Hakkō-ryū

Hakkō-ryū
Art martial
Autres noms Hakkō-ryū-jū-jutsu, École de la huitième lumière
Pays d’origine Drapeau du Japon Japon
Fondateur Ryuho Okuyama
Dérive de Daitōryū aikijūjutsu / Kito-ryū / Takenuchi-ryū / Tenshin-shinyo-ryū
Pratiquants renommés Ryuho Okuyama, Roland Maroteaux,Thierry Riesser-Nadal,Daniel Rossignol, Jacques Quero
Sport olympique Non

Le hakkō-ryū (ou hakkō-ryū-jū-jutsu) est un art martial japonais.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le hakkō-ryū-jū-jutsu prend naissance à la même époque que l'aïkido. C'est en 1938 que le soke Ryuho Okuyama, alors âgé de trente-cinq ans, et qui vient de terminer ses études de médecine, ouvre son premier dojo à Tokyo. La technique qu'il enseigne, nommée hakkō-ryū, tire ses origines des Daitōryū aikijūjutsu, kito-ryū, takenuchi-ryū et tenshin-shinyo-ryū.

On peut remarquer des similitudes avec l'aïkido, ce qui explique les quelques ressemblances qui existent sur la forme de ces deux disciplines, la finalité étant cependant sensiblement différente.

hakkō-ryū signifie « école de la huitième lumière ». Cette huitième lumière, l'ultraviolet, résultat de la dispersion des sept couleurs de l'arc-en-ciel, évoque l'effet non perceptible des techniques du hakkō-ryū. Car au-delà de la self-defense, le but du hakkō-ryū est l'équilibre et la santé du pratiquant. Chacune des techniques élaborées par Okuyama possède une interprétation physiologique au sens de la médecine orientale et est destinée à produire un effet bien déterminé sur les organes vitaux du pratiquant.

Le hakkō-ryū-jū-jutsu est considéré par ses pratiquants comme étant à la fois une école de santé et une école d'efficacité. Elle procède à une éducation progressive et rationnelle du corps en vue de la défense par la souplesse et ne se limite pas à un enseignement superficiel d'autodéfense.

Après une trêve due à la loi martiale qui interdit la pratique des arts martiaux au Japon, Okuyama s'établit en 1947 à Ōmiya, dans la préfecture de Saitama, à proximité de Tokyo. C'est là qu'il installe le honbu-dōjō, qui devient le centre mondial du hakkō-ryū-jū-jutsu.

Après s'être développé au Japon, le hakkō-ryū s'implante successivement aux États-Unis, au Canada, en Australie puis en Europe.

Le hakkō-ryū apparaît en France pour la première fois en 1970 avec la venue à Paris du Japonais Takeshi Dogane, quatrième dan à l'époque, qui y séjournera durant deux ans.

Mais la véritable implantation du hakkō-ryū en France se fera vers les années 1975-1976, plusieurs Français ayant obtenu le titre de shihan à la suite de stages au Japon.

Certains de ces précurseurs ont maintenant dévié du hakkō-ryū pour créer leur propre école en ajoutant à la progression japonaise originelle des techniques empruntées à d'autres disciplines.

De nos jours, très peu de dojos en France et en Europe enseignent encore fidèlement les techniques du hakkō-ryū telles que définies par Ryuho Okuyama, qui font toute la spécificité et la richesse de cette école.

Le dojo de Pontchâteau en Loire Atlantique est l'un d'entre eux.

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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Vidéo[modifier | modifier le code]