Malek Boutih

Malek Boutih
Fonctions
Député français

(5 ans)
Élection 17 juin 2012
Circonscription 10e de l'Essonne
Législature XIVe (Cinquième République)
Groupe politique SRC (2012-2016)
SER (2016-2017)
Prédécesseur Julien Dray
Successeur Pierre-Alain Raphan
Biographie
Nom de naissance Abdelmalek Boutih
Surnom Malek Boutih
Date de naissance (59 ans)
Lieu de naissance Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine, France)
Nationalité française
Parti politique PS (1986-2017)

Sans étiquette (depuis 2017)

Diplômé de École supérieure de journalisme de Paris

Malek Boutih, de son nom complet Abdelmalek Boutih, né le à Neuilly-sur-Seine, est un homme politique français. Président de SOS Racisme de 1999 à 2003, il est secrétaire national du Parti socialiste chargé des questions de société de 2003 à 2008 et membre du Bureau national du PS. Il est député de 2012 à 2017.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines, famille et études[modifier | modifier le code]

Issu d'une famille algérienne d'origine kabyle - son père est sympathisant du FLN, et ses parents sont venus chercher du travail en France dès l’indépendance de l'Algérie[1] : son père est employé dans le bâtiment et sa mère femme de ménage. Il contracte la poliomyélite à l'âge de 9 mois, quand sa famille vit dans un bidonville de Nanterre[2], puis à Boulogne-Billancourt. Il subit de nombreuses opérations jusqu'à l'âge de 12 ans (une fois député, il soutient financièrement l'agrandissement du centre de rééducation d'Antony où il fut soigné dans son enfance[2]) et en gardera des séquelles dont un léger boitement[2]. Malek Boutih est élève du lycée La Folie-Saint-James de Neuilly-sur-Seine, sa ville natale[3].

Au début de ses études de droit à l'université de Nanterre et à l'École supérieure de journalisme de Paris, il s'engage dans le militantisme et la vie associative, et participe en 1983 à la Marche pour l'égalité. Entré à SOS Racisme en 1984, il en devient vice-président de 1985 à 1992 et fonde la Maison des Potes de Grigny, l'association Banlieues du Monde[4] (1995). Il est rédacteur en chef du journal Pote à Pote pendant plusieurs années.

Engagement associatif : SOS Racisme[modifier | modifier le code]

En 1989, alors vice président de SOS Racisme, il s'implique publiquement dans le débat sur les voiles islamiques de Creil : il trouve alors « scandaleux que l'on puisse au nom de la laïcité intervenir ainsi dans la vie privée des gens et malmener les convictions personnelles ». L'association demande la réintégration des trois adolescentes et déclare : « En aucun cas, une sanction ne peut être infligée à des élèves en vertu de leur foi »[5]. En 2015, Malek Boutih regrettera cette faute d'appréciation : « En 1989, nous aurions dû être dans le camp de ceux qui étaient implacables. Je le dis aussi pour que mes propos ne soient pas vécus comme une accusation »[6].

Il participe à l’émission à scandales Ciel, mon mardi ! de Christophe Dechavanne le [n 1].

Après le départ de Fodé Sylla de ses fonctions de président de SOS Racisme, Malek Boutih lui succède en s'imposant face au vice-président sortant Nasser Ramdane Ferradj[7]. Son mandat à la tête de SOS Racisme est marqué par la création du test de discrimination[8] et les premières condamnations dans des procès contre les discriminations raciales à l'embauche, au logement et à l'entrée de boîtes de nuit. Sa plus grande victoire étant sûrement la validation de la pratique du test de discrimination, par la Cour de cassation[9]. Dans la lutte contre le racisme et ses racines, il mise sur l'éducation[10] et s'attaque aux ghettos urbains avec deux priorités : brasser les populations et lutter contre la violence. Enfin, il a été l'un des premiers en 2002 à sonner l'alerte sur la montée de l’antisémitisme en France, sous couleur d’antisionisme[11].

S'en prenant régulièrement au MRAP, Malek Boutih a déclaré en 2003 « qu'il y avait plusieurs formes d'antiracisme en France, notamment celui du Mrap qui défile aux cris de "Mort aux juifs!" ». En , il est condamné à 1 000 euros d'amende et un euro de dommages et intérêts par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir diffamé le MRAP[12].

