Les Frères Morvan

Les frères Morvan
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Yvon et Henri Morvan lors du Festival interceltique de Lorient en 2013.
Informations générales
Autre nom Ar Vreudeur Morvan (en breton)
Pays d'origine France
Genre musical Musique bretonne, kan ha diskan, gwerz
Années actives 1958-2019
Labels Coop Breizh
Composition du groupe
Membres Yvon Morvan, Henri Morvan
Anciens membres François Morvan, Yves Morvan

Les Frères Morvan (Ar Vreudeur Morvan en langue bretonne) est un groupe musical français de chanteurs bretons formé de trois frères originaires du village de Botcol, dans la commune de Saint-Nicodème (Côtes-d'Armor). Le trio se compose de François (né le et mort le ), Henri (né le ) et Yvon (né le et mort le ).

Au départ, ils étaient quatre agriculteurs avec Yves (1919-1984). Les frères Morvan se sont constitués en un groupe de chanteurs traditionnels en 1958, avec l'arrivée des premières sonos. Le renouveau du fest-noz leur permet de se produire très souvent lors des soirées dansantes. Avec la vague bretonnante des années 1970, ils se produisent dans toute la région et sur les plus grandes scènes des festivals. Cependant, ils n'ont jamais voulu quitter la Bretagne.

Ils totalisent plus de trois mille prestations[1]. En continuant d'assurer des représentations, ils transmettent leur répertoire de chansons bretonnes (environ 80) et leur technique de chant en kan ha diskan (tuilé) aux plus jeunes, une transmission du patrimoine oral telle qu'ils l'ont reçu. Ils ont reçu plusieurs distinctions pour avoir été des promoteurs de la culture bretonne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Années 1940-1950 : l'environnement culturel[modifier | modifier le code]

La famille Morvan est constituée de quatre frères et une sœur, Marie (-)[2]. Enfants, ils vont à l'école publique à pied, à Maël-Pestivien, à trois kilomètres de la ferme familiale du village de Botcol, où se sont mariés le leurs parents, Augustine Le Creff (-) et François Morvan, chanteuse pour l'une et danseur réputé pour l'autre[3]. Le breton étant la langue de la maison, les frères Morvan apprennent le français à l'école, mais apprennent leur catéchisme et les cantiques en breton[4]. Dès leur enfance, les frères Morvan apprennent avec leur mère Augustine Le Creff les airs et les chants qu'ils chantent par la suite[5]. Elle-même les avait appris de son père, Guillaume Le Creff (1852-1921), qui, sachant lire et écrire, avait pu acheter des feuilles volantes pour s'enrichir de chansons et devenir un chanteur de plinn réputé, tout comme l'autre grand-père Fañch Morvan[6]. Cette transmission orale s'est faite entre plusieurs générations[n 1]. Leur mère (mamm en breton) chantait également des gwerzioù (chant descriptif racontant une histoire) et ils en connaissaient eux-mêmes (comme Santez Jenovefa a Vrabant), mais leur spécialité est le kan ha diskan, le chant à danser[5].

C'est également lors des fêtes et dans les champs, que le quatuor va se forger un répertoire. Lors des noces, des pardons, des enterrements, les fêtes familiales annuelles — Noël, le Nouvel an qui pouvait durer jusqu'à mars — c'est aussi l'occasion de tendre l'oreille pour apprendre des airs[5]. C'est d'ailleurs lors des nozvezhioù ou nozajoù (« soirées »), ces longues soirées marquant la fin des grands travaux agricoles collectifs, que les trois chanteurs vont se faire connaître. Ils prennent l'habitude d'animer ces soirées festives qui rassemblent la population des villages voisins, l'utilisation d'instruments de musique étant peu fréquente[7]. Elles donnent parfois lieu à des concours de danses, avec des prix alimentaires plus importants après certains pardons[8]. En centre-Bretagne, ils vivent les restrictions de la guerre, l'exode rural des jeunes attirés par Paris puis l'arrivée de l'électricité dans leur ferme en 1958. Les fils électriques qui permettent de garder les vaches facilitent le travail, ce qui est également le cas avec l'eau courante en 1981[9].

Les Frères Morvan animant un fest-noz dans le Léon.

