LVG B.I

LVG B.I
Vue de l'avion.
Un aviateur bulgare pose devant un LVG B.II, en juin 1916.

Constructeur Luftverkehrsgesellschaft (LVG)
Rôle Avion de reconnaissance diurne et d'entraînement
Statut Retiré du service
Premier vol
Mise en service
Date de retrait
Nombre construits 1 050 exemplaires
Équipage
2 membres
Motorisation
Moteur Daimler-Mercedes D.I[1]
Nombre 1
Type 6 cylindres en ligne refroidi par liquide
Puissance unitaire 100 chevaux
Dimensions
Envergure 12,12 m
Longueur 8,3 m
Hauteur 2,95 m
Surface alaire 35,4 m2
Masses
À vide 720 kg
Maximale 1 070 kg
Performances
Vitesse maximale 105 km/h
Rayon d'action 320 km

Le LVG B.I est un avion militaire allemand datant du début de la Première Guerre mondiale.

Historique[modifier | modifier le code]

Conception[modifier | modifier le code]

C'est en 1911 que les dirigeants de LVG commencèrent à travailler sur un biplan d'envergure inégale. L'avion en question devait pouvoir permettre à former les futurs aviateurs allemands et austro-hongrois. Il fut nommé B.I. Les ingénieurs allemands s'inspirèrent des biplans de la société Farman que LVG avait construits depuis 1909. Il vola pour la première fois en 1912. La société LVG décida d'en dériver deux sous-versions désignés B.II et B.III. Elles étaient respectivement destinées à la reconnaissance non armée pour la première et à l'entraînement de base pour la seconde. Le B.II disposait pour cela d'un champ de vision accru par l'ouverture partielle du plan supérieur de voilure. Sur le B.III c'est le train d'atterrissage qui avait été renforcé. Une partie de l'usinage des B.II et B.III fut réalisé par la société Otto-Werke GmbH.

Utilisation opérationnelle[modifier | modifier le code]

Le LVG B.I et ses versions dérivées ne connurent qu'un seul utilisateur la Luftstreitkräfte. Les premiers avions de série entrèrent en service en 1914 et furent rapidement les principaux avions d'entraînement[2] en service en Allemagne. Ils furent utilisés pour des missions de reconnaissance désarmés entre le début de la Première Guerre mondiale et la fin de l'année 1915. Après cela tous les avions encore en état de vol furent relégués à des missions d'entraînement de base jusqu'en 1917.

Aspects techniques[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Le LVG B.I et ses dérivés se présentent sous la forme de biplans monomoteurs construit en bois entoilé. Ils sont propulsés par un moteur à six cylindres en ligne Daimler-Mercedes D.I. Le pilote et le copilote (ou l'élève dans le cas des avions d'entraînement prenaient place dans un cockpit biplace à ciel ouvert. La voilure est du type biplan à envergure inégale, ce qui signifie que l'envergure du plan supérieur est légèrement supérieur à celle du plan inférieur. Toutefois il convient de ne pas confondre cela avec un sesquiplan. Cet avion n'est pas armé. Il dispose d'un train d'atterrissage classique fixe et d'un empennage de petite taille de forme triangulaire.

Versions[modifier | modifier le code]

  • LVG B.I, version de base destinée initialement à la reconnaissance diurne.
    • LVG B.II, sous-version destinée initialement à la reconnaissance diurne.
    • LVG B.III, sous-version destinée initialement à l'entraînement de base.

Préservation[modifier | modifier le code]

Un LVG B.II est préservé dans un musée aéronautique polonais[3].

Sources & références[modifier | modifier le code]

Sources bibliographiques[modifier | modifier le code]

  • Michel Marmin, Encyclopédie "Toute l'aviation", Éditions Atlas, .
  • Bill Gunston et Claude Dovaz (adapt. française), L'Aviation de combat, Paris, Gründ, , 79 p. (ISBN 978-2-7000-6409-4, OCLC 461977010).
  • Véronique Camp, L'aventure des premiers avions de combat, Paris, Hachette collections, , 287 p. (ISBN 2-01-330475-7).
  • Serge Pacaud, L'aviation durant la Grande Guerre 1914-1918 : illustrée par les cartes postales et les journaux de l'époque, Pruniers, CPE-éditions, , 191 p. (ISBN 978-2-36572-240-7).

Références[modifier | modifier le code]