Faubourg 36

Faubourg 36

Titre original Faubourg 36
Réalisation Christophe Barratier
Scénario Christophe Barratier
Musique Reinhardt Wagner
Acteurs principaux
Sociétés de production Galatée Films
Pathé
France 2 Cinéma
France 3 Cinéma
Novo Arturo Films
Logline Studios
Constantin Film
Blue Screen Productions
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Drapeau de la Tchéquie République tchèque
Genre Comédie musicale
Drame
Durée 120 minutes
Sortie 2008

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Faubourg 36 est une comédie musicale dramatique franco-germano-tchèque réalisé par Christophe Barratier, sorti en 2008.

C'est le deuxième long-métrage du réalisateur du succès cinématographique français Les Choristes.

Il est probable qu'il soit inspiré du projet de comédie-musicale originellement prévu pour la scène en 1979 36 Front populaire.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Présentation générale[modifier | modifier le code]

En 1936, sur fond des journées du Front populaire dans un faubourg parisien, l'histoire de trois chômeurs qui tentent de faire revivre une salle de music-hall, le « Chansonia ».

Synopsis détaillé[modifier | modifier le code]

Le film prend la forme d'un long flashback où Pigoil est interrogé dans un commissariat

À la Saint-Sylvestre 1935, dans une salle de spectacle parisienne, le « Chansonia », son directeur se donne la mort, ne pouvant respecter la créance du propriétaire, Galapiat, qui use de méthodes autoritaires et mafieuses. La salle ferme, les artistes sont au chômage.

Quatre mois plus tard, les élections législatives amènent le triomphe du Front populaire et de la gauche au pouvoir. Les anciens du Chansonia souffrent du chômage : Pigoil, séparé, vit misérablement, la garde de son fils Jojo, qui se livrait à la mendicité, lui est retirée. Milou est un militant communiste syndicaliste faisant le tour des usines pour appeler à la grève sur le tas et à l'occupation des usines. Et Jacky Jacquet, imitateur laborieux, tente de trouver son public et fait des caricatures xénophobes pour le parti « Salubrité Ordre Combat » (SOC).

Pigoil a l'idée de rénover le Chansonia pour refaire des bénéfices, s'associant avec les anciens du cabaret. Ils convainquent Galapiat, qui, suivant l'idée de son banquier, se rend plus sympathique avec démagogie, d'autant que les ouvriers prennent de l'importance avec le Front populaire. Un casting a lieu et une candidate se démarque : Douce, une femme envoyée par Galapiat, qui montre des talents de chanteuse et d'annonce des réclames. Elle et Milou tombent amoureux. Après la première, les critiques sont désastreuses (sauf pour Douce), les spectateurs boudent, Pigoil manque de mourir lors d'une chute provoquée par le désespoir.

Au moment des accords de Matignon, Douce quitte le Chansonia et Jacket le SOC. Grâce à Max, un chef d'orchestre coupé du monde par la TSF mais qui sort de sa retraite pour la salle de spectacle, Douce revient au Chansonia. Pigoil retrouve son fils grâce à la visite de Jacquet et Milou, ayant compris que la mère de Jojo le maintenait dans l'ignorance sur la situation de Pigoil et du Chansonia.

Le Chansonia retrouve le succès et devient rentable. Ainsi, même Léon Blum en est un spectateur. Pigoil déclare qu'ils peuvent racheter le Chansonia, tandis que Galapiat est en colère que Douce soit amoureuse de Milou. Le 14 juillet, alors que tout le monde participe au bal populaire dans une usine, il envoie ses sbires lyncher Milou, qui habituellement dort au dessus de la salle de spectacle pour garder la caisse. Mais exceptionnellement ce soir-là, c'est Jacquet qui se charge de la garde. Les hommes de Galapiat le tuent et prennent l'argent. Milou veut se venger et va à la confrontation. Mais alors que Galapiat le tient en joue, prêt à l'abattre, Pigoil arrive et tire sur Galapiat. Le film retourne au présent, dans le commissariat, puis Pigoil est condamné, même si Milou propose sans succès d'endosser la responsabilité du meurtre.

10 ans plus tard, le (sous une France dirigée par De Gaulle), Pigoil étant libéré plus tôt à la suite de l'emprisonnement des collaborationnistes, il se retrouve à contempler son fils accordéoniste Jo, tête d'affiche de la salle du spectacle à la place du Chansonia, « Au Faubourg 36 ».

Fiche technique[modifier | modifier le code]

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Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Tournage[modifier | modifier le code]

Le film fut tourné de juillet à octobre 2007 à Paris et Prague.

Musique[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

Box-office[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Nora Arnezeder avec Pierre Cardin aux étoiles d'or du cinéma français en 2009.

Entre 2008 et 2010, Faubourg 36 a été sélectionné 11 fois dans diverses catégories et a remporté 4 récompenses[13],[14].

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Autour du film[modifier | modifier le code]

Thèmes et contexte[modifier | modifier le code]

Le scénario s'inspire d'une idée de Frank Thomas et de Reinhardt Wagner. Le premier a écrit tous les textes des chansons et le second toutes les musiques. Le film retrouve la veine de ce qui se faisait au cinéma dans les années 1930[15].

Barratier déclara qu'il voulait reprendre l'époque à travers une chronique de la vie quotidienne, en recréant l'ambiance mais évite les allusions historiques exceptées le front populaire. C'est pour cela que la CGT n'est pas nommée et que le parti « Salubrité Ordre Combat » est fictif mais s'inspire clairement des ligues d'extrême droite[16].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « « Faubourg 36 - Titres et dates de sortie » » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  2. « « Faubourg 36 - Société de Production / Sociétés de distribution » » ({(en) sociétés partenaires), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  3. « Faubourg 36 - Société de Production / Sociétés de distribution », sur Unifrance.org (consulté le ).
  4. « Budget du film Faubourg 36 », sur JP box-office.com (consulté le ).
  5. a et b « « Faubourg 36 - Spécifications techniques » » (spécifications techniques), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  6. a et b « Faubourg 36 », sur cinebel.dhnet.be (consulté le ).
  7. « Faubourg 36 », sur cineman.ch (consulté le ).
  8. « Faubourg 36 », sur cinoche.com (consulté le ).
  9. « « Faubourg 36 - Guide Parental » » ((en) guide parental), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  10. « « Faubourg 36 – Classification » » (fiche film), sur Allociné (consulté le ).
  11. « Visa et Classification - Fiche œuvre Faubourg 36 », sur CNC (consulté le ).
  12. « Guide Parental suisse », sur filmrating.ch (consulté le ).
  13. « « Faubourg 36 - Distinctions » » ((en) récompenses), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  14. « Palmares du film Faubourg 36 », sur Allociné (consulté le ).
  15. Comme, entre autres, dans deux réalisations de René Clair : Sous les toits de Paris (1930), Quatorze juillet (1933).
  16. « Secrets de tournage », sur Allociné

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Discographie[modifier | modifier le code]

  •  : Faubourg 36, BO du film, 1 CD Remark Mercury.

Liens externes[modifier | modifier le code]