Laureano López Rodó

Laureano López Rodó
Illustration.
Laureano López Rodó (à l’avant-plan à droite, alors ministre-commissaire au Plan) à Barcelone en novembre 1968 lors de l’inauguration d’une exposition de Joan Miró. Au centre, le ministre de l’Information et du Tourisme Manuel Fraga Iribarne et à gauche le maire de Barcelone José María de Porcioles.
Fonctions
Député aux Cortes Generales

(1 an, 5 mois et 20 jours)
Élection
Circonscription Barcelone
Législature Constituante
Groupe politique Alliance populaire
Ministre espagnol des Affaires étrangères

(6 mois et 23 jours)
Président du gouvernement Luis Carrero Blanco
Gouvernement Carrero Blanco
Prédécesseur Gregorio López-Bravo
Successeur Pedro Cortina Mauri
Biographie
Nom de naissance Laureano López Rodó
Date de naissance
Lieu de naissance Barcelone (Espagne)
Date de décès (à 79 ans)
Lieu de décès Madrid (Espagne)
Parti politique FET y de las JONS
Acción Regional
AP
Diplômé de Université de Barcelone
Profession Diplomate
universitaire

Laureano López Rodó
Ministres des Affaires étrangères d'Espagne

Laureano López Rodó, né le à Barcelone et mort à Madrid le , est un homme politique, juriste, universitaire et diplomate espagnol. Il fut commissaire au Plan et ministre des Affaires étrangères.

Biographie[modifier | modifier le code]

Étudiant en droit à l'Université de Barcelone, il obtient ensuite son doctorat à l'Université de Madrid après la guerre civile. En 1945, il obtient une chaire de droit administratif à l'Université de Saint-Jacques-de-Compostelle en 1961.

Membre de l'Opus Dei, il est considéré comme l'un des principaux artisans du plan de développement économique des années soixante en Espagne. Sa carrière politique est étroitement liée à l'amiral Luis Carrero Blanco, puisqu'il est son plus proche collaborateur :

  • En 1956, il est nommé secrétaire général de la Présidence du gouvernement par Carrero Blanco, alors ministre de la Présidence.
  • En 1962 il est commissaire au Plan, sur proposition de Carrero Blanco. Il dirige l'application du Plan de développement économique.
  • En juin 1973, lorsque Carrero Blanco fut nommé président du gouvernement, il devint ministre des Affaires étrangères, poste dans lequel il ne resta que quelques mois, en raison de l'assassinat de Carrero en décembre de la même année.

Après la mort de Franco, il participe au processus de réforme politique et fonde le parti régionaliste Acción Regional. Plus tard, il fusionnera ce parti au sein de l'Alliance populaire (coalition conservatrice dirigée par Manuel Fraga), en vue des prochaines élections espagnoles. Cependant, l'AP n'atteint pas les résultats attendus lors des premières élections démocratiques de . Toutefois, López Rodó fut élu député au Congrès et participa activement à l'élaboration de la Constitution espagnole de 1978, en tant que membre de la commission des affaires constitutionnelles et des libertés publiques.

En 1979, il fit partie d'une Commission parlementaire, dont la tâche était de rédiger le Statut d'Autonomie de la Catalogne. En désaccord avec l'AP, il quitte la politique et rejoint sa chaire à l'Université Complutense de Madrid.

Il fut l'un des personnages les plus importants de la seconde moitié du régime de Franco ainsi que de la Transition espagnole. S'étant positionné en faveur de la modernisation du régime franquiste et de son évolution vers une monarchie parlementaire similaire à celle des autres démocraties occidentales, il devint un des plus forts partisans de la nomination du prince Juan Carlos comme successeur du général Franco.

Ouvrages de Laureano López Rodó[modifier | modifier le code]

  • 1943 : El Coadyuvante en lo Contencioso-administrativo.
  • 1954 : El Patrimonio Nacional.
  • 1958 : Justicia y Administración en el Reino Unido.
  • 1963 : Estructura y funciones de la Administración Financiera.
  • 1963 : La Administración Pública y las transformaciones socio-económicas.
  • 1970 : Política y Desarrollo.
  • 1972 : Nuevo horizonte del Desarrollo.
  • 1977 : La larga marcha hacia la monarquía.
  • 1979 : Aspectos económicos y fiscales de la autonomía.
  • 1980 : Las autonomías, encrucijada de España.
  • 1984 : Estado y Comunidades Autónomas.
  • 1987 : Testimonio de una Política de Estado.
  • 1990 : Memorias (I).
  • 1991 : Memorias (II) Años decisivos.
  • 1992 : Memorias (III) El principio del fin.
  • 1993 : Memorias (IV) Claves de la Transición.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]