Dans les années 1950, du fait de la mécanisation et de l'exode rural, les nozvezhioù deviennent plus rares. Pourtant, c'est dans ces années qu'un marchand ambulant de Callac, présent à l'une de ces soirées, tombe sous le charme des Morvan. Il leur propose alors d'animer un fest-noz « mod nevez », organisé par le cercle de Callac à Saint-Servais le [10]. Après la guerre, la formation de cercles celtiques, qui commençaient à organiser des festoù-noz, leur permet de chanter plus souvent. Débute alors une longue carrière d'animation de festoù-noz. Ils vont être régulièrement sollicités pour animer des soirées dansantes à proximité de leur ferme. Puis, lorsque Yvon obtient son permis de conduire en 1960, les frères se déplacent sur une plus grande zone[11].

Années 1970 : le succès de la musique bretonne[modifier | modifier le code]

Après mai 68 et les disques d'Alan Stivell, ils reçoivent des sollicitations de toute la Bretagne et d'ailleurs, mais ils n'ont jamais voulu sortir des limites de leur région[n 2], qu'ils sillonnent chaque année pour assurer une centaine de représentations (20 000 km par an)[n 3]. Cependant, leur ferme passe d'abord ; « Honnezh, n'eo ket ma micher [kananñ]. Ma micher 'zo labourat an douar[n 4] » et ils refusent d'être payés car pour eux « l'important c'est de donner du plaisir aux gens[11] ». Cependant, ils acceptent l'idée que des groupes aux moyens techniques importants se fassent payer, car c'est leur métier.

Comme les sœurs Goadec, ils ont contribué à sortir le kan ha diskan (« chant et contrechant ») de l'oubli. Leur chant le plus célèbre, Joli koukou, sur une dañs polka, est devenu leur « hymne »[12]. Avec leur manière de chanter typiquement bretonne et rythmée, ils font danser les bretons sur des gavottes, plinn, fisel, kost ar c'hoad et autres pach-pi… Dans les années 1990 et 2000, malgré leur difficulté à accepter la notoriété, — « nous ne sommes pas des vedettes[13] » tiennent-ils à préciser régulièrement —, ils ont eu l'honneur de fouler les plus grandes scènes des festivals de la région[14]. Ils sont devenus les symboles de la transmission de la chanson à danser. En témoignent les nombreux jeunes chanteurs qu'ils accueillent avec plaisir à Botcol pour transmettre leurs chansons comportant parfois plus de cent strophes, bien ancrées dans leur « ordinateur cérébral » comme dit Yves[15]. « Sur scène, il nous est arrivé de voir une vingtaine de magnétophones à nos pied », raconte Yvon.

À deux, Yvon et Henri Morvan parcourent les petites comme les plus grandes scènes bretonnes.

Années 1990-2000 : les grandes fêtes populaires[modifier | modifier le code]

Agriculteurs avant tout, portant chemises à carreaux et casquettes à chaque représentation, les frères Morvan arpentent les festoù-noz (une centaine de dates par an)[16] et tracent tous les ans le sillon de charrue qui marque l'inauguration du festival des Vieilles Charrues se tenant à Carhaix-Plouguer (Finistère). En 2001, ils chantent avec Georges Moustaki et sont félicités par Henri Salvador lors de la conférence de presse[17] et, en 2002, ils partagent l'affiche avec Iggy Pop[18]. Pour la première fois en 2009, le premier boys band de l'histoire bretonne joue sur la grande scène du festival, et cela en compagnie du groupe Les Tambours du Bronx, devant 60 000 personnes[19]. En 2001, ils chantent sous le chapiteau du festival des Terre-Neuvas et en 2003, ils rencontrent Manu Chao et chantent en ouverture de son concert au Festival du Bout du Monde[20].

Pour leurs 35 ans de kan ha diskan en 1993, Franz Wenner leur offre une statue à leur effigie, sculptée dans du granit de Gourin[21]. En , les trois frères fêtent leurs 40 ans de scène devant 10 000 spectateurs[22], en présence notamment de Dan Ar Braz, pendant trois jours à Saint-Nicodème, où ils reçoivent un cadran solaire en cadeau[21]. En 1998, lors de la 20e édition des Rencontres Trans Musicales à Rennes, François fête ses 75 ans. En , ils fêtent leurs 50 ans de carrière à Saint-Nicodème, avec la présence exceptionnelle sur scène du frère aîné François[23] et de Dan Ar Braz, Red Cardell et des frères Fred et Jean-Charles Guichen, notamment. En , ils publient avec leur maison de disques Coop Breizh un double album, Un demi-siècle de kan ha diskan, qui comprend notamment un des rares enregistrements de leur mère ainsi que leur frère Yves[24]. Il remporte le Grand prix du disque du Télégramme[25]. L'Association Produit en Bretagne leur rend hommage lors d'une soirée culturelle à Vannes, en lien avec le grand prix du disque[26] ; le lauréat Red Cardell interprète Joli Coucou, une version ska enregistrée en 2003 dans l'album Sans fard, en compagnie des frères Guichen, des frères Morvan et Louise Ebrel[27].

