Lac des Trente et Un Milles

Lac des Trente et Un Milles
Image illustrative de l’article Lac des Trente et Un Milles
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Région Laurentides et Outaouais
MRC Antoine-Labelle et La Vallée-de-la-Gatineau
Géographie
Coordonnées 46° 12′ 22″ N, 75° 48′ 36″ O
Superficie 49,73 km2
Longueur 35,0 km
Altitude 159 m
Profondeur 88 m
Hydrographie
Bassin versant 337 km2
Alimentation Lac Pemichangan
Émissaire(s) Lac Michel
Îles
Île(s) principale(s) à la Croix, de Six Milles, La Grosse Loge, Hadley, à l'Ours, Price, aux Trembles, Noire, îlot Steamboat, île du Pin Rouge, Sherwood, du Bouleau, Brennan, Ahearn, Perley, Grant, aux Bleuts, du Buck, Holbrook, à Stern, aux Bouleaux, îles à Léon-Paul, île des Sables, Les Perdrix Blanches, Saint-Jean-Baptiste, Verte, îles Archambault, à Pépère, îles Sèches, île Ronde, Flottantes, Davis, Sophie, Patry, Laflamme et à Sophie.
Géolocalisation sur la carte : Laurentides
(Voir situation sur carte : Laurentides)
Lac des Trente et Un Milles
Géolocalisation sur la carte : Québec
(Voir situation sur carte : Québec)
Lac des Trente et Un Milles
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(Voir situation sur carte : Canada)
Lac des Trente et Un Milles

Le lac des Trente et Un Milles est un plan d'eau douce situé entre les régions de l'Outaoauis et des Laurentides au Québec au Canada. En fait, son étendue se partage entre quatre municipalités :Déléage Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau et Bouchette à l'ouest, Notre-Dame-de-Pontmain à l'est ainsi que Gracefield au sud. Le territoire autour du lac est forestier et montagneux.

Toponymie[modifier | modifier le code]

L'origine de cette appellation demeure inexpliquée. Ni la longueur du lac, qui est de 29 km, ni sa distance par rapport à un point de repère régional significatif ne correspondent à 31 milles (50 km)[1].

Au cours de son histoire, le lac des Trente et Un Milles a connu plusieurs appellations. En 1863, Stanislas Drapeau désigne ce plan d'eau Grand Lac en spécifiant que sa longueur est de 22 milles (35,4 km). Dans son rapport d'arpentage daté du , Sam. B. Lucas, le désigne également sous le nom de Grand-Lac. En 1889, l'arpenteur John O'Sullivan y décrivait les caractéristiques ce plan d'eau dans un de ses rapports. En 1908, le nom Grand Lac du Commissaire ou 31 Milles est utilisé sur la carte du canton de Cameron. En 1925, le géographe Eugène Rouillard désigne ce plan d'eau sous le nom de lac du Commissaire. Plus tard, ce plan d'eau a été désigné en tant que lac Papenegoegawong[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

En lignes directes, le lac des Trente et Un Milles est situé à 9,6 km à l'est de la rivière Gatineau, à 9,8 km à l'est du village de Gracefield, à 31,6 km au nord du village de Wakefield, à 74 km au nord du centre-ville de Gatineau et à 17,6 km au sud-dest du centre-ville de Maniwaki. Sa superficie est répartie entre quatre municipalités : Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau et Bouchette à l'ouest, Notre-Dame-de-Pontmain à l'est ainsi que Gracefield au sud.

Le lac s'étend sur une longueur de 29 km dans le sens nord–sud et atteint une profondeur de 88 m[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le lac des Trente et Un Milles est alimenté par les cours d'eau suivant :

  • au sud, le ruisseau à l'Ours et le lac Pemichangan
  • à l'ouest, la décharge du lac des Embarras, la décharge du lac Malone, la décharge du lac Poirier, la décharge du lac Charron, la décharge du lac des Faisans et le crique Isidore qui drainae les eaux du lac Isidore
  • au nord, la décharge du lac à Beaudry, la décharge du lac Malbœuf et du lac du Pont de Pierre
  • à l'est, la crique Rough, la crique Groulx, la crique Coucou, la décharge du lac Beauté, la décharge du lac Bailey, la crique du lac à Gilles et la décharge du lac Forcier.

La surface du lac est généralement gelée de la mi-novembre à la fin avril ; néanmoins, la période de circulation sécuritaire sur la glace est généralement de la mi-décembre à la fin mars.[réf. nécessaire]

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1895, des pêcheurs y pratiquaient la pêche commerciale afin d'approvisionner le marché d'Ottawa et Hull en poisson blanc, truite grise, achigan et brochet. Dès le début du XXe siècle, la villégiature a été mise en valeur, grâce à l'attrait de ses baies pittoresques et ses îles sauvages, ainsi que grâce à la pêche et à la chasse[1].

Dès le milieu du XIXe siècle, la foresterie a été l'activité économique prédominante dans le secteur, notamment grâce à la rivière Gatineau (située du côté ouest) pour le transport des troncs d'arbres par flottaison. Au XIXe siècle, la villégiature a été mise en valeur autour du lac, particulièrement autour de la baie Davis située au nord-ouest, de la baie Mackenzie et l’isthme au sud du lac dans le secteur de Kennyville.[réf. nécessaire]

Barrage[modifier | modifier le code]

À l'embouchure sur le rive ouest du lac des Trente et Un Milles, un barrage en béton a été érigé en 1978, puis modifié en 2009. Il est situé près des îles Laflamme, Sèches et à Pépère, dans le territoire de Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau. D'une longueur de 27 m, ce barrage a une hauteur de 4 m et une hauteur de retenue de 2,8 m. Il retient les eaux d'un réservoir de 4 973 ha. Il est la propriété du Centre d'expertise hydrique du Québec[2].

À partir du barrage, le courant coule vers l'ouest, puis vers le sud, en traversant, sur 2,6 km, le lac Michel. Le courant traverse, vers le sud, le rapide Plat, le lac la Vieille sur 0,4 km et la chute Rouge avant d'aboutir sur la rive nord du Petit lac Rond. Le courant le traverse sur 3,6 km vers le sud, puis vers l'ouest. Le courant emprunte une courte décharge avant de se déverser dans le lac Roddick qu'il traverse sur 1,8 km jusqu'à un court détroit. Puis, le courant traverse le Grand lac Rond sur 3,6 km vers l'ouest en contournant la presqu'île des Lyrette. Enfin, le courant franchit un dernier segment de 1,1 km vers l'ouest pour aller se déverser dans la rivière Gatineau.

Activités[modifier | modifier le code]

La glace permet des activités d'hiver telles la conduite de motoneiges et de quads, le ski de fond et la raquette, ainsi que la pêche sur la glace. En été, la navigation de plaisance, les plages et les nombreuses îles sauvages font la renommée de ce lac.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Lac des Trente et Un Milles », Banque de noms de lieux du Québec, sur Commission de toponymie (consulté le ).
  2. Centre d'expertise hydrique du Québec - Liste des barrages - Région de l'Outaouais

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]