Il prend position contre le communautarisme[13] et la discrimination positive. Il déclare : « En France, les minorités ça n’existe pas ! Nous ne sommes pas une espèce menacée. Et si on se met à parler l’arabe ou le mandingue, le breton ou le corse, on fera exploser la communauté nationale. La France, c’est la baguette, le vin, le fromage, et maintenant le couscous, plus « Liberté, égalité, fraternité ». Il y a deux cents ans, nous avons pris une longueur d’avance en fabriquant une identité nationale politique et non ethnique. »[14].

Pour Malek Boutih, les enfants d'immigrés ont pris pied dans la société française. Ils sont Français. Affirmer cette nationalité constitue une sorte de mot d'ordre politique destiné à cette génération. Par là, il entend persuader des jeunes qui sont français, mais que l'on convainc, par des signes qu'on leur renvoie (ils sont Blacks, ils sont Beurs...), qu'ils ne sont pas français, voire qu'ils ne peuvent prétendre à l'être. Selon lui, il faut que la France reconnaisse enfin que l'intégration a bel et bien eu lieu et qu'elle est métissée. Il fustige les extrémismes religieux[15].

Dans son mandat à la tête de SOS Racisme, il a mené régulièrement un combat contre la violence dans les banlieues qu'il qualifie d'« autodestructrice et nihiliste » dans ses Propositions pour un véritable Plan Marshall pour les Banlieues[16] parce qu'elle empêche l'émancipation d'une génération et l'envoie à l'échec. Il refuse de cautionner la violence comme étant la seule issue face à la marginalisation et lui préfère les luttes politiques, syndicales et associatives. Seul l'engagement de cette génération permettra selon lui de faire échec à la spirale de la violence et aux discriminations ethniques et géographiques qu'elle subirait.

Engagement politique[modifier | modifier le code]

Parti socialiste[modifier | modifier le code]

Membre depuis 1986 du Parti socialiste, à la fin de son mandat à la tête de SOS Racisme, il est nommé à la direction nationale après le congrès de Dijon en 2003 en qualité de secrétaire national aux Questions de société, fonction qui n'existait pas auparavant et sans avoir exercé de mandats électifs. Cet attribut sera renouvelé au congrès du Mans (2005). Il est chargé de l'immigration, de la lutte contre le racisme, le sida et les toxicomanies[réf. nécessaire].

Il écrit un rapport sur l'immigration, Une nouvelle politique de l'immigration[17] (2004), commandé par la direction nationale du PS afin de donner une ligne officielle sur le sujet. Son objectif est de convaincre l’opinion publique que l’immigration est un apport essentiel à la France quand elle est véritablement contrôlée et organisée. Il s'y prononce pour des quotas inscrits dans une logique de codéveloppement afin de créer une filière légale d'immigration et de réguler les flux migratoires. Ce rapport a été dissimulé par la direction du PS[18].

Depuis le congrès du Mans, face à la crise sociale et identitaire du pays, il défend l'idéal de « République métissée »[19](2005). Selon lui, c’est la République métissée qui doit être le nouveau drapeau et rassembler l’ensemble de la population française. Une République qui peut faire de ce pays, non pas celui qui est montré du doigt parce qu’il y aurait des violences, mais celui qui, fidèle à la tradition historique, rouvre une nouvelle page de son histoire qui permette de rassembler les peuples, d’ouvrir un espoir dans le monde qui soit une autre voie que celle du choc des civilisations, du cahier des charges des religions, du choc des différences, mais plutôt celle du rassemblement des espérances. Il pense en effet que la République est un concept qui ne peut rester figé et qu'elle doit tendre vers un idéal qui allie la tradition de ce qui a de plus beau dans l’histoire française, l’histoire républicaine, mais qui se tourne aussi vers l’avenir, qui assume la place de la France dans le monde, qui assume les nouvelles générations de Français, qui assume la diversité non pas comme un handicap mais comme une richesse.

