Grijó (Vila Nova de Gaia)

Grijó
Administration
Pays Drapeau du Portugal Portugal
Région Nord
Sous-région Grand Porto
District District de Porto
Concelho Vila Nova de Gaia
Code postal 4415
Démographie
Population 10 578 hab. (2011)
Densité 923 hab./km2
Géographie
Coordonnées 41° 01′ 38″ nord, 8° 34′ 53″ ouest
Superficie 11,46 km2
Fuseau horaire Portugal
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Portugal
Voir sur la carte topographique du Portugal
Grijó
Géolocalisation sur la carte : Portugal
Voir sur la carte administrative du Portugal
Grijó
Liens
Site web http://www.grijo.ciberjunta.com

Grijó est une ville du district de Porto, dans la région Nord du Portugal.

Histoire[modifier | modifier le code]

10 -  : bataille de Grijó (voir Deuxième invasion napoléonienne au Portugal).

Monuments[modifier | modifier le code]

Monastère du Saint-Sauveur (San Salvador)[modifier | modifier le code]

Fondé en 922, ce monastère a adopté la règle de Saint Augustin vers 1132[1]. Il a été agrandi à la fin du XIe siècle et a été reconstruit au XVIe siècle sur les plans de Francisco Velasquez[2].

La nef est précédée d'un vestibule orné de carreaux de céramique du XVIe siècle. Il y a six chapelles absidiales. Le transept est séparé de la nef par un chancel en bois, et a deux autels sculptés dans le style Maniériste, ainsi qu'une statue du Christ Sauveur accompagné d'un pélican. Le chancel, achevé en 1626, a une voûte décorée de caissons. Les murs sont décorés dans le style baroque du XVIIe siècle.
Un cloître à deux étages a été construit en 1593[3]. Rodrigo Sanches, fils illégitime de Sanche Ier de Portugal et mort au combat près d'Oporto le , y est entombé[4]. La tombe, du XVIIIe siècle, est classée Monument National. Cette tombe, le cloître et la fontaine de l'aqueduc sont les seuls vestiges du monastère[5].

Sanche Ier de Portugal a octroyé des fonds au monastère en 1190. Le document original, conservé à Torro do Tombo, il emploie le titre de "roi du Portugal et des Algarves par la grâce de Dieu"[6].

Le Cartulaire du monastère remontant aux XIe et XIIe siècles, existe toujours. Il est appelé "Cartulaire Baio-Ferrado du Monastère de Grijó", en raison de sa reliure originelle de bois et ferrures. Entre autres indications, il montre que le monastère a été exempté de la juridiction épiscopale par Jean Peculiar, évêque de Porto, en 1137. L'acte est ratifié par Pierre Roxius, son successeur, vers 1139[1].

À la fin du XXe siècle, le monastère était en mauvais état de conservation. Des fonds ont été alloués pour sa restauration par l'Institut portugais de l'Héritage architectural (ministère de la Culture). En 2008 les travaux n'étaient pas encore achevés[7].

Aqueduc du monastère[modifier | modifier le code]

Immédiatement au-delà de la clôture du monastère, se trouve l'aqueduc d'Amoreiras. Sur un côté de celui-ci il est écrit qu'il a été construit au XVIIe siècle, en tant qu'ouvrage privé[5], pour amener l'eau au monastère. Il se termine par un étang et une fontaine, le tout clôturé[8]. La fontaine date de 1600[5].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Galerie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Le Cartulaire Baio-Ferrado du Monastère de Grijó XIe-XIIe xiècles, commentaires sur la thèse de Robert Durand par le r.p. Avelino de Jesus da Costa. Dans Cahiers de civilisation médiévale, 1976.
  2. De Miranda a Bragança: arquitectura religiosa de função paroquial na época moderna - Volume I. Luis Alexandre Rodrigues. Doctorat en Histoire de l'Art, Faculté des Lettres de l'université de Porto. 2002.
  3. Vila Nova de Gaia sur portugaltravelguide.com.
  4. (en) Monastery of San Salvador - Grijó.
  5. a b et c Monastery of Grijó sur le site de la ville de Grijó.
  6. The guide to knowledge. William Pinnock. 1833.
  7. Restauration du monastère de Grijó. Question au Parlement Européen. 2008.
  8. Aqueduc de Grijó.