Jean-Marie Vodoz
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Jean-Marie Vodoz (né le à Lausanne où il est mort le ) est un journaliste suisse[1]. Il a été rédacteur en chef du quotidien vaudois 24 heures[1],[2],[3].
Biographie[modifier | modifier le code]
Fils du conseiller d’État vaudois Antoine Vodoz, Jean-Marie Vodoz a suivi des études de droit à l'université de Lausanne et fréquenté le Centre de formation des journalistes de Paris[1]. En 1953, il commence sa carrière journalistique à la Feuille d'Avis de Neuchâtel, devenue L’Express[1]. En 1955, il entre à la Gazette de Lausanne, dont il devient le secrétaire général en 1958[1]. En 1967, il entre à la Feuille d'Avis de Lausanne, devenue 24 heures cinq ans plus tard[1]. Correspondant parlementaire puis chef de la rubrique suisse, il est nommé rédacteur en chef en 1977, poste qu’il occupe jusqu’en 1995[1]. Créateur et animateur du « Bec d'Or », manifestation (1985-1995) au cours de laquelle un jury de journalistes et publicitaires proclame la meilleure publicité de l'année ; et la plus mauvaise, la « perle d'inculture ».
Jean-Marie Vodoz a été président de l'Association suisse des journalistes de langue française (1976), de l'Union internationale de la presse francophone (1978-1984) et de la Fondation Défense du français[1]. Il a été nommé (1984) membre du Haut Conseil de la Francophonie par le président de la République française François Mitterrand.
Publications[modifier | modifier le code]
- La Suisse ou Le piège des certitudes, coauteur avec Daniel Cornu et François Gross, Payot, 1977.
- Le français, notre maison, directeur de publication, avec une douzaine des meilleures plumes romandes, Zoé, 2010.
Distinction[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- Olivier Meuwly, « Vodoz, Jean-Marie », sur HLS-DHS-DSS.CH (consulté le )
- Lise Bourgeois, « Ancien rédacteur en chef de «24 heures», Jean-Marie Vodoz a quitté la scène », 24 heures, (lire en ligne, consulté le )
- Jean-Philippe Chenaux, « Jean-Marie Vodoz, vigilant gardien de notre "trésor commun" », La Nation, , p. 2
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Site de la Fondation « Défense du français »