Dans son rapport sur les toxicomanies, Cannabis : contrôler l’usage pour protéger les citoyens[20] (2006), Malek Boutih prône la reprise du marché par la puissance publique afin de lutter contre la mafia, le cannabis étant selon lui « la clé de voûte de la ghettoïsation et de l’insécurité dans les quartiers populaires ». Cette idée a été reprise par le projet du Parti socialiste pour 2007 sous la forme de « régulation publique ».

Proche de Julien Dray, il soutient dès 2006 la candidature de Ségolène Royal à l'investiture PS pour l'élection présidentielle française de 2007. Le nouveau président de la République française, Nicolas Sarkozy, le sollicite afin qu'il entre dans son gouvernement, ce qu'il refuse[21] en affirmant qu'il n'est pas question pour lui de « prendre des responsabilités dans ce gouvernement », tout en soulignant « le respect réciproque » qui caractérise sa relation à Nicolas Sarkozy.

Non reconduit au secrétariat national du PS en , il est sommé le par Pouria Amirshahi de clarifier son attitude après ses critiques contre le plan anti-crise du PS et ses nombreux éloges à Nicolas Sarkozy : « Que Malek Boutih choisisse son camp »[22].

Législatives de juin 2007 en Charente[modifier | modifier le code]

Malek Boutih est investi dans la quatrième circonscription de la Charente pour les législatives de 2007 le lors de la convention nationale du Parti socialiste.

La quasi-totalité des élus socialistes du département font savoir publiquement leur hostilité à cette candidature et leur volonté de la contrer dans la mesure où il s'agit d'un parachutage[23]. Le premier secrétaire fédéral a en effet organisé dans la circonscription un vote consultatif entre Martine Pinville et Jeanne Filloux, avant que Malek Boutih ne soit investi. Désignée par les militants, Martine Pinville choisit de maintenir sa candidature sans le soutien officiel du PS, dont elle est exclue lors du bureau national du , tout comme son suppléant, le député PS sortant Jean-Claude Beauchaud.

Il est éliminé dès le premier tour des législatives du 10 juin 2007 : il arrive troisième avec 15,65 % des suffrages (9,54 % des inscrits, alors qu'il faut obtenir 12,5 % des inscrits pour pouvoir se maintenir au second tour), derrière le maire UMP d'Angoulême Philippe Mottet (35,58 % des suffrages exprimés) et la socialiste dissidente Martine Pinville (21,04 %, soit 13 % des inscrits). Boutih accuse nommément le premier secrétaire François Hollande de l'avoir « envoyé au casse-pipe »[24]. Au second tour, le Parti socialiste soutient finalement Martine Pinville qui est élue avec 57,03 % des suffrages.

Il estime avoir été battu par son propre parti[18] et critique sévèrement les dirigeants du PS « qui forment un cénacle qui n'aime pas la société telle qu'elle est, qui ne s'y projette pas et qui garde la mélancolie des années 1970. Chez nous, c'est Good Bye Lénine ! ». Il leur reproche d'avoir survolé le débat sur la diversité et ne pas l'avoir abordé en profondeur, comme d'autres sujets qui ont trait aux préoccupations réelles des Français : la violence, le travail, le droit à l'émancipation sociale, l'identité.

Législatives de juin 2012 dans l'Essonne[modifier | modifier le code]

Malek Boutih est investi dans la 10e circonscription de l'Essonne à la suite du vote des militants. Il commence sa campagne en utilisant l'image et les paroles de différents candidats de la gauche à l'élection présidentielle appelant à voter François Hollande contre Nicolas Sarkozy[25]. Jean-Luc Mélenchon a réagi car il soutenait François Delapierre, candidat du Front de gauche dans la même circonscription[26]. Il arrive en tête lors du premier tour le avec 34,56 % des voix, puis est élu le , totalisant 56,84 % des voix, face à la candidate du Parti radical Marianne Duranton (43,16 %)[27].

