Gustave Chapuis

Gustave Chapuis
Illustration.
Fonctions
Sénateur

8 ans, 11 mois et 3 jours
Élection Élection partielle de 1911
Réélection 1912
Circonscription Meurthe-et-Moselle
Groupe politique Gauche démocratique
Prédécesseur Joseph Magnin
Successeur Henri Michaut
Député

17 ans, 7 mois et 9 jours
Élection 3 septembre 1893
Réélection 22 mai 1898, 11 mai 1902, 6 mai 1906, 24 avril 1910
Circonscription Toul, Meurthe-et-Moselle
Groupe politique Gauche radicale
Prédécesseur Jules Cordier
Successeur Albert Denis
Maire de Toul
Prédécesseur Albert Denis
Successeur Lucien Lafarge
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Vitteaux (Côte-d'Or)
Date de décès (à 69 ans)
Lieu de décès Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Sépulture Toul
Nationalité Français
Diplômé de Faculté de médecine de Paris
Profession Médecin militaire

Gustave Chapuis est un homme politique français né le à Vitteaux (Côte-d'Or) et mort le à Nancy (Meurthe-et-Moselle).

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'une famille rurale, il fait des études de médecine à Paris. En 1870 il intègre les Francs-Tireurs de la Délivrance qui est une organisation de partisans dans les Vosges et en Haute-Marne. Diplômé en 1878, il s'installe à Toul où il exerce pour le camp militaire, il devient conseiller municipal de Toul en 1879 et conseiller général en 1886. Il reste ambulancier jusque 1881 dans l'active puis dans la territoriale avant de devenir médecin aide-major en 1888, médecin major de 2e classe en 1892 puis de 1re classe en 1904 et devenant médecin chef de l'hôpital de campagne. En , il s'oppose à l'expédition en Tunisie. En 1885, il est la tête de liste radicale aux législatives mais n'obtient pas assez de voix. Il se présente une nouvelle fois aux législatives en 1889 mais se désiste au second tour pour un autre républicain. Il est député de Meurthe-et-Moselle de 1893 à 1911, siégeant au groupe des Républicains radicaux.

Il fonde La Moselle, un hebdomadaire du Comité républicain démocratique. Il est fait président du groupe parlementaire des bouilleurs de cru à la Chambre qui regroupe les vignerons ou les proches des vignerons. Lors de l'affaire Dreyfus, il est le seul député du département à être dreyfusard et soutient le gouvernement Waldeck-Rousseau puis Combes et s'intéresse particulièrement aux questions militaires. En 1902, il accueille le général André, ministre de la Guerre. Il est questeur de la Chambre entre 1903 et 1907. Il n'adhère pas au parti radical s'appuie sur un comité local, le Cercle démocratique qui devient en 1905 le « Comité républicain démocratique ».

Il est élu sénateur de 1911 à 1920 où il siège sur les bancs de la gauche démocratique, où il se fait discret. Il est élu maire de Toul le mais il est mobilisé comme médecin militaire pendant la Première Guerre mondiale. Chapuis est battu aux élections municipales de 1919 par son premier adjoint Lucien Lafarge, avec qui les relations sont très mauvaises[1]. Il se présente en janvier 1920 mais il est battu au troisième tour par Henri Michaut, conservateur.

Décoration[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Les maires de Toul (1898-1929) », Études Touloises, no 170,‎ , p. 3-26 (lire en ligne)

Sources[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]