Georges Bellenger (graveur)

Georges Bellenger
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Fratrie
Conjoint
Marie Krysinska (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Georges Bellenger (graveur)
Signature

Georges Bellenger (1847 à Rouen-1915 à Paris) est un artiste peintre, graveur et illustrateur français, appartenant à une famille d'artistes.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Rouen, Henri Georges Eugène Bellenger est le puîné d'une fratrie d'artistes graveurs, peintres et lithographes, comprenant Albert Bellenger (1846-1914) et Clément-Édouard Bellenger (1851-1898).

Il est formé au dessin à Rouen par Eustache Bérat, et puis à Paris, dans l'école de dessin de la rue de l'école de Médecine, il intègre l'atelier de Horace Lecoq de Boisbaudran où il a pour condisciple Jules Dalou et Auguste Rodin[1] ; il fréquente aussi les cours de Jules Laurens qui lui enseigne la lithographie[2],[3].

Il fait carrière à Paris, très jeune, commençant à exposer en 1863 au Salon des refusés (Un coin d'atelier)[4], puis des natures mortes et des paysages au Salon à partir de 1864, et à produire des gravures d'une remarquable finesse dès 1865. Ses lithographies sont publiées dans L'Artiste. Il est l'interprète entre autres de dessins de Pierre-Paul Prud'hon[3].

En 1870-1871, rejoignant la Fédération des artistes de Paris[5], il est associé à une commande privée, la suite Binant[6].

Ses dessins lithographiques sont exposés à Londres de 1875 à 1879, grâce à Alphonse Legros[7]. Il présente ensuite régulièrement ses travaux au Salon des artistes français (Paris) ; il est médaillé en 1873 et 1882[3]. Il illustre activement les productions de l'éditeur Marpon et Flammarion.

En 1876, il entre à l'École alsacienne comme professeur de dessin où il tente de réformer l'enseignement de cette discipline[8]. L'année suivante, il devient membre de La Pomme.

Le 1er octobre 1885, il épouse la poétesse Marie Krysinska[9]. Pour ses spectacles poétiques, il conçoit pour elle une revue théâtrale, le « Théâtre lumineux », accueilli d'abord au conservatoire de Montmartre, puis à La Bodinière (1898-1904)[10].

Après la mort de son jeune frère Clément (1898), l'éditeur Édouard Pelletan fait appel à son art ; il est médaillé d'or lors de l'exposition universelle de 1900 (Paris)[11].

Il meurt à Paris (18e arrondissement) le , en son domicile du 21, rue Véron[12].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Deux femmes dont une pensive, assises à la table d'un café, dessin, vers 1880 [?], musée d'Orsay.

Travaux conservés[modifier | modifier le code]

Ouvrages illustrés[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Félix Régamey, Horace Lecoq de Boisbaudran et ses élèves : notes et souvenirs, Champion, 1903, p. 22.
  2. Base Cat'zArts, ENSBA.
  3. a b et c Henri Beraldi, Les Graveurs du dix-neuvième siècle, tome II, Conquet, 1885, pp. 28-29.
  4. Salon des refusés fiche artiste sur la Base salons du musée d'Orsay.
  5. Pierre Milza, « L'Année terrible », tome II (La Commune), Perrin, 2009, p. 283-287.
  6. [PDF] Mireille Lacave-Allemand, « Jacques Guiaud et la peinture d’histoire », In: Jacques Guiaud (1810-1876). Peintre d’histoire paysagiste, aquarelliste du pays niçois], édition Academia Nissarda, 2018, pp. 110-135 — sur Academia.
  7. Frédéric Henriet, Les eaux-fortes de Léon Lhermitte, Alphonse Lemerre, 1905, p. 24.
  8. Georges Hacquard, Histoire d'une institution française, l'École alsacienne, tome 1, Naissance d'une école libre, 1871-1891, Jean-Jacques Pauvert/Garnier, 1982, p. 178.
  9. (en) Seth Whidden, « Une femme poète symboliste : Marie Krysinska. La Calliope du Chat Noir », In: Nineteenth-Century French Studies, 2002, 31 (1/2), pp. 173-174lire en ligne.
  10. Le Radical, 28 janvier 1904, p. 3.
  11. Ph. Di Folco, « L'Estampe et l'affiche, une revue méconnue », In: La Revue des revues. Histoire et actualité des revues, vol. 52, automne 2014, p. 24-35.
  12. Archives de Paris, acte de décès n°4234, vue 21 / 31
  13. Notice no 000DE021537, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  14. Notice no 50350039635, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  15. Notice du Catalogue général, BNF.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :