Gare d'Oissel

Oissel
Image illustrative de l’article Gare d'Oissel
Gare d'Oissel.
Localisation
Pays France
Commune Oissel
Adresse Place de la Gare
76350 Oissel
Coordonnées géographiques 49° 20′ 35″ nord, 1° 06′ 08″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87411207
Site Internet La gare d'Oissel, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Services TER Normandie
Fret SNCF
Caractéristiques
Ligne(s) Paris-Saint-Lazare au Havre
Serquigny à Oissel
Voies 6 (+ voies de service)
Quais 4
Transit annuel 388 748 voyageurs (2022)
Altitude 13 m
Correspondances
FAST F3
Bus  F 

Carte

La gare d'Oissel est une gare ferroviaire française des lignes de Paris-Saint-Lazare au Havre et de Serquigny à Oissel, située sur le territoire de la commune d'Oissel dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Elle est mise en service après l'ouverture de la ligne, sans doute au début de l'année 1845, par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Rouen ; elle est transformée en gare de bifurcation, en 1865, par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest qui a pris la suite de la compagnie primitive.

C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) du réseau TER Normandie, desservie par des trains Intercités et régionaux.

Situation ferroviaire[modifier | modifier le code]

Établie à 13 mètres d'altitude, la gare de bifurcation d'Oissel est située au point kilométrique (PK) 125,741 de la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre, entre les gares de Pont-de-l'Arche et de Saint-Étienne-du-Rouvray[1].

Elle et également située au PK 58,741 de la ligne de Serquigny à Oissel, après la gare de Tourville[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Lors de l'ouverture de la ligne de Paris au Havre, le 9 mai 1843, la station de Tourville établie par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Rouen est la plus proche de la commune bien qu'étant à Tourville-la-Rivière pour les contraintes du tracé et la commodité des habitants d'Elbeuf. Ce point d'arrêt éloigné d'Oissel, n'est pas facilement accessible, du fait qu'il fallait traverser la Seine et parcourir des prairies humides inondées l'hiver. Dès lors, l'accès au chemin de fer pour les habitants, devient un problème crucial pour la commune. Rapidement, face aux demandes des autorités locales, la Compagnie décide de l'établissement d'une station dans le bourg centre d'Oissel[3].

La gare vers 1900.

Le , les travaux de construction de la station sont lancés. Dès 1846, un service de correspondance permet aux habitants d'Elbeuf de prendre le train à Oissel. Mais peu rentable et pas subventionné, il disparaît rapidement. La proximité des deux stations, ne permet pas un développement suffisant de celle d'Oissel pour que la commune puisse en tirer un bénéfice[3].

Sortie de la gare vers Rouen en 1978.
Départ en direction de Rouen de la locomotive à vapeur 230 G 353 en tête d'un train spécial en 1978.

La mise en service de la ligne de Serquigny à Oissel, embranchement de la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre, le 24 juillet 1865[4], fait évoluer la station d'Oissel en gare de bifurcation. Un bâtiment plus important est édifié à proximité du précédent et l'ancienne station de Tourville est fermée pour être reconstruite sur le nouvel embranchement. Cette nouvelle configuration permet à la station d'Oissel de voir augmenter sa fréquentation[3].

La commune crée une commission pour étudier la possibilité d'ouvrir une voie entre le centre et la gare. Le projet présenté au conseil municipal le 18 mai 1967 obtient une majorité de votes « pour ». Le dossier revient devant le conseil, le 25 octobre 1868, qui vote pour la prise en charge de la dépense, évaluée à 33 000 F, par un « emprunt auprès de la caisse des chemins vicinaux ». Plus tard, la nouvelle voie est baptisée « rue de la Gare »[3].

Passage de deux BB 60000 devant le bâtiment voyageurs, en 2013.

En 2002, les abords de la gare sont réaménagés, avec la création d'un « pôle d'échange multimodal » qui permet une meilleure utilisation de l'espace pour la rencontre des différents types de transports : les piétons, les véhicules et les transports en commun, ferroviaires et routiers. Il y a un agrandissement du parking à 200 places et une meilleure desserte par des bus. L'ensemble est financé principalement par la commune et l'agglomération de Rouen[5].

Fréquentation[modifier | modifier le code]

De 2015 à 2022, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare s'élève aux nombres indiqués dans le tableau ci-dessous[6].

Année 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Voyageurs 358 342 344 988 370 399 343 687 38 122 217 679 282 015 388 748
Voyageurs et
non voyageurs
373 273 359 363 385 832 358 008 414 710 226 749 293 765 404 946

Service des voyageurs[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

Gare SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert tous les jours. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport TER[5].

Un souterrain permet la traversée des voies et le passage d'un quai à l'autre[5].

Desserte[modifier | modifier le code]

Oissel est desservie par les trains TER Normandie (lignes de Rouen-Rive-Droite à Paris-Saint-Lazare et à Caen)[5].

Intermodalité[modifier | modifier le code]

Un parking y est aménagé[5].

Le pôle multimodal est desservi par les bus des lignes F3 et F du réseau Astuce.

Service des marchandises[modifier | modifier le code]

La gare d'Oissel, qui dépend de la plateforme de Sotteville, est ouverte au service du fret, uniquement pour des transports par train massif en gare[7].

Patrimoine ferroviaire[modifier | modifier le code]

Le bâtiment voyageurs édifié en 1865 par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest est toujours utilisé pour le service ferroviaire. Il comporte un corps central à trois ouvertures et un étage plus des combles, sous une toiture à quatre pans, prolongé par deux ailes à deux ouvertures, sous une toiture à trois pans.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français : (340) Rouen - Le Havre, vol. 1 - lignes 001 à 600, Paris, La Vie du Rail, , 238 p. (ISBN 978-2-918758-34-1), p. 131.
  2. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français : (372) Serquigny - Oissel, vol. 1 - lignes 001 à 600, Paris, La Vie du Rail, , 238 p. (ISBN 978-2-918758-34-1), p. 140.
  3. a b c et d Ville d'Oissel, « Histoire d'Oissel : on l'appelait station », sur ville-oissel.fr (consulté le ).
  4. François Palau et Maguy Palau, Le Rail en France : Le Second Empire : 8.6 Serquigny-Rouen : 24 juillet 1865, t. 3 : 1864 - 1870, Paris, Palau, , 239 p. (ISBN 2-9509421-3-X), p. 51.
  5. a b c d et e « Services & Gares / Gare Oissel », sur ter.sncf.com, (consulté le ).
  6. « Fréquentation en gares : Oissel », sur SNCF Open Data, traitement du [cf. l'onglet des informations] (consulté le ).
  7. Fret SNCF, « Nomenclature des gares CIM : Oissel - code gare : 411207 », sur fret.sncf.com (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • José Banaudo, Sur les rails de Normandie, Breil-sur-Roya, éditions du Cabri, , 287 p. (ISBN 2-914603-43-6)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Origine Arrêt précédent Train Consultez la documentation du modèle Arrêt suivant Destination
Rouen-Rive-Droite Rouen-Rive-Droite TER Normandie
(Citi)
Pont-de-l'Arche
ou Val-de-Reuil
Paris-Saint-Lazare
Yvetot Saint-Étienne-du-Rouvray TER Normandie
(Citi)
Tourville
ou Elbeuf - Saint-Aubin
Elbeuf - Saint-Aubin