Jean-Henri Couturat
Jean-Henri Couturat
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | (à 70 ans) Paris 14e |
| Nom de naissance | Jean Henri Marie Couturat |
| Nationalité | |
| Activités | |
| Autres activités | peintre |
| Maître | François Cormon, Jean-Pierre Laurens |
| Distinction | 2ème Second Prix de Rome 1925 |
Vitraux |
Jean-Henri Couturat, né le à Paris et décédé le à Paris, est un peintre et peintre de vitraux français[1].
Naissance[modifier | modifier le code]
Jean-Henri Couturat naît le dans le 11e arrondissement de Paris[2].
Peinture[modifier | modifier le code]
Élève de Fernand Cormon et de Jean-Pierre Laurens, il est 2e Second Grand Prix de Rome en 1925 avec le sujet choisi « La Femme nue »[3]. L'année suivante, il obtient une mention honorable au Salon des artistes français[4].
Il est membre de la Casa de Velázquez, promotion 1934-1935[5].
Il expose au Salon d'automne en 1930 et 1937 et au Salon des artistes français dont il est sociétaire dans les années 1930[6].
Vitraux[modifier | modifier le code]
Après la Seconde Guerre mondiale, Jean-Henri Couturat collabore avec les Ateliers Daumont-Tournel Frères, verriers à Paris.
Vitraux réalisés avec Daumont-Tournel[modifier | modifier le code]
- Cathédrale Notre-Dame de Coutances (1953) Verrières de la façade et trois baies de la chapelle sud du transept (1954-1956)
- Église Saint-Rémi de Charbogne (Ardennes), verrières posées en 1948
- Eglise St Michel de Bordeaux, chapelles du déambulatoire (1965)[7]
- Eglise Notre-Dame de Saint Lô (Manche) baies 12-13-14-15[8]
- Saint Côme-du-Mont (Manche), Église Saint-Côme et Saint-Damien, (1953)[9]
- Villiers-Fossard (Manche), Église Saint-Pierre (1958)[10]
- Église Saint-Malo de Valognes (Manche), vitraux du chœur (1967)[11]
Autres[modifier | modifier le code]
- Décoration intérieure de l’église Notre-Dame du Calvaire (1937) réalisée par quatre anciens élèves de Jean-Pierre Laurens : Gabriel Genieis, Pierre Guyenot, Georges Cheyssial et Jean-Henri Couturat avec la veuve de Laurens. L’église et sa décoration sont classées monument historique en 2004[12],[13],[14].
- Collégiale Saint-Étienne de Hombourg-Haut (1955) : vitraux du chœur (les quatre évangélistes, Saints Pierre et Saint Paul, la vierge Marie et à l'extrémité droite l'Eucharistie).
- Basilique Saint-Vincent de Metz (1952) : baie du transept nord (un condensé de la vie de la Vierge, de l'Annonciation à l'Assomption)
- Église Saint-Hilaire de Pesmes (1962) : vitraux dessinés par Couturat et réalisés par l’atelier du vitrail de Limoges[15].
Mort[modifier | modifier le code]
Jean-Henri Couturat meurt le en son domicile dans le 14e arrondissement [16].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Archives de Paris 20e, acte de mariage no 1937, année 1931 (page 9/31) (avec mention de sa profession)
- Archives de Paris 11e, acte de naissance no 604, année 1904 (page 10/31) (avec mention marginale de décès)
- Les Grands Prix de Rome de Peinture de 1864 à 1968, Christophe Samoyault-Muller sur le site La Grande masse des beaux-arts: http://grandemasse.org/?c=actu&p=Grand_Prix_Rome_Peinture_1864-1968.
- René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 329
- Annuaire des membres et anciens membres sur le site de la Casa de Velázquez
- Dictionnaire Bénézit, vol. 4, Éd. Gründ, 1999.
- Voir sur Flikr: https://www.flickr.com/photos/philippeos/sets/72157627925114685/
- « Les vitraux de l'église Notre Dame à Saint-Lô (Manche) », sur mesvitrauxfavoris.fr (consulté le ).
- Inventaire du patrimoine de la reconstruction dans la Manche
- Id.
- Eric Diouris, Frédéric Henriot et Alain Nafilyan, Monuments historiques du XXe siècle en Basse-Normandie, Cormelles-le-Royal/Caen, Préfet de la région Basse-Normandie, , 159 p. (ISBN 978-2-84769-132-0), p. 139
- Voir notice de la base Mérimée : http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=AUTR&VALUE_98=%20Couturat%20&DOM=Tous&REL_SPECIFIC=3
- Voir aussi sur les fresques de l’église de Chatillon : Jean Martin et Pierre François, L'église Notre-Dame-du-Calvaire à Châtillon (Hauts-de-Seine) édité avec le soutien de la Municipalité de Châtillon
- Marie Monfort, Jannie Mayer et Claire Vignes-Dumas (dir.), Patrimoine des Hauts-de-Seine Guide des peintures murales 1910-1960, Somogy éditions d'art, 2009, 192 p. (ISBN 9782757202012)
- Nom pris par l'atelier de Francis Chigot après la mort de ce dernier en 1960.
- Archives de Paris 14e, acte de décès no 2158, année 1974 (page 18/31)
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative aux beaux-arts :
