François Bazin (sculpteur)

François Bazin
Biographie
Naissance
Décès
(à 59 ans)
Paris 14e
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Conflit
Maître
Distinction

François Victor José Johannès Bazin, dit François Bazin, est un sculpteur et médailleur français, né à Paris le et mort dans la même ville le .

Biographie[modifier | modifier le code]

François Bazin naît dans le 14e arrondissement de Paris, le , de parents graveurs sur cuivre et médailleurs. Il passe son enfance au Chili où son père enseigne aux Beaux-Arts de Santiago. De retour à Paris en 1913, il étudie à l'École des arts décoratifs et à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris où il est élève de Édouard Navellier, Denys Puech et Jean-Antoine Injalbert[1]. Il est contemporain et camarade de Paul Belmondo, Pierre-Marie Poisson et Charles Despiau.

Mobilisé en lors de la Première Guerre mondiale, il intègre l'escadrille de chasse Spa 164 CF[2],[3], commandée par le capitaine Henry de Nompère de Champagny (1890-1944). Il passe son brevet de pilote en juillet 1918 mais semble avoir rempli cette fonction dès le à la Division 21 ou 22[4].

François Bazin est contacté après la guerre par la Société Hispano Suiza pour créer le bouchon de radiateur de leurs futures automobiles reprenant de motif de l’oiseau ornant les carlingues de l’escadrille victorieuse de Guynemer.

Entre 1920 et 1935, François Bazin crée un grand nombre de bouchons de radiateur d'automobiles : Cigogne (1920, Hispano Suiza), tête de Femme Mangbetu (Croisière Noire de Citroën), Triomphe (Isotta Fraschini), tête d'éléphant (Latil), Centaure (Unic), Licorne (la Licorne).

Lauréat de nombreux prix (beaux-arts, prix national), François Bazin séjourne en Italie à la villa Médicis, en Grèce, en Égypte (1929) et à Madagascar (1956), où il réalise des statues et des portraits au fusain. Il gagne en 1929 la médaille d'or du Salon des artistes français et obtient le Prix National pour son envoi Aux Bigoudens, terre de pardons et de légendes à Pors-Car en Penmarch[5].

Il présente trois bas-reliefs décoratifs pour le palais du thermalisme à l'Exposition Arts et Techniques de 1937 à Paris.

Il meurt le dans le 14e arrondissement de Paris.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

En Égypte
  • Assouan : Dans la Vallée du Nil, bronze.
En France

Médaille[modifier | modifier le code]

  • Chambre de Commerce de Quimper et de Brest.
  • Caisse d'épargne de Quimper, Brest, Rennes, Quimperlé.
  • Paquebot Pasteur.
  • Ville de Tananarive, 1956.
  • La Cigogne d’Hispano Suiza (emblème de Guynemer).

Bouchon de radiateur[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

  • Prix de la ville de Paris en 1913.
  • Lauréat du prix Roux de l’Institut de France et lauréat du prix Chenavard de l’École nationale supérieure des beaux-arts.
  • Premier second grand prix de Rome en sculpture en 1925.
  • Prix national des beaux-arts (Italie, Grèce, Égypte) en 1929.
  • Premier et troisième prix au Salon de 1929 à Paris pour ses statues égyptiennes.
  • Prix national en 1955. Il séjourne à Madagascar.

Distinctions[modifier | modifier le code]

François Bazin est nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur en 1938[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 94
  2. Escadrille dont les avions ont des moteurs Hispano Suiza.
  3. Matricule 2934 au 2e groupe d'aviation.
  4. Archives des personnels de l'aéronautique militaire au ministère de la Défense[source insuffisante].
  5. Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, op. cit, p. 94
  6. « Monument aux Bretons de la France libre », sur petit-patrimoine.com.
  7. « Monument à Jean Bourhis », sur petit-patrimoine.com.
  8. * Monument des Filles de la mer, sur ouessant.e-monsite.com.
  9. Numéro d'inventaire : 988-Io-5.
  10. « Buste de Charles David », notice no M0352002934, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  11. Journal officiel, 9 août 1938, p. 9414 et 9415, au titre du ministère de l'Éducation nationale.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Yves Coativy, « François Bazin, médailleur », Bulletin de la Société française de numismatique, octobre 2009, p. 207-211.

Liens externes[modifier | modifier le code]