Mission sur le djihadisme en France[modifier | modifier le code]

En le Premier ministre Manuel Valls nomme Malek Boutih parlementaire en mission, chargé d’une réflexion sur les phénomènes de « basculement de nouvelles générations dans le terrorisme en lien avec les filières djihadistes »[28], analyse et prévention. Ce rapport est remis en . Il est intitulé « Génération radicale »[29],[30]. L'une de ses conclusions majeures est :

« Nous n’avons plus le droit de douter, de pinailler, de calculer. L’heure est à l’action déterminée pour imposer le projet républicain... L’action publique en réponse au radicalisme doit s’inscrire dans une logique de contre-attaque, en rendant à la République toute sa force et tout son attrait. »

Bien accueilli par des élus de l'opposition, plus discrètement par la majorité socialiste, ce rapport est critiqué notamment pour le choix de ses sources, comme Frigide Barjot[31], et pour la place accordée à Pierre Bellanger, directeur de Skyrock et patron de Malek Boutih, celui-ci étant directeur des relations institutionnelles de la radio[32]. Pour Libération, le rapport « caricature une jeunesse en soif de reconnaissance, radicalisée et qui banalise la violence » et le quotidien sourit de certaines propositions dont celle de créer des « boîtes de nuit gérées par des associations et financées publiquement » pour éviter le refoulement à l'entrée[31].

Primaire citoyenne et législatives de 2017[modifier | modifier le code]

Dans l'entre-deux tours de la primaire, Malek Boutih attaque très violemment Benoît Hamon en affirmant qu'il serait « en résonance avec une frange islamo-gauchiste et [lui] fait un appel du pied électoral » et le qualifie de « candidat des Indigènes de la République[33] ». Ces propos divisent le camp des soutiens de Manuel Valls[34].

Le , il annonce sur Europe 1 qu'il soutient le candidat En marche ! Emmanuel Macron « dès le premier tour » de l'élection présidentielle[35].

En vue des élections législatives de 2017, il sollicite l'investiture de La République en marche ![36]. L'investiture lui étant refusée, il concourt à l'élection sans étiquette[37]. Il est éliminé dès le premier tour avec 12,39 % des voix[38].

Autres responsabilités et distinction[modifier | modifier le code]

Malek Boutih exerce également la fonction d'administrateur au sein du collège des personnalités qualifiées du Paris Saint-Germain[39].

Il est le directeur des relations institutionnelles de Skyrock[40].

Il a reçu les insignes de chevalier de l’ordre national du Mérite en 2001. En 2003, il a reçu le prix du Trombinoscope « révélation politique de l'année » décerné au Sénat[41].

Il soutient en personne l'Initiative de Genève[42], plan de paix alternatif prévoyant la création d'un État palestinien aux côtés d'Israël.

Le , il est embauché à mi-temps par le PSG en tant que « référent éthique »[43],[44].

