Chalinargues

Chalinargues
Chalinargues
L'église Saint-Barthélémy.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Saint-Flour
Maire délégué
Mandat
Djuwan Armandet
2020-2026
Code postal 15170
Code commune 15035
Démographie
Gentilé Chalinarguais, Chalinarguaises
Population 421 hab. (2014)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 09′ 21″ nord, 2° 55′ 59″ est
Altitude Min. 909 m
Max. 1 169 m
Superficie 27,55 km2
Élections
Départementales Murat
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Neussargues en Pinatelle
Localisation
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Chalinargues

Chalinargues est une ancienne commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle a fusionné le avec les communes de Celles, Chavagnac, Neussargues-Moissac et Sainte-Anastasie pour constituer la commune nouvelle de Neussargues-en-Pinatelle[1],[2].

Géographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de l'ancienne commune est située entre les monts du Cantal et le Cézalier à plus de 1 000 mètres d'altitude. Il fait partie du parc naturel régional des volcans d'Auvergne et se trouve à 62 km d'Aurillac et à 28 km de Saint-Flour. Le village de Chalinargues a su conserver son authenticité grâce à ses nombreuses maisons de pierre couvertes de lauzes, son église romane datant du XIIe siècle et la richesse de son patrimoine.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

La seconde partie du nom de Chalinargues est la déformation locale du suffixe germanique -ing, indiquant une collectivité. Ce suffixe germanique, d'origine franque, suggère une apparition du nom au VIe – VIIe siècle. Dans les toponymes formés sur cette base, la première partie renvoie fréquemment à un patronyme, celui du propriétaire du domaine concerné[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
décembre 2016 décembre 2017 Bernard Delcros SE puis UDI Conseiller départemental, sénateur
janvier 2018 mai 2020 Raymonde Delcros[4]    
mai 2020 En cours Djuwan Armandet[5]    
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1795 Pierre Chadefaux    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1989 décembre 2016 Bernard Delcros SE puis UDI Conseiller départemental, sénateur

Pendant plusieurs années, la mairie et la communauté de communes du Pays de Murat ont mené une politique de développement durable soucieuse de l’environnement, de préservation de son patrimoine et de valorisation des ressources locales. Cette petite commune de plus de 400 habitants fut la première à réaliser un réseau de chaleur bois dans le Cantal.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[7],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 421 habitants, en diminution de −2,55 % par rapport à 2009 (Cantal : −1,2 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7491 4381 4521 4601 4991 5141 4151 4311 313
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3111 2441 2081 2261 2061 2171 3131 2681 233
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2611 1321 2411 010950980931876731
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2014
719635527440442433435426421
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[9].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Depuis des années, en parallèle de l'activité agricole, Chalinargues a su développer une activité économique tournée vers le tourisme vert et culturel ainsi que les activités de pleine nature.

Il a notamment été créé au cœur de la forêt de la Pinatelle un centre équestre de pleine nature qui accueille plusieurs fois dans l'année des championnats de T.R.E.C. à l'échelle nationale et internationale. La création de la Maison de la Pinatelle[10] au centre du village, qui se présente comme un centre d'information et de découverte avec un espace d'exposition et un espace scénographique dédié aux paysages cantaliens, illustre bien aussi la volonté du village de se tourner vers le tourisme.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

École de Chalinargues.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Heraldique[modifier | modifier le code]

Armoirie, Blason: D'azur et Calice en or - La Communauté des prêtres de Chalinargues. Blason réalisé suite à l'ordre du Roi Louis XIV de la création de L'Armorial général de France en 1696. (L'Armorial de France de Charles d'Hozier, folio 188, est consultable sur Gallica)https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111461c/f191.image

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Serge Duigou, Nos ancêtres auvergnats, l'immigration auvergnate en Bretagne, Quimper, Éditions Ressac, .
    Le mouvement migratoire qui partit du Cézallier vers la Bretagne aux XVIIIe et XIXe siècles et notamment de Chalinargues avec les Andral, Cornet, Lafage, etc.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Arrêté n°2016-1039 du 21 septembre 2016 portant création d'une commune nouvelle »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Préfecture du Cantal, p 48-49, (consulté le ).
  2. « Arrêté n°2016-1216 du 21 octobre 2016 modifiant l'arrêté n°2016-1039 du 21 septembre 2016 portant création d'une commune nouvelle. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Préfecture du Cantal, p46-47, (consulté le ).
  3. Baudot Marcel. Le suffixe germanique -ing dans la toponymie française. In: Revue Internationale d'Onomastique, 8e année No 2, juin 1956. p. 117-122. DOI : https://doi.org/10.3406/rio.1956.1546
  4. Neussargues en Pinatelle - S'allier entre communes : "le bon choix", sur lamontagne.fr
  5. « Michel Porteneuve élu maire », sur La Montagne, (consulté le ).
  6. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  7. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  9. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  10. lamaisondelapinatelle.fr
  11. « Église Saint-Barthélemy », notice no PA00093486, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  12. « Croix de Mons », notice no PA00093485, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture