Chartreuse de la Celle-Roubaud

Chartreuse Notre-Dame-de-Celle-Roubaud
Image illustrative de l’article Chartreuse de la Celle-Roubaud
Existence et aspect du monastère
Identité ecclésiale
Culte Catholique
Diocèse Fréjus
Type Chartreuse féminine
Présentation monastique
Origine de la communauté Chartreuse de Bertaud
Province cartusienne Provence
Armes ou sceau du fondateur
Image illustrative de l’article Chartreuse de la Celle-Roubaud
Historique
Date(s) de la fondation 1260
Personnes évoquées Roseline de Villeneuve
Fermeture 1419
Architecture
Protection Logo monument historique Classé MH (1980)
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Var
Commune Blason des Arcs Les Arcs
Coordonnées 43° 28′ 26″ nord, 6° 30′ 48″ est
Géolocalisation sur la carte : Var
(Voir situation sur carte : Var)
Chartreuse Notre-Dame-de-Celle-Roubaud

La Chartreuse de la Celle-Roubaud était un ancien monastère de moniales appartenant à l'ordre des chartreux, située sur la commune des Arcs dans le Var.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le site a été successivement occupé par un ermite, une communauté bénédictine issue de ses disciples, les Templiers, et enfin un prieuré des bénédictines de Sourribes. Indie, abbesse du monastère de Sourribes, avec l'approbation d'Othon, évêque de Gap, le donne aux moniales chartreuses de Bertaud en 1260. Les dons de la famille de Villeneuve permettent la nouvelle fondation.

En 1320, le monastère doit sa restauration à Helion de Villeneuve, grand-maître des chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, et frère de sainte Roseline de Villeneuve, la seconde prieure.

En 1323, le pape Jean XXII décrète l'adjonction, à cette maison, des revenus du prieuré de Saint-Martin. La fin du XIVe siècle et la première moitié du XVe siècle voient le relâchement progressif de la discipline. En 1420, le chapitre général abandonne la maison[1]. ses biens sont donnés, en 1448, à la chartreuse de Durbon. Après des essais de survie, les moniales sont sécularisées en 1499.

En 1504, la famille de Villeneuve y installe un couvent de franciscains, qui l’occupent jusqu’à la Révolution.

Prieures[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Provincia : bulletin de la Société de statistique de Marseille », sur Gallica, (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Villeneuve-Flayosc, Hippolyte de, Histoire de sainte Roseline de Villeneuve, religieuse Chartreuse : et de l'influence civilisatrice de l'ordre des Chartreux, Paris, Putois-Cretté, , 555 p. (lire en ligne).
  • Lefebvre, F.A., Saint Bruno et l’Ordre des chartreux, t. 2, Paris, Librairie catholique internationale, , 682 p. (lire en ligne), p. 257.
  • Dubois, Marc, « La chartreuse de La Celle-Roubaud, 1260-1420 », Provincia, Revue trimestrielle d’histoire et d’archéologie provençales, n°15, 1935, pp. 274-288. (Tiré à part : Marseille, Société de Statistique d’Histoire et de Archéologie de Marseille et de Provence, 1936, 15 p.)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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