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Aux côtés de Nicolas Bonnal, Olivier Mathieu, Stéphane Meyer, Jean-Pierre Pierre-Bloch, Patrick Quentin et Pierre Sidos ; Christophe Bourseiller et Régis Martin jouant quant à eux le rôle d'« observateurs ».
  1. Paris Alger : Une histoire passionnelle, par Christophe Dubois et Marie-Christine Tabet, Stock, 2015.
  2. a b et c Florence Méréo, « Ma vie a basculé à cause d’un verre d’eau », Le Parisien, (consulté le ).
  3. Article biographique sur le site La République des Lettres - Indications confirmées lors d'une interview dans l'émission de Laurent Ruquier On n'est pas couché, diffusée le 2 janvier 2016.
  4. Banlieues du Monde. Consulté le 9 juillet 2007.
  5. « L'affaire des «foulards de Creil» : la République laïque face au voile islamique », sur LEFIGARO (consulté le )
  6. « Malek Boutih : "On a fait une faute en 1989" », sur Ouest France, (consulté le )
  7. « Nasser Ramdane ne se sent plus chez lui à SOS Racisme », sur liberation.fr, (consulté le )
  8. SOS Racisme. Présentation du pôle discrimination
  9. Émilie Rive, « La pratique du testing validée par la Cour de cassation », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. Malek Boutih au « Le Grand Jury – RTL - Le Monde » le 27 octobre 2003. En ligne[1]. Consulté le 20 février 2007
  11. « SOS-Racisme sonne l'alerte », L'Obs (Nouvel Observateur),‎ (lire en ligne, consulté le )archive originelle
  12. Malek Boutih condamné pour diffamation, Libération, 15 septembre 2006.
  13. Résumé de La France aux Français ? Chiche !. [2]
  14. Le Figaro - 10 juillet 2000
  15. Entretien avec Benoît Sabatier pour Teknikart no 93, juin 2006. Disponible en ligne[3]. Consulté le 20 février 2007
  16. Cité par Jérémy Robine dans SOS Racisme et les « ghettos des banlieues » : Construction et utilisations d’une représentation. Revue Hérodote no 113 - Territoires de Pouvoirs en France (second trimestre 2004). Disponible en ligne [4]. Consulté le 20 février 2007
  17. L'Express du 06/06/2005. Malek Boutih : Pour une immigration maîtrisée. Propos recueillis par Jacqueline Remy. Disponible en ligne [5]. Consulté le 20 février 2007
  18. a et b Le Monde du 25/06/2007. Malek Boutih : "Chez nous, c'est "Good Bye Lénine" !". Propos recueillis par Isabelle Mandraud. Disponible en ligne « http://www.minorites.org/article.php?IDA=17793 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?). Consulté le 29 octobre 2007
  19. Congrès du PS au Mans. Discours de Malek Boutih : C’est la République métissée qui doit être notre nouveau drapeau. Disponible en ligne [6]. Consulté le 20 février 2007
  20. Le Monde du 16/06/2006. Malek Boutih imagine une « nouvelle filière agricole ». Article d'Isabelle Mandraud. Disponible en ligne [7]. Consulté le 20 février 2007
  21. Sarkozy peaufine son ouverture, Libération,
  22. « Malek Boutih accusé au PS d'être le « premier des sarkozystes » », Nouvelobs.com, (consulté le )
  23. Boutih, un parachuté vilipendé en Charente, Libération,
  24. Malek Boutih (PS): «Hollande m'a envoyé au casse-pipe», Libération, 11 juin 2007.
  25. « Mélenchon accuse Boutih d’avoir détourné sa photo », leparisien.fr,‎ 2012-05-05cest15:16:00+02:00 (lire en ligne, consulté le )
  26. Communiqué, blog de Jean-Luc Mélenchon, .
  27. Essonne Info "l'Essonne vire à gauche", consulté le 18/06/2012
  28. Lettre de mission du 26 février 2015, citée dans Rapport Génération radicale
  29. Disponible en ligne « Génération radicale », youscribe.com
  30. Djihadisme : le cri d'alarme de Malek Boutih, lefigaro.fr, 2 juillet 2015
  31. a et b Jérémie Lamothe, « Malek Boutih dresse un tableau noir de la jeunesse », liberation.fr, (consulté le )
  32. Ce qui dérange dans le rapport du député Malek Boutih sur le jihadisme, Francetvinfo, 7 juillet 2015.
  33. Jérémie Lamothe, « Islamisme : Manuel Valls justifie les attaques de Malek Boutih contre Benoît Hamon », europe1.fr, (consulté le )
  34. Bastien Bonnefous, « La stratégie anti-Hamon divise le camp Valls », lemonde.fr, (consulté le )
  35. « Malek Boutih annonce qu'il votera Emmanuel Macron », huffingtonpost.fr, 30 mars 2017.
  36. « Législatives : le député PS Malek Boutih sollicite l’investiture d’En marche ! », lemonde.fr, 9 mai 2017.
  37. « Boutih, Touraine, El Khomri : ils ne sont pas investis par La République en marche, pourtant ils se revendiquent de la majorité présidentielle », sur LCI (consulté le )
  38. « Résultats dans la 10e circonscription de l’Essonne : Malek Boutih (PS) éliminé », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  39. [8] Biographie de la Documentation de Radio France
  40. « Mouvements Mamadou Gaye, directeur des affaires publiques de Skyrock »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  41. INFOS Hebdo - no 76
  42. « Ils étaient tous là, les amis de la paix »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), La Tribune de Genève, .
  43. « L'ancien député socialiste Malek Boutih embauché comme référent éthique du PSG », francetvinfo.fr, 5 février 2019.
  44. « Malek Boutih référent éthique du PSG », sur L'ÉQUIPE (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]