen de rembourser le seigneur de Graffard dont il était par ailleurs le débiteur[11].
  15. Leur deuxième enfant, Anne-Catherine-Jacqueline de Hennot épousa Pierre-George-François-Robert Pitteboult.
  16. Jérôme-Frédéric Bignon était le fils d'Armand-Jérôme Bignon (1711-1772), prévôt des marchands de Paris, bibliothécaire du roi, et d'Angélique Blanche Hue de Vermanoir
  17. Pour Jean Barros, Graffard, qui est le plus ancien, serait le modèle d'une série de manoir qui comporte au moins, Chiffrevast (1618), Sotteville (1610), Crosville et Cerisy-la-Salle[15].
  18. Les blasons tardifs de la famille de Pitteboult portent six sautoirs. L'écu « de fantaisie » est typique du XVIIIe siècle.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN 978-2-913920-38-5), p. 167.
  2. André Davy, Les barons du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits et introuvables du patrimoine Normand », , 319 p. (ISBN 978-2-91454-196-1), p. 175.
  3. Barros 1991, p. 44.
  4. a b c d et e Bavay (Graffard), Vikland n° 2, p. 25.
  5. a b c et d Bavay (Graffard), Vikland n° 2, p. 27.
  6. a et b Salch, 1987, p. 106.
  7. Barros 1991, p. 51.
  8. Barros 1991, p. 45.
  9. a b et c Université Inter-Âges de Basse-Normandie - Antenne de Cherbourg (préf. Rodolphe de Mons), Blasons armoriés du Clos du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, , 214 p. (ISBN 2-85480-543-7), p. 25.
  10. a b et c Barros 1991, p. 46.
  11. a b c d et e Blasons du Clos du Cotentin, 1996, p. 24.
  12. a b et c Barros 1991, p. 47.
  13. Bavay (Graffard), Vikland n° 2, p. 26.
  14. a et b Barros 1991, p. 48.
  15. Barros 1991, p. 53.
  16. Gilles Désiré dit Gosset, « Châteaux et fortifications du Cotentin », dans Congrès archéologique de France. 178e session. Manche. 2019 - Société française d'archéologie, Condé-en-Normandie, Éditions Picard, (ISBN 978-2-9018-3793-0), p. 24.
  17. Barros 1991, p. 59.
  18. « Manoir de Graffard », notice no PA00135505, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean Barros, Le canton de Barneville-Carteret (Côte des Isles) : Le patrimoine, t. 1, Valognes, Éditions de la Côte des Isles, , 391 p. (ISBN 2-9505339-1-4), p. 44-59. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Jeanine Bavay, « Le manoir de Graffard (ou Graffart) », Vikland, la revue du Cotentin, no 2,‎ juillet-août-septembre 2012, p. 25-29 (ISSN 0224-7992). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN 2-86535-070-3, OCLC 1078727877).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]