Années 2010 : la perpétuation et les distinctions[modifier | modifier le code]

En 2013, les Frères Morvan effectuent leur 55e tour de chant à Cléder.

Le [28], François meurt à l'âge de 88 ans[29]. Enracinés dans leur terroir, les deux frères figurent parmi les quelques représentants emblématiques d’une langue et d’une culture populaire bretonne[30]. En 2002, ils sont nommés chevaliers des Arts et des Lettres par le ministre de la Culture, en récompense de leur rôle dans la transmission du patrimoine oral breton[31]. En 2012, ils reçoivent de l'Institut culturel de Bretagne, à Guingamp, le collier de l'ordre de l'Hermine, qui récompense les personnalités œuvrant pour le rayonnement de la Bretagne[32]. Henri et Yvon Morvan sont promus officiers de l'ordre des Arts et des Lettres le à la suite de la promotion du [33], puis le commandeurs des Arts et des Lettres par arrêté ministériel[34].

Une trentaine de fois par an, le duo chante en maison de retraite et aussi dans les écoles Diwan[2]. Après avoir animé le festival Yaouank 2012, devant 7 000 danseurs, au Musikhall de Rennes, le , ils sont les invités d'honneur de la « Nuit de la Bretagne » au même endroit, retransmise en direct sur Paris Première[35]. Durant l'année 2018, les frères Morvan fêtent leurs 60 ans de scène, l'été avec plus de 60 couples de sonneurs ou chanteurs réunis à Saint-Nicodème[36], et le à Guidel[16]. Ils enregistrent, pour la première fois en 2018, une chanson ne faisant pas partie de leur répertoire, mais écrite et composée par Alan Stivell pour son album Human~Kelt[37].

Le à Paimpol, Yvon et Henri Morvan annoncent qu'ils arrêtent de se produire en fest-noz après 61 ans de scène[38]. Le , Yvon meurt à l'âge de 87 ans[39].

Discographie[modifier | modifier le code]

  • 1965 : Breiz, avec Les Sœurs Banniel [chacun une face], Richesse du folklore vol 7, Riviera, 321015, 33 tours - 25 cm.
  • 1974 : Ar vreudeur Morvan, Vélia, 2230011, 33 tours / réédition en CD, RKB / Coop Breizh, CD 422 en 1993.
  • 1999 : Fest-noz à Botcol (sur lequel participent leur mère Augustine et leur frère Yves dans les années 1960), Coop Breizh, CD 893.
  • 2009 : Un demi-siècle de kan ha diskan (double CD comportant des enregistrements anciens et archives sonores des frères et aussi de leur mère), Coop Breizh, CD 1016.

Participations[modifier | modifier le code]

  • 1960 : En Bretagne : noce bretonne et fest noz, Barclay, 86 086[40], 33 tours - 25 cm.
  • 1962 : En passant par la Bretagne, Ricordi/Vega, 33 tours / réédition en 1975, Fest noz Cadoudal, Arion.
  • 1966 : Le Pardon des Kan ha diskan, Mouez Breizh, 30347, 33 tours / réédition en CD, Keltia Musique, N30347, 2015.
  • 1973 : Dastum no 1, Panorama des terroirs de Basse-Bretagne, enregistrement de 1963, Dastum, 33 tours + cahier.
  • 1974 : Grands artistes bretons d'aujourd'hui, compilation, Arion/Mr. Pickwick, MPD 753, 33 tours.
  • 1974 : Noce bretonne et fest noz, enregistrement de la noce de Katell et Glenmor, Barclay.
  • 1975 : Hymne national, chansons, danses et mélodies de Bretagne, Velia, 2230015, 33 tours.
  • 1981 : Fest-deiz / fest-noz an despunerien (K7 Arcob).
  • 1985 : Fest-noz, concours fisel, enregistré à Carhaix en 1994 (K7 Dastum).
  • 1997 : Fest Deiz/Fest Noz, Printemps de Châteauneuf, Coop Breizh, CD.
  • 1997 : Mouezhiou Breizh, 20 Bloaz Diwan, compilation, Coop Breizh / Ciré Jaune, 2 x CD.
  • 2000 : Fest-noz, compilation, Coop Breizh, CD 914.
  • 2003 : Le grand fest-noz d'Ihnze, Kerig, KCD 177.
  • 2004 : 34è Festival Interceltique de Lorient, compilation, Keltia Musique, KMCD 153.
  • 2006 : Breizh Disorder Volume 5 [intro], Mass Productions, 65, CD.
  • 2009 : Festival Plinn du Danouet.
  • 2018 : Human~Kelt d'Alan Stivell, titres : Setu, Kelti(k)a, Keltia III.

