Laxmanniaceae

La famille des Laxmanniacées regroupe des plantes monocotylédones.

Prédominants en Australie, les membres de cette famille se rencontrent aussi à Madagascar, en Inde, et en Amérique du Sud.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le nom vient du genre Laxmannia (en) qui pourrait venir du latin lax, relâcher, et mani, folie[1] mais a plus probablement été donné en l'honneur du naturaliste suédois Erich Laxmann[2], botaniste finno-suédo-russe, explorateur en Sibérie, professeur à Saint-Pétersbourg. La paternité du nom a été attribuée à Robert Brown qui n'expliqua pas la raison de ce choix[3],[4].

Description[modifier | modifier le code]

Lomandra insularis est un arbuste endémique de Nouvelle-Calédonie, ses feuilles en rubans ondulés sont disposées en rosettes à l'extrémité des tiges, ses petites fleurs blanches sont rassemblées en inflorescences denses.

Classification[modifier | modifier le code]

En classification classique de Cronquist (1981)[5], cette famille n'existe pas et ses espèces sont assignées entre autres aux Liliaceae.

En classification phylogénétique APG II (2003)[6] elle est optionnelle : ces plantes peuvent être aussi incluses dans les Asparagacées.

En classification phylogénétique APG III (2009)[7] cette famille est invalide et ses genres sont incorporés dans la famille Asparagaceae (sous-famille Lomandroideae).

Avant qu'elle ne soit invalidée la famille était divisée en 2 sous-familles, les Laxmannioidées et les Lomandroidées avec 178 espèces réparties en une quinzaine de genres.

  • Les Laxmannioidées renfermaient entre autres les genres Bottionea, Cordyline, Laxmannia, Thysanotus et Trichopetalum. Trichopetalum chosmalensis, fut découverte en Argentine et T. plumosum au Chili.
  • Les Lomandroidés comprenaient les genres Acanthocarpus, Baxteria, Chamaexeros, Lomandra, Romnalda et Xerolirion.

Genres[modifier | modifier le code]

Lomandra filiformis

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. André Cailleux et Jean Komorn, Dictionnaire des racines scientifiques : 3ème édition revue et augmentée de plus de 1200 entrée nouvelles, Paris, SEDES-CDU, , 264 p. (ISBN 2-7181-3708-8), p. 144, 152
  2. Alexandre de Théis; Glossaire de botanique, Gabriel Dufour, Paris, 1810, p. 263 : lire en ligne
  3. José Mari Mut. Plant genera named after people. Aguadilla (Puerto Rico), 2017-2020, p. 342 : lire en ligne
  4. Tropicos.org. Missouri Botanical Garden. 12/04/2021 : lire en ligne
  5. (en) Arthur Cronquist, An Integrated System of Classification of Flowering Plants, New York, Columbia University Press, (ISBN 0-231-03880-1, OCLC 1136076363, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata
  6. (en) Angiosperm Phylogeny Group, « An update of the Angiosperm Phylogeny Group classification for the orders and families of flowering plants: APG II », Botanical Journal of the Linnean Society, Wiley-Blackwell, Linnean Society of London et OUP, vol. 141, no 4,‎ , p. 399–436 (ISSN 0024-4074 et 1095-8339, DOI 10.1046/J.1095-8339.2003.T01-1-00158.X)Voir et modifier les données sur Wikidata
  7. (en) Angiosperm Phylogeny Group, « An update of the Angiosperm Phylogeny Group classification for the orders and families of flowering plants: APG III », Botanical Journal of the Linnean Society, Wiley-Blackwell, Linnean Society of London et OUP, vol. 161, no 2,‎ , p. 105–121 (ISSN 0024-4074 et 1095-8339, DOI 10.1111/J.1095-8339.2009.00996.X)Voir et modifier les données sur Wikidata

Liens externes[modifier | modifier le code]