Charles Regnault de Prémesnil

Charles Regnault de Prémesnil
Fonction
Inspecteur général des armées – Marine
Biographie
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Activité
Officier de marineVoir et modifier les données sur Wikidata
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Grade militaire
Distinction

Charles Regnault de Prémesnil (Montpellier, - Paris, ) est un officier de marine français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'Auguste Regnault de Prémesnil, polytechnicien et capitaine du Génie en 1841[1], Charles entre à l'École navale en et en sort aspirant de 2e classe en . Il sert alors sur le Marengo dans l'escadre de Crimée et se fait remarquer avec la compagnie de débarquement du navire lors de l'attaque de Sébastopol.

En 1855, il passe sur le Montebello puis sur le Friedland et est promu en juin aspirant de 1re classe. L'année suivante, il sert sur la Gironde puis en sur la Fusée à la division des mers de Chine.

Enseigne de vaisseau (), il prend part aux opérations de Chine dont à la prise de Canton et est grièvement blessé pendant l'attaque des forts de Peï-Ho. En Cochinchine, il participe aux opérations autour de Saigon (1859-1861) et est nommé au choix lieutenant de vaisseau en .

En , il passe sur l' Africain à la station du Sénégal comme second puis comme commandant de l' Arabe. Il reste quatre années dans la colonie et se distingue en 1863 durant l'expédition du Fouta où il commande une flottille de bateaux plats. Aide de camp et chef d'état-major de Faidherbe (-), directeur en parallèle des affaires indigènes, il commande en le Crocodile puis revient en France en 1865 et embarque sur le Magnanime avant de revenir au Sénégal comme commandant de la Basilic (1866-1867).

Officier d'ordonnance du ministre de la Marine Charles Rigault de Genouilly (), il commande en l'aviso à vapeur Coëtlogon à la division des mers de Chine et est promu capitaine de frégate en .

En , il commande la Vénus à Brest puis sert à Paris au ministère (1871-1872), à la majorité de Cherbourg () puis comme aide de camp de Rigault de Genouilly et secrétaire de la Commission centrale d'examen des travaux des officiers en .

Chef d'état-major de Victor Duperré sur le Fleurus en , il est chargé de plusieurs missions diplomatiques à la cour de Hué et au Tonkin pour régler les ennuis apparus lors des opérations de Francis Garnier sur le fleuve Rouge. En , il commande l' Averne et la station de Granville puis en , le Crocodile et assure la surveillance des pêches en Manche.

Premier aide de camp de Duperré sur le Trident () en escadre d'évolutions, il est promu capitaine de vaisseau en et commande en le Suffren comme capitaine de pavillon de l'amiral Lafont.

En 1881, il entre au Conseil des travaux puis commande en octobre le cuirassé Amiral-Duperré en essais. Chef d'état-major de l'escadre d'évolutions sur le Colbert () puis sur le Marengo (), sous-chef d'état-major du ministre (), il reprend ses fonctions de chef d'état-major de l'escadre d'évolutions sur le Colbert auprès des amiraux Duperré et Krantz et devient en , dans le Conseil des travaux, membre de la commission chargée de l'étude des améliorations du port du Havre.

Nommé en commandant de la marine en Corse, promu contre-amiral en décembre, il revient au Conseil des travaux en , est nommé membre de la Commission des phares et en , du Conseil de l'observatoire de Paris, il commande en la division navale du Pacifique sur le Dubourdieu et effectue alors un tour du monde par Suez, Colombo, Singapour, le Japon, Hawaï, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, Valparaiso et Panama.

En , il commande en sous-ordre l'escadre d'évolutions sur le Colbert, est nommé vice-amiral en et préfet maritime de Lorient en mars avant de reprendre en sa place au Conseil des travaux puis de commander en chef l'escadre du Nord sur le Suffren puis sur le Hoche (-).

De nouveau membre du Conseil des travaux et de la Commission supérieure des archives de la marine, inspecteur général (), président du Comité consultatif de la marine (), il prend sa retraite en .

Mort à Paris en , il est inhumé au cimetière d'Équilly (Manche).

Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]

  • Chevalier (), Officier (), Commandeur () puis Grand Officier de la Légion d'Honneur ().

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 194.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]