Dar Hassan Pacha

Dar Hassan Pacha
Présentation
Type
Partie de
Destination initiale
Maison du dey Hassan Pacha
Style
Construction
Commanditaire
Propriétaire
Patrimonialité
Patrimoine mondial Patrimoine mondial (1992), classée avec l’ensemble de la Casbah d'Alger
Localisation
Pays
Commune
Adresse
Place Ben Badis, rue Hadj Omar, Casbah d'Alger
Coordonnées
Carte

Dar Hassan Pacha est un palais de la casbah d'Alger construit en 1791 par Sidi Hassan, dey d'Alger[1]. Situé dans la basse casbah il est mitoyen de la mosquée Ketchaoua[2]. Palais de style et de plan maghrébin, avec son patio central, il possède également une façade datant du XIXe siècle de style mauresque et néo-gothique[1].

Historique[modifier | modifier le code]

Le palais Hassan Pacha est ainsi construit en 1791 par le Dey d’Alger Sidi Hassan Pacha (1791 - 1797), dit Hassan Pacha El Khaznadji (le Trésorier), ministre des finances du Dey d'Alger Mohamed Ben Othmane. Demeure du dignitaire, le palais servait également pour les audiences officielles ; cependant le conseil (Diwan) se tenait plutôt à la Jenina. On retrouve les fonctions de représentation de ce palais au travers de certaines pièces, comme une résidence pour les hôtes de passage, ou encore la grande salle vitrée de l’étage supérieur, réservée au dey pour y accueillir ses hôtes.

Avant 1830, ce palais était la propriété des enfants de Hussein Dey et Fatma (fille de Sidi Hassan Pacha): Omar Bey et Lella N'Fissa[3].

Après 1830, il devient le Palais des gouverneurs généraux français d'Algérie sous le nom de Palais d’Hiver puis Palais Bruce de 1939 à 1950. Napoléon III y descend lors de ses séjours à Alger en 1860 et 1865. Affecté en 1946 à l’enseignement des études islamiques[4], puis au Ministère des Affaires religieuses dans les années 1990, le palais est classé Monument historique depuis 1982.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Qantara - Dâr Hasan Pacha », sur qantara-med.org (consulté le ).
  2. Nadir Djermoune et Leïla Oubouzar, « De l'orientalisme éclectique à l'abstraction moderne : Une lecture typologique des architectures algéroises des XIXe et XXe siècles », dans Myriam Bacha (dir.), Architectures au Maghreb (XIXe – XXe siècles) : Réinvention du patrimoine, Tours/Tunis, Presses universitaires François-Rabelais et Institut de recherche sur le Maghreb contemporain, coll. « Villes et territoires », , 321 p. (ISBN 978-2-86906-260-3, lire en ligne), p. 249.
  3. Klein Henri, Feuillets d'El-Djezaïr, volume 2, 1910, Le Vieil Alger et l'occupation militaire française avec vues, plans et coupes, p.50-51
  4. collectif, Université d'Alger; cinquantenaire, 1909-1959, République Française, (ASIN B003WRU4C2), p.170

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]