Clairvaux

Clairvaux
Clairvaux
Abbaye de Clairvaux.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Bar-sur-Aube
Commune Ville-sous-la-Ferté
Intercommunalité Communauté de communes de la Région de Bar-sur-Aube
Statut Ancienne commune
Code postal 10310
Démographie
Population 113 hab. (1793)
Géographie
Coordonnées 48° 08′ 48″ nord, 4° 47′ 14″ est
Élections
Départementales Bar-sur-Aube
Historique
Fusion 1797
Commune(s) d'intégration Ville-sous-la-Ferté
Localisation
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Clairvaux est une localité de Ville-sous-la-Ferté et une ancienne commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Ancienne paroisse devenue commune en 1790, elle est rattachée dès 1797 à Ville-sous-la-Ferté. Clairvaux est essentiellement connu pour l'abbaye fondée par Bernard de Clairvaux en 1115, et transformée en maison centrale en 1804.

Le 13 janvier 1942 des otages sont fusillés à Clairvaux par l'occupant, au titre de représailles des attentats et sabotages. Parmi eux Léon Frot, conseiller municipal communiste de la ville de Paris[1].

Le 7 mars 1942, des otages sont fusillés à Clairvaux par l'occupant, au titre de représailles des attentats et sabotages. Parmi eux René Le Gall, conseiller municipal communiste de la ville de Paris[2], Maurice Romagnon, conseiller général communiste du département de l'Aube[3] et Pierre Semard, dirigeant de la Fédération des cheminots (CGT) et dirigeant du Parti communiste français[4],[5].

Le même jour à midi sont exécutés 20 otages à Carlepont, parmi lesquels Corentin Cariou, Baptiste Léopold Réchossière et Pierre Rigaud.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'ancienne gare de Clairvaux.



Évolution démographique
1793
113
Habitants.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini[6].)

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Voir sur maitron.fr.
  2. Voir sur maitron.fr.
  3. Voir sur maitron.fr.
  4. « Pierre Semard, le dirigeant cheminot communiste fusillé par les Nazis le 7 mars 1942 » par André Marty, avec la publication de sa dernière lettre ; un document exceptionnel de l'édition d'Alger du livret publié par le PCF aux éditions Liberté (archives Jean-Claude Cariou)], Parti communiste français, mars 2018.
  5. Serge Klarsfeld, Le Livre des otages, les éditeurs français réunis, Paris, 1979 p. 54-55.
  6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Clairvaux », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).