Johannes Frießner

Johannes Frießner
Johannes Frießner

Naissance
Chemnitz
Décès (à 79 ans)
Bad Reichenhall, Bavière
Allégeance Drapeau de l'Allemagne nazie Troisième Reich
Arme Wehrmacht, Heer
Grade Generaloberst
Années de service 19111945
Commandement 102e division d'infanterie
XXIII. Armeekorps
Groupe d'armées Sud
Conflits Première Guerre mondiale et Seconde Guerre mondiale
Distinctions Croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne

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Johannes Frießner ( - ) était un Generaloberst (Général) qui a servi dans la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Chemnitz, dans le Royaume de Saxe, Frießner est enrôlé dans l'armée allemande en 1911 et, après avoir occupé des postes à responsabilités au cours de la Première Guerre mondiale, sert dans la Reichswehr après la guerre.

Après sa promotion de Generalmajor, le , Frießner est affecté au front Est où, le , il est placé à la tête de la 102e division d'infanterie. Peu de temps après sa promotion au grade de Generalleutnant, le , Frießner devient le commandant du XXIII. Armeekorps du au , période pendant laquelle il est promu General der Infanterie le 1er avril.

En , Frießner est transféré sur le Front de Leningrad et affecté au commandement du Groupe Sponheimer (rebaptisé Armeeabteilung Narwa le ). Il a le grade de Generaloberst le 1er juillet, Frießner prend brièvement le commandement du groupe d'armées Nord jusqu'au avant d'être envoyé sur le front Sud au commandement du Groupe d'armées Sud Ukraine (rebaptisé plus tard Groupe d'armées Sud).

Face à l'offensive soviétique du Front de la steppe du maréchal Rodion Malinovski, Frießner est rendu responsable de s'être laissé surprendre par le retournement du front roumain d' qui provoque, en une semaine, un recul de 700 km de la Wehrmacht, qui perd les Balkans et doit donc évacuer la Grèce : il est relevé de son commandement le . N'ayant plus reçu d'autre affectation pour le reste de la guerre, Frießner retourne chez lui à Bayerisch Gmain (dans le voisinage immédiat du « nid d'aigle » et du « Berghof » de Berchtesgaden) où il est assigné à résidence par les Alliés durant le second semestre de 1945, et où il vit jusqu'à sa mort en .

En 1951, il est élu président de la Verbund Deutsche Soldaten (association d'anciens combattants). En 1956, il publie ses mémoires Verratene Schlachten ("Batailles trahies") où il relate largement ce qu'il appelle la « trahison des Roumains »[1] mais que la Roumanie appelle, elle, sa « résistance antifasciste ». Dans le contexte de la guerre froide, il redevient actif en tant que conseiller civil du réaménagement de l'armée allemande : la Bundeswehr.

Récompenses[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  1. Johannes Frießner, Verratene Schlachten, die Tragödie der deutschen Wehrmacht in Rumänien ("Batailles trahies, la tragédie de la Wehrmacht en Roumanie"), éd. Holsten-Verlag, Leinen 1956.

Liens externes[modifier | modifier le code]