Frédéric VII de Toggenbourg

Frédéric VII de Toggenbourg
Biographie
Naissance
Années 1370Voir et modifier les données sur Wikidata
Solavers Castle (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Nom dans la langue maternelle
Friedrich VII. von ToggenburgVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Chef militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Père
Diethelm VI of Toggenburg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Katharina von Werdenberg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Elisabeth von Matsch (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Johannes von Toggenburg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Illustration de la mort de Frédéric VII de Toggenbourg

Frédéric VII de Toggenbourg, appelé en allemand Friedrich VII von Toggenburg né en 1370 et mort le 30 avril 1436, est le dernier des comtes de Toggenburg à régir ce qui deviendrait la Suisse.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né au château de Solavers dans le canton des Grisons, il est le fils de Diethelm et de Katharina von Werdenberg-Heiligenberg. En 1387, il devient le successeur légitime de la lignée des Toggenbourg, puis, à ce titre, épouse Elisabeth von Matsch en 1391.

S'impliquant peu dans la gestion économique et sociale de ses terres, il se dédia essentiellement aux affaires militaires. Fin politique, il parvint à se maintenir à égale distance des deux parties de la Guerre d'Appenzell. Jusqu'en 1406, il est un condottiere au service des Habsbourgs, et, à ce titre, reçoit des droits sur les cités de Sargans, Windegg, Freudenberg et Nidberg.

Au cours des vingt années suivantes, il mène une politique d'expansion, aux dépens des Autrichiens : il dispose en 1417 de Feldkirch, puis, en 1424 de Rheineck et de Altstätten. Le succès de son expédition militaire dans l'Appenzell en 1428, lui permet d'acquérir l'ensemble des possessions autrichiennes en Suisse.

Bien que père d'un fils illégitime, Johannes, il meurt le 30 avril 1436, sans avoir désigné son héritier, de telle sorte que les seigneuries de Raron, Montfort-Tettnang, Sax-Misox, Brandis et Aarburg puissent toutes faire part de leur droit sur les terres des Toggenburg. Lorsque le canton de Zurich, soutenu par les cantons de Schwyz et de Glaris réclame à son tour ces dernières l'Ancienne guerre de Zurich commence.

Source[modifier | modifier le code]