François Labrousse

François Labrousse
Fonctions
Sénateur de la Quatrième République
-
Sénateur de la Troisième République
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
Nom de naissance
Pierre Etienne François Léon LabrousseVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Autres informations
Parti politique
Membre de
Distinctions

François Labrousse (- ) est un homme politique et un résistant français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Brive, médecin, expert en psychiatrie près la cour d'appel de Paris, François Labrousse est élu sénateur de la Corrèze en 1921, comme son père, Philippe-Michel Labrousse, le fut de 1894 à 1910. Orateur brillant, il siège dans les rangs de la Gauche démocratique et intervient sur les grandes questions débattues au Palais du Luxembourg : le droit de vote des femmes, la ratification des accords de Locarno, le pacte de renonciation à la guerre (plus connu sous le nom de pacte Briand-Kellogg), le développement régional, l'enseignement, la liberté de la presse...

À Vichy en juillet 1940, il rallie, dans leur vaine tentative d'opposition, le groupe des sénateurs anciens combattants qui présente un contre projet de révision des lois constitutionnelles.
Le 10 juillet, il fait partie des quatre-vingts parlementaires à voter contre les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, ce qui lui vaut d'être mis sous surveillance par le gouvernement de Vichy.
En 1941, alors qu'il demeure rue Fernand-Delmas à Brive, il est cité par le gouvernement de Vichy comme faisant partie des dignitaires de la franc-maçonnerie[1].
Fidèle à ses convictions, François Labrousse rejoint alors les rangs de la Résistance. Après l'invasion de la zone libre par les troupes allemandes, la Gestapo le recherche, le contraignant, à presque 65 ans, à prendre le maquis.

Membre de l'Assemblée consultative provisoire dont il est un temps vice-président, il retrouve le Palais du Luxembourg en 1948 sous l'étiquette de l'Union démocratique et socialiste de la Résistance.

Peintre et caricaturiste de talent, il est également élu à l'Académie des beaux-arts en 1944.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. 'Le Petit Parisien : journal quotidien du soir : Liste des dignitaires de la Franc-maçonnerie, page 3 du
  2. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  3. « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]