Vidéos[modifier | modifier le code]

  • 2011 : Apparition dans Une journée avec Nolwenn Leroy, reportage de François Goetghebeur, Morgane Production, diffusé sur France 3 le 19/03/11, 85 min[41].
  • 2010 : Les Frères Morvan, Frères de chants, DVD composé de deux films documentaires réalisés par Jérémy Véron. Coproduction Plan Large Productions, VO Productions et France Télévisions, 52 min et 26 min[42].
  • 2010 : « Rock'n roll attitude », Reportages, TF1, reportage diffusé le .
  • 2009 : Non ma fille, tu n'iras pas danser, musique du film de Christophe Honoré.
  • 2009 : Les frères Morvan font chanter les Bretons, JT TF1, , reportage 2 minutes[43].
  • 1993 : Fest deiz, fest noz (VHS) enregistré à Châteauneuf.

Paroles[modifier | modifier le code]

  • Teñzor ar Botkol, Patrimoine chanté par Yvonne et Guy Berthou, édition Coop Breizh, 2002, 168 p. Il comprend les textes intégraux de kan ha diskan, gwerzioù, comptines… présentés dans leur breton original et sans traduction française[n 5] (ISBN 2-84346-154-5).

Distinctions[modifier | modifier le code]

Les Frères Morvan ont remis le prix du Télégramme à Nolwenn Leroy aux fêtes maritimes de Brest en 2012.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « Nous n’avons pas fait de collectage. Nous n’avons pas eu à rechercher notre répertoire puisqu'il venait de la mère qui, elle, le tenait de son père. Du moins pour les paroles. Les airs, on les entendait en réunion. », « Interview des Frères Morvan », Le Magazine, .
  2. « Paysans comme on l'était, nous avions des bêtes et l'on ne pouvait pas les abandonner pendant deux ou trois jours pour partir chanter à Paris, non ! On rentrait tous les soirs après avoir chanté. Par la suite, comme l'on avait dit non à des gens que l'on connaissait très bien, à des gens d'à côté, on n'a pas voulu revenir sur notre parole. » Kokel 2011, p. 145.
  3. « Il a fallu que je tienne un agenda. Dans notre ferme, nous avons attendu 1996 avant d'installer le téléphone. Avant, nous étions retenus par lettre ou priés de donner notre réponse le soir, chez un voisin qui servait de standardiste et d'intermédiaire. Le plus souvent, le contact était pris là où nous chantions. Il suffisait que je sorte mon agenda. Quel que soit le demandeur — une association la plupart du temps — je n'ai jamais refusé de chanter dans un fest-noz dès lors que nous étions libres. Cela nous a souvent conduits à faire plus de 100 kilomètres en voiture pour aller chanter quand nous aurions pu rester à 10 ou 20 kilomètres de chez nous. », « Yvon Morvan, né pour faire danser les Bretons », L'Humanité, .
  4. « Chanter n'est pas mon métier. Mon métier est de travailler la terre. »
  5. « La langue originale a été respectée au plus près, y compris dans ses contractions, acceptions et variantes parfois très locales, et écrite en orthographe unifiée. Outre leur contenu tantôt grave, tantôt divertissant, souvent ethnographique, un des multiples points d'intérêt de ces textes concerne les mots, les formules, leur poésie même. »

