Jean-Pierre Aumer

Jean-Pierre Aumer
Description de l'image J. Aumer Ballet-Meister der R. R. Hof-Theater (NYPL b12147568-5073641) (adjusted).jpg.

Naissance
Strasbourg
Décès (à 59 ans)
Saint-Martin-du-Bosc
Activité principale Danseur et maître de ballet

Œuvres principales

Les Jeux d'Églé (1802)
Les Pages du duc de Vendôme (1820)
La Somnambule (1827)

Jean-Pierre Aumer est un danseur et maître de ballet français né à Strasbourg le et mort à Saint-Martin-du-Bosc le [1].

Formé à l'école du Ballet de l'Opéra de Paris, il rejoint Jean Dauberval à Bordeaux, puis revient à l'Opéra en 1801. Confronté au tout-puissant maître de ballet Pierre Gardel, Aumer choisit le théâtre de la Porte-Saint-Martin, pour lequel il composera la plupart de ses ballets.

Face à la concurrence implacable que lui mène Gardel, Aumer quitte la France et est engagé à la cour de Cassel (1808-1814), puis à Vienne (1814-1820). En 1821, il revient à Paris et succède finalement à Louis Milon comme second maître de ballet (1826-1830).

Grâce à ses expériences à l'étranger, il renouvelle profondément le répertoire français qu'il inscrit définitivement dans le romantisme, comme son chef-d'œuvre Manon Lescaut (1830).

Son répertoire fait les beaux jours de l'Opéra de Paris jusqu'à l'arrivée du directeur Louis Véron en 1831.

Il se retire dans l'Eure à Saint-Martin-du-Bosc.

Sa fille Sophie-Julie avait épousé en 1826 le danseur Étienne Leblond.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]