José Giral
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| José Giral | |
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| Fonctions | |
|---|---|
| Président du Conseil des ministres d'Espagne | |
| – (1 mois et 16 jours) | |
| Président | Manuel Azaña |
| Gouvernement | XXIIe Gouvernement de la République |
| Groupe politique | IR |
| Coalition | Frente popular (PSOE, PCE, POUM, IR, UR) |
| Prédécesseur | Diego Martínez Barrio |
| Successeur | Francisco Largo Caballero |
| Ministre d’État | |
| – (10 mois et 19 jours) | |
| Gouvernement | Negrín I |
| Prédécesseur | Julio Álvarez del Vayo |
| Successeur | Julio Álvarez del Vayo |
| Biographie | |
| Nom de naissance | José Giral Pereira |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Santiago de Cuba, Cuba |
| Date de décès | (à 83 ans) |
| Nationalité | Espagnole |
| Parti politique | AR IR |
| Profession | Chimiste, pharmacien |
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| Présidents du Conseil des ministres espagnol Ministres d’État | |
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José Giral Pereira, né à Santiago de Cuba le et mort en exil à Mexico le 23 décembre 1962, fut un universitaire, professeur de chimie inorganique et un homme d'État espagnol.
Biographie[modifier | modifier le code]
Après ses études de chimie et de pharmacie à Madrid, José Giral est nommé en 1905 à la chaire de chimie inorganique à l'université de Salamanque. D'opinions républicaines, il fut détenu en 1917 pour avoir participé à la grève générale de cette année, et subit à nouveau la prison pendant la dictature de Primo de Rivera (1923-1930) et le gouvernement de Berenguer (1930).
Fondateur, avec Manuel Azaña de l'« Acción Republicana » (Action républicaine) et membre de la « Izquierda Republicana » (Gauche républicaine) depuis la fusion de l'« Acción Republicana », du « Partido Republicano Radical Socialista » (Parti républicain radical socialiste) et de l'« Organización Republicana Gallega Autónoma » (ORGA - Organisation républicaine galicienne autonome).
À la proclamation de la République le il fut nommé recteur de l'université de Madrid et conseiller d'État. Il prit en charge le portefeuille de la marine (1931 à 1933) et en 1936 fut chargé par Manuel Azaña de présider le gouvernement après l'essai de Diego Martínez Barrio de former un gouvernement pour enrayer le coup d'État militaire des 17 et .
La guerre civile déclenchée, il fut partisan de donner des armes aux organisations ouvrières et de dissoudre l'armée insurgée. Il perdit son autorité au fur et à mesure que le conflit s'allongeait et se radicalisait.
Le gouvernement Giral a duré du au , lorsque la chute de Talavera de la Reina[1] et la menace de l'armée du Maroc sur Madrid obligèrent de confier le pouvoir à Largo Caballero. Giral resta ministre sans portefeuille dans les deux gouvernements de Largo Caballero, puis ministre de l'Intérieur dans celui de Juan Negrín (1937-38).
Émigré d'abord en France, il se rendit au Mexique, où il occupa de 1945 à 1947 la présidence du gouvernement républicain en exil tout en donnant des cours dans la capitale mexicaine.
Franc-maçon, il fut membre du Grand Orient espagnol[2].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Lieu d'une autre bataille de la campagne napoléonienne d'Espagne en 1809.
- Domingo Quijada González , Contexto masónico en Navalmoral de la Mata: de la suposición a los datos comprobados , in: Masonerìa y Extremadura (Esteban Cortijo, Coord.), Cáceres, s.d., pag. 321-323.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Sources[modifier | modifier le code]
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « José Giral » (voir la liste des auteurs).
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- (es) Julián Chaves Palacios, José Giral Pereira : su vida y su tiempo en la España del siglo XX, Barcelona, Anthropos, , 462 p. (ISBN 9788417556211, OCLC 1128826318).
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