Choc (bande dessinée)

Choc
Série
Auteur Rosy et Will
Scénario Stéphan Colman
Dessin Éric Maltaite
Couleurs Lady C.
Éric Maltaite
Cerise
Genre(s) aventure policière

Personnages principaux M. Choc
Lieu de l’action Angleterre
Époque de l’action années 1910-1950

Pays Belgique
Langue originale français
Éditeur Dupuis
Collection Grand Public
Première publication 2014
Format couleur
320 mm x 240 mm
Nombre d’albums 3

Prépublication Spirou, 2013

Choc est une série de bande dessinée d'aventure policière belge créée par le dessinateur-coloriste Éric Maltaite et le scénariste Stéphan Colman, publiée à partir du dans Spirou no 3945[1] et éditée en album depuis 2014. Il s'agit du spin-off de la série Tif et Tondu de l'auteur Fernand Dineur, dont le personnage M. Choc est créé par Rosy et Will — père d'Éric Maltaite — en 1953

Le premier tome a obtenu le prix Polar du meilleur album BD « One shot » au Festival Polar de Cognac 2014[2], ainsi que le prix Saint-Michel du meilleur scénario, le prix du meilleur album étranger au Stripschappenning 2014 et le prix des lycéens au Festival d'Angoulême 2015[3].

Description[modifier | modifier le code]

Synopsis[modifier | modifier le code]

Nous découvrons au cours de ces trois tomes les origines de M.Choc, maitre du crime et adversaire de Tif et Tondu. Nous suivons donc l'histoire d'Eden Cole, un jeune garçon au service d'un lord anglais nommé Lord Essex, qui est envoyé en prison après un piège tendu par le fils de ce dernier. Cependant Eden Cole parvient à s'évader et intègre le gang d'un certain « Monsieur », avec lequel il apprend à voler. Cet événement marque le début d'une vie de criminel pour Eden qui deviendra plus tard M. Choc.

Personnages[modifier | modifier le code]

Eden Cole alias M.Choc
Né d'un violeur, brave fils de Jeanne et Eden senior. Henry, fils de Lord Essex, fait croire à Eden que Lord Essex lui offre un globe en lapis-lazuli et qu'il ferait bien de le vendre à un antiquaire pour de l'argent. Cependant, il est accusé de vol et est arrêté par la police qui l'envoie en prison. Il intègrera un gang de pickpocket londoniens tout en préparant sa vengeance contre Henry.
Adulte, il est chef d'un gang qui se nomme « La main blanche », nul ne connaît plus son visage car il apparaît habillé d'un spencer et nœud papillon, couvert d'un heaume d'armure, ou d'un masque, à travers lequel il fume avec un porte-cigarette.
Dawson
Inspecteur, il est chargé de capturer M.Choc.
Jeanne Cole
Mère d'Eden junior, française, elle s'installe en Angleterre rejoignant son amour Eden rencontré en pleine guerre. Elle est pâtissière au manoir de Knightgrave avant d'être mortellement blessée par un gardien du manoir en voulant prendre la défense de son fils.
Eden Cole, sénior
Britannique, le père "adoptif" d'Eden, traumatisé par la Première Guerre mondiale est devenu alcoolique, il est tué par un policier lors d'une manifestation.
Henry
Fils de lord Essex du manoir de Knightgrave et soi-disant ami d'Eden dont il est terriblement jaloux, il envoie Eden en prison pour vol.
Lord Essex
Patron du manoir de Knightgrave, il se lie d'amitié avec Eden junior dont la mère est à ses services en tant que pâtissière.
Texas
Le bras droit de M. Choc.

Clins d’œil[modifier | modifier le code]

Analyse[modifier | modifier le code]

Le dessinateur Willy Maltaite et le scénariste Maurice Rosy créent, en 1953, le personnage énigmatique de Monsieur Choc qui apparaît pour la première fois dans Tif et Tondu contre la main blanche sur les pages du journal de Spirou en 1955.

Postérité[modifier | modifier le code]

Accueil critique[modifier | modifier le code]

Berthold de Sceneario rassure que « cette première partie de Choc est une excellente surprise qu'[il] vous invite à découvrir sans hésiter et à ranger tout à côté de la série Tif et Tondu ! »[4].

Pour Benoît Cassel du PlanèteBD, c'est un « pari réussi ! Les auteurs utilisent ici le levier d’un retour nostalgique de Choc sur ses origines. S’entremêlent alors différents flashbacks, mélangés en fonction des éléments qui ont eu du sens dans sa vie. Et l’incroyable se produit : petit à petit, au fil des quatre-vingt-six planches de cette première partie, se dessine une logique à sa haine »[5].

Pierre Burssens d'Auracan « croyait Choc rangé au rayon des classiques, on mesure qu'il est toujours actuel. On ne s'avancera pas à dire qu'il n'a pas pris une ride, mais son heaume, lui, n'a pas pris un point de rouille. Les Fantômes de Knightgrave ont tout pour hanter la liste des indispensables ! »[6].

Publications[modifier | modifier le code]

Revue[modifier | modifier le code]

La première partie des Fantômes de Knightgrave du premier tome apparaît dans Spirou au no 3945 du [7] jusqu'au no 4001-4 002 du [8]. La seconde débute enfin dans le no 4055 du [9].

Albums[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Philippe Tomblaine, « « Choc » Tome 1 : « Les Fantômes de Knightgrave » par Éric Maltaite et Stephen Colman », sur BDZoom, (consulté le ).
  2. a et b « Dodier et Maltaite récompensés au festival Polar de Cognac », sur Dupuis, (consulté le ).
  3. a b c et d « La jeunesse de Monsieur Choc, clap deuxième ! », sur Dupuis, (consulté le )
  4. Berthold, « « Choc » #1 : « Les Fantômes de Knightgrave », première partie », sur Sceneario, (consulté le ).
  5. Benoît Cassel, « Choc » T1 : « Les Fantômes de Knightgrave », sur PlanèteBD, (consulté le ).
  6. Pierre Burssens, « Choc » Tome 1 : « Les Fantômes de Knightgrave », sur Auracan, (consulté le ).
  7. « « Spirou » année 2013 », sur BD Oubliées, (consulté le ).
  8. « « Spirou » année 2014 », sur BD Oubliées, (consulté le ).
  9. « « Spirou » année 2015 », sur BD Oubliées, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Henri Filippini, « Choc, t. 1 : choc avant Tif et Tondu », dBD, no 83,‎ , p. 68.
  • Éric Maltraite (interviewé) et Frédéric Bosser, « Choc : une longue maturation », dBD, no 83,‎ , p. 60-62.

Liens externes[modifier | modifier le code]