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Véritables légendes du fest-noz, les frères Morvan quittent la scène », sur www.20minutes.fr, (consulté le ).
  2. a et b Bretons, 2013, p. 40.
  3. Chartier et Le Corre 2000, p. 26.
  4. Bretons, 2013, p. 42.
  5. a b et c Chartier et Le Corre 2000, p. 27.
  6. Yvonne et Guy Berthou, 2000, p. 1 (note de l'éditeur Coop Breizh).
  7. Chartier et Le Corre 2000, p. 28 : « La première fois qu'on a vu un biniou, c'était vers 1955 », disent-ils
  8. Chartier et Le Corre 2000, p. 29.
  9. Bretons, 2013, p. 43.
  10. Bretons, 2013, p. 45.
  11. a et b Chartier et Le Corre 2000, p. 30.
  12. Paroles Joli coucou sur Son ha Ton et dans le recueil Teñzor ar Botkol p. 58.
  13. cité dans Les Frères Morvan, hommes de Bretagne, 1994, Alain Le Nédélec, p. 182.
  14. Elegoet 2006, p. 339.
  15. « Yvon Morvan, né pour faire danser les Bretons », L'Humanité, (lire en ligne).
  16. a et b Ouest-France, « Les frères Morvan fêtent leurs 60 ans de carrière », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  17. « Conférence de presse Henri Salvador et Georges Moustaki au festival des Vieilles Charrues », juillet 2001.
  18. Site non officiel des Vieilles Charrues.
  19. « Vieilles Charrues. Fiers tambours au pays des rois Morvan », Le Télégramme, .
  20. « Les frères Morvan, officiers des Arts et Lettres », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  21. a et b « Les frères Morvan : symboles des traditions vivantes », interview, Le Télégramme, .
  22. Bouziane Daoudi, « Kan ha diskan façon Morvan », Libération, , p. 30.
  23. « Frères Morvan », Le Télégramme, .
  24. « Ar Vreudeur Morvan », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. « Prix du Disque. Les frères Morvan lauréats [Video] », sur Le Telegramme, (consulté le ).
  26. « Produit en Bretagne. Hommage aux frères Morvan », sur Le Telegramme, (consulté le ).
  27. « RED CARDELL les frères morvan et les frères guichen et louise ebrel Joli Coucou », sur youtube.com, .
  28. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  29. « François Morvan était un des ambassadeurs de la culture bretonne », JT 13h TF1, , 2 min.
  30. Div Yezh An Oriant, « Nouveau CD des frères Morvan : un demi-siècle de Kan ha Diskan ! », .
  31. « Culture bretonne. L'aîné des Frères Morvan s'est éteint », Le Télégramme, .
  32. Depêche et vidéo ABP : « Albert Boché, Yves Lainé, Ivonig Le Merdy et les frères Morvan ont reçu le collier de l'Hermine », , Philippe Argouarch.
  33. « Culture bretonne. Les Frères Morvan faits officiers des Arts et des Lettres », Le Télégramme, .
  34. « Bretagne. Les Frères Morvan faits commandeurs des Arts et des Lettres », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  35. Pascale Le Guillou, « « Nuit de la Bretagne. 3500 personnes samedi soir à Rennes » », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  36. Fabienne MENGUY, « Les Frères Morvan ont fêté leurs 60 ans de scène », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  37. « Alan Stivell fait chanter les frères Morvan et Cabrel en occitan », sur France Bleu (consulté le ).
  38. « Les ambassadeurs du chant breton tirent leur révérence », sur LCI, TF1, (consulté le ).
  39. [1]
  40. « Les Frères Morvan - Tamm-Kreiz », sur Tamm-Kreiz (consulté le ).
  41. Extrait du documentaire de Nolwenn Leroy, morgane-groupe.fr.
  42. Documentaire Frères de chant, diffusé sur France 3 Bretagne en 2012, et le reportage en breton E Skeud kanañ dans l'émission Red an amzer en 2011.
  43. TF1, « Les frères Morvan font chanter les Bretons ».
  44. « Les frères Morvan lauréats de la septième édition du Grand Prix du Disque du Télégramme », Le Télégramme, (consulté le ).
  45. « Les frères Morvan faits officiers des Arts et Lettres », Ouest-France, .

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Alain Le Nédélec, Les Frères Morvan, Hommes de Bretagne, 1994, 213 p.
  • Didier Convenant, La musique celtique, Paris, Hors Collection, , 76 p. (ISBN 2-258-04446-4), « Les voix mythiques : Les Frères Morvan », p. 32.
  • Daniel Morvan (photogr. Bernard Galéron), Bretagne : Terre de Musiques, E-novation, coll. « Bretagne ma Terre », , 144 p. (ISBN 2951693605), « Transmettre : Les Frères Morvan, les chants du quotidien », p. 18-19.
  • Patrice Elegoet, La musique et la chanson bretonnes : de la tradition à la modernité, ANRT, thèse en études celtiques à l'Université de Rennes 2, , 468 p. (ISBN 2-7295-6987-1), p. 337-339.
  • Thierry Jigourel (préf. Pascal Lamour), Festoù-Noz : Histoire et actualité d'une fête populaire, CPE, coll. « Reflets de terroir », (ISBN 978-2-84503-683-3 et 2-84503-683-3), « Breudeur Morvan, chanteurs et paysans », p. 95-97.
  • Jean-Luc Kokel, Fest-Noz : La découverte, Chemin d'images, , 319 p., « Ar vreudeur Morvan », p. 142-147.

Articles de presse[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]