HMS H32

HMS H32
illustration de HMS H32
Le HMS H28

Type Sous-marin
Classe H
Fonction militaire
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Commanditaire Royal Navy
Constructeur Vickers Limited
Chantier naval Barrow-in-Furness Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Fabrication acier
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Vendu le
Équipage
Équipage 22 marins
Caractéristiques techniques
Longueur 52,12 m
Maître-bau 4,67 m
Tirant d'eau 3,81 m
Déplacement 430 tonnes en surface, 518 t en plongée
Port en lourd 369 tonnes en surface, 441 t en plongée
Propulsion 1 moteur Diesel
2 moteurs électriques
2 hélices
Puissance 480 ch (358 kW) au Diesel en surface et 2 x 620 ch (462 kW) aux électriques en plongée
Vitesse 11,5 nœuds en surface
9 nœuds en plongée
Profondeur 30 m
Caractéristiques militaires
Armement 4 tubes lance-torpilles d’étrave de 21 pouces (533 mm) avec 8 torpilles
Rayon d'action 2 985 nautiques à 7,5 nœuds en surface
130 nautiques (240,76 km) à 2 nœuds (15 km/h) en plongée
16 tonnes de carburant

Le HMS H32[Note 1] était un sous-marin britannique de classe H construit pour la Royal Navy par Vickers Limited à Barrow-in-Furness, dans le cadre du groupe 3. Il est entré en service en 1919 et a servi pendant la Seconde Guerre mondiale, ce qui n’arriva qu’à sept sous-marins de cette classe. Au cours de la semaine du navire de guerre en 1942, le H32 a été adopté par la ville de Lydney (Gloucestershire). Le sous-marin a été vendu à la ferraille en 1944.

Conception[modifier | modifier le code]

Le H32 est un sous-marin de type Holland 602, mais il a été conçu pour répondre aux spécifications de la Royal Navy. Comme tous les sous-marins britanniques de classe H postérieurs au HMS H20, le H32 avait un déplacement de 440 tonnes en surface, et de 500 t en immersion[1]. Il avait une longueur totale de 52 m[2], un maître-bau de 4,67 m, et un tirant d'eau de 3,81 m[3].

Il était propulsé par un moteur Diesel d’une puissance de 480 ch (360 kW) et par deux moteurs électriques fournissant chacun une puissance de 320 ch (240 kW)[3]. Le sous-marin avait une vitesse maximale en surface de 13 nœuds (24 km/h). En utilisant ses moteurs électriques, le sous-marin pouvait naviguer en immersion à 11 nœuds (20 km/h). Il transportait normalement 18,1 tonnes de carburant, mais il avait une capacité maximale de 20 tonnes[4]. Les sous-marins britanniques de classe H post-H20 avaient un rayon d'action de 2 985 milles marins (5 528 km) à la vitesse de 7,5 nœuds (13,9 km/h) en surface[5],[3].

Le H32 était armé d’un canon antiaérien et de quatre tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm) montés dans la proue. Il emportait huit torpilles[5]. Son effectif était de vingt-deux membres d’équipage[5].

Engagements[modifier | modifier le code]

Le H32 a été construit par Vickers Limited à Barrow-in-Furness. Sa quille a été posé le et il a été lancé le [1],[6]. Il est mis en service le .

Au moment de sa mise en service, le HMS H32 a été assigné comme annexe au navire ravitailleur de sous-marins HMS Maidstone. Le sous-marin a également été le premier bateau de la Royal Navy à être équipé du système de capteurs sous-marins ASDIC (Anti Submarine Detector Investigation Committee). Au début de la Seconde Guerre mondiale, le H32 était membre de la 6e flottille sous-marine. Du 26 au , la flottille se déploie sur ses bases du temps de guerre à Dundee et à Blyth[7]. À partir du , la Royal Navy et les Alliés commencent à déployer des sous-marins au large de Brest, en France, pour empêcher les croiseurs de bataille allemands Gneisenau et Scharnhorst de quitter le port. Le H32 faisait partie des sous-marins affectés à ces patrouilles[8].

Le HMS H32 a été vendu à la ferraille à Troon le [6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Gardiner & Gray, p.92
  2. (en) Derek Walters, The History of the British 'U' Class Submarine, Casemate Publishers, , 2– (ISBN 978-1-84415-131-8, lire en ligne)
  3. a b et c (en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy : The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.), London, Chatham Publishing, (ISBN 978-1-86176-281-8). Retrieved from Naval-History on 20 August 2015.
  4. (en) J. D. Perkins, « Building History and Technical Details for Canadian CC-Boats and the Original H-CLASS », Electric Boat Company Holland Patent Submarines, (consulté le )
  5. a b et c (en) « H-class », Battleships-Cruisers, Cranston Fine Arts (consulté le )
  6. a et b Colledge, p.280
  7. Rohwer, p.1
  8. Rohwer